Il était 13h53, et cela faisait bientôt plus de sept heures que ce lieu mythique de notre capitale grouillait de monde. Près de cinq heures que l’imposant défilé civilo-militaire, offert par les autorités du pays, battait son plein. Ce spectacle fut une réponse, à la fois aux détracteurs qui en contestaient l’opportunité, et aux sceptiques doutant de la montée en puissance de l’armée malienne.
Un message clair, porté par l’ensemble des corps militaires et paramilitaires, forces terrestres, motorisées, aériennes, fluviales, mais aussi par les composantes civiles et laborieuses du pays, dépositaires d’une résilience extraordinaire face à la sale guerre imposée au Mali.
Ce 22 septembre 2025 est un jour de renaissance, inscrit en lettres de noblesse dans l’histoire de notre grande et vaillante armée, celle dont les nostalgiques attendaient les réminiscences. Le plus grand défilé depuis ceux de la IIè République et du Cinquantenaire : entre puissance, faste et émotion.
Le Mali est attaqué, ses populations outragées par la barbarie, mais le Mali ne tombera pas dans le piège du repli sur soi. Personnes âgées, femmes, jeunes, enfants : nul ne voulait se faire raconter cette journée, après avoir vu les promesses de plusieurs jours de répétition. Ce que les Maliens ont vu ce 22 septembre, entre exceptionnel et inédit, c’est surtout et avant tout le fruit de leur sacrifice financier
pour retrouver leur souveraineté à travers l’Armée-institution, outil et symbole à la fois.
Une phrase du discours à la Nation du Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta, suffit à comprendre la philosophie de cette démonstration démonstration de force : «En plaçant les Forces de défense et de sécurité au coeur de l’action gouvernementale, notre ambition commune est de disposer d’une armée autonome, capable d’assurer la défense souveraine du territoire national, de protéger les intérêts fondamentaux du Mali, de contribuer à la sécurité et à la stabilité régionales et internationales». Chaque mot trouve son écho dans la présentation visuelle et mémorielle du grand défilé, entre la place de l’Indépendance et l’échangeur du Babemba.
Sur le terrain, les FAMa traduisent en actes concrets la volonté du sacrifice consenti par les populations. Les victoires se comptent au quotidien, alors même que l’ennemi, tel que l’a dit le Chef de l’État, est en désarroi et tente de saper le moral des Maliens et l’image de leur armée par la désinformation. La lutte est âpre, et laisse entrevoir qu’elle pourrait être longue. Mais le Mali et ses forces armées et de sécurité, poussés par le courage du Peuple, y sont préparés.
Sur le boulevard de l’Indépendance et sur la première chaîne de télévision nationale, ORTM 1, dont il faut saluer l’excellent travail, l’Afrique, par la magie de la toile, a tout vu. La première leçon est claire : le Mali et l’AES, à travers l’outil de défense, envoient un message évident. La souveraineté s’impose, elle s’arrache. Et c’est une vérité dans l’AES, où les États membres coopèrent avec des partenaires fiables et sincères, achèvent librement leur armement, et ne se laissent imposer aucune directive. Les principes de souveraineté sont inscrits en lignes rouges. Des lignes rouges qui continueront d’être pavoisées, mais surtout surveillées par des armées désormais en puissance. Sans aucun doute.
Alassane Souleymane
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