Les éléphants n’ont plus leur destin en main
Scénario cruel lundi en Côte d’Ivoire. Alors
que les Éléphants ont coulé au stade olympique Alassane Ouattara devant le
Nzalang Nacional de la Guinée équatoriale les supporters sont déboussolés dans
les gradins, dans les fane-zones et les bars et restaurants. Battue lors de la précédente
journée par le Nigeria (1-0), après une victoire lors du match inaugural contre
la Guinée-Bissau (2-0), la Côte d’Ivoire voulait gagner contre la Guinée
équatoriale pour se qualifier directement pour les huitièmes de finale et
éviter une répétition de l’histoire.
C’est-à-dire une élimination au premier tour
comme il y a 40 ans à domicile. Mais l’hôte de la 34è édition de la CAN n’est
pas parvenu à éviter la défaite devant la Guinée équatoriale, victorieuse (4-0)
à la surprise générale avec notamment un doublé d’Emilio Nsue López (42è min,
75è min), meilleur buteur de la CAN (5 réalisations en 3 matches).
Si certains supporters des Éléphants se sont mobilisés pour se rendre au stade
Alassane Ouattara, d’autres ont préféré suivre le match dans l’atmosphère des
fane-zones, des maquis et restaurants. Pour accéder à la fane zone de la
Commune de Koumassi, installée au complexe sportif Agora dans le quartier de
Sicogi, il faut montrer pattes blanches. Plusieurs heures avant la rencontre,
les supporters, habillés en orange ou en blanc (les deux couleurs des
Éléphants) font le rang pour entrer et les fouilles sont effectuées à plusieurs
mètres de l’entrée.
À l’intérieur, c’est reparti entre, notamment
la zone VIP (sous une bâche couverte), la zone des partenaires (sur les
terrains de basket-ball et handball qui sont contiguës), la zone du grand
public (sur le terrain de football) et le match est suivi autour des boissons
alcoolisées et non alcoolisées. On y retrouve aussi des stands pour la
restauration et la publicité des partenaires.
Plusieurs écrans géants sont installés dans la
cour du complexe sportif qui peut accueillir presque toutes les disciplines
sportives, notamment le football, le basket-ball, le handball, le tennis de
table, le fitness. Le terrain de football est réservé au grand public qui
regarde le match sur deux écrans séparés par le podium. Le cœur des supporters
bat au rythme de occasions ratées des Éléphants qui ont rapidement mis le pied
sur le ballon.
«J’espère qu’ils vont marquer, ils ne font que rater depuis le début du match»,
exprime Alpha Diakité. Juste avant la pause, coup de tonnerre : la Guinée
équatoriale ouvre le score grâce à son capitaine Emilio Nsue López (42è min)
sur sa première occasion. Silence de cathédrale et les supporters se prennent
la tête comme le sélectionneur Jean-Louis Gasset au stade Alassane Ouattara.
«On ne veut plus une victoire, on cherche le match nul», réagit Alpha Diakité.
Les supporters font la fête quand Ibrahim Sangaré marque dans les arrêts de jeu de la première période (45è min +1). Mais après consultation de la VAR, le but est annulé pour une position de hors-jeu. C’est la douche froide pour les supporters. Quelques minutes plus tard, les inconditionnels réclament un penalty quand Séko Fofana s’effondre dans la surface de réparation équato-guinéenne. «Monsieur l’arbitre, toi aussi, nous avons marqué, vous avez regardé la VAR pour annuler, nous avons obtenu un penalty, il faut aller regarder la VAR pour valider», crie un supporter.
À la mi-temps, c’est 1-0 pour la Guinée
équatoriale. «On s’est créé beaucoup d’occasions, mais eux, sur une seule
action, ils ont tué. Les attaquants doivent se concentrer. Je pense qu’ils vont
se réveiller en deuxième période», déclare Adama Ouédraogo à la mi-temps.
Les supporters gardent espoir : «On va égaliser et gagner. Nos Éléphants vont
se réveiller en 2è période, j’en suis sûr», lance l’animateur de la fane-zone.
La rencontre redémarre, la Côte d’Ivoire pousse et Jean-Philippe Krasso a crû
libérer les siens, en marquant à la 67è minute, mais une fois encore la VAR
intervient et annule le but. On connaît la suite : la Guinée équatoriale
réalise le break, avant de marquer deux nouveaux buts. Score final : 4-0 pour
le Zlang Nacional. Yao Atché est dépité. «Je ne m’attendais pas à une telle
défaite. Nous avons négligé la Guinée équatoriale.
C’est une humiliation, je suis très déçu.
Maintenant on va croiser les bras, peut-être qu’on aura une place parmi les
quatre meilleurs troisièmes», exprime le grand inconditionnel. «Cette défaite
fait très mal, mais c’est le football et
chaque match a ses vérités. On espère toujours se qualifier, mais le
sélectionneur doit revoir sa copie, même sinon on n’ira nulle part avec cette
équipe», tranche Oumar Sawadogo. Pendant ce temps, le DJ fait résonner la
musique «Courage à la Côte d’Ivoire, ça va aller», exhorte-t-il.
Dans plusieurs quartiers d’Abidjan, certains
supporters ont exprimé leur colère et d’autres ont appelé à la démission du
président de la Fédération ivoirienne de football (FIF), Yacine Idriss Diallo.
Hier, les voies d’accès à la FIF étaient bloquées par la police. Mais le match
nul du Ghana contre le Mozambique (2-2) a réconforté d’autres supporters qui
ont manifesté leur joie après la rencontre.
Envoyés spéciaux
L. M. D.
H. K.
Ladji Madiheri DIABY
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