À l’instar de la communauté internationale, notre pays a célébré, hier, la Journée mondiale de la protection civile commémorée chaque 1er mars. L’événement, qui s’est déroulé à Hamdallaye ACI 2000, a été présidé par le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le général Daoud Aly Mohammedine.
C’était en présence du directeur général de la protection civile, le général Boukary Kodio, de la conseillère spéciale du président de la Transition, Assan Badiallo Touré et beaucoup d’autres personnalités.
Par l’institution et la célébration de cette journée depuis 1990, l’Organisation internationale de la protection civile vise, non seulement, à rappeler aux États leur rôle dans le développement de structures assurant la protection et l’assistance des populations ainsi que la sauvegarde de leurs biens et de l’environnement.
Mais aussi de promouvoir la sensibilisation des populations sur les missions de la protection civile afin de renforcer leur résilience face aux risques de toutes natures.
Le thème retenu cette année était : «Protection civile et gestion des populations déplacées en cas de catastrophe et de crise, rôle des volontaires et lutte contre les pandémies».
Notant le ralentissement de la contamination de la maladie à coronavirus, dû aux efforts déployés, le directeur général de la protection civile a annoncé que dans le cadre de la riposte à cette pandémie, les services de sa structure poursuivent les opérations de désinfection des lieux publics. Et cela, a indiqué Boukary Kodio, afin de réduire les foyers de contamination.
Depuis l’avènement de la crise multidimensionnelle de 2012, notre pays connait des mouvements de populations consécutifs aux actions des groupes armés terroristes. Mais également aux conflits intercommunautaires, aux effets des catastrophes liées au changement climatique ainsi que celles dues à l’Homme.
350.110 déplacés- Le rapport de la direction nationale du développement social, en date de décembre dernier, récence 350.110 personnes déplacées sur toute l’étendue du territoire national. «Aujourd’hui, la question n’est pas seulement de savoir ce que la protection civile peut faire mais elle consiste aussi et surtout à nous interroger sur ce qu’elle doit faire», a fait savoir le général Boukary Kodio.
Le directeur général de la protection civile a, par ailleurs, rappelé l’adoption en juin 2011 de la loi instituant le volontariat national pour le développement et la création du Centre national pour la promotion du volontariat.
«Les volontaires, faut-il le rappeler, sont un maillon essentiel de la gestion des risques de catastrophes. Étant plus proches des réalités communautaires, ils sont les premiers à agir pour contribuer à sauver des vies et aider les autres à vivre dans la dignité», a salué l’officier général.
Boukary Kodio a profité de l’occasion pour évoquer les différentes activités menées par sa structure et celles en cours. À ce propos, il a annoncé le recrutement prochain de 750 nouveaux agents pour porter l’effectif de la protection civile à plus de 4.000 hommes.
Remerciant l’ensemble du personnel de la protection civile pour le travail qu’ils abattent tous les jours, le ministre en charge de la Protection civile a estimé que le thème de l’événement va avec les réalités que «nous vivons au quotidien à savoir la gestion des déplacés dans des conditions de crise, de catastrophe et de la pandémie de Covid-19».
Le général Daoud Aly Mohammedine a réitéré sa détermination à accompagner les soldats du feu et à faire en sorte qu’ils puissent monter en puissance en termes d’effectifs et d’équipements. Et ce, afin qu’ils puissent accomplir leur mission à souhait.
Le ministre Mohammedine a enfin demandé à la population d’assister les agents de la protection civile dans leur tâche. Cette journée a été marquée par un défilé des éléments de la protection civile et de la garde nationale ainsi que la distribution de vivres aux déplacés de Bamako.
Bembablin DOUMBIA
Le fleuve Bakoye, autrefois fierté des populations riveraines et source de vie, est devenu aujourd’hui une source de danger, arborant une teinte beige, reflet des déversements chimiques continus, selon le constat des riverains..
La 1ère session de la chambre criminelle du Tribunal de grande instance de Sikasso qui a démarré, lundi dernier, se poursuivra jusqu’à vendredi prochain. La session jugera cinq dossiers à savoir un cas de meurtre et quatre cas d’atteinte sexuel (viols et pédophilies)..
La session inaugurale de deux jours ouverte hier à cet effet se penchera sur les principales préoccupations de nos compatriotes à l’extérieur avec des recommandations pour une meilleure gouvernance migratoire.
Une trentaine d’agents du Médiateur de la République suivent une formation de perfectionnement en rédaction administrative dispensée par l’École nationale d’administration (ENA). Cette session de cinq jours, présidée par le Médiateur de la République, Mme Sanogo Aminata Mallé, a déb.
Dans une vision globale, l’architecture est reconnue comme l’art de concevoir, d’organiser les espaces et les bâtiments. Le texte adopté par l’organe législatif renforcera le niveau de formation dans le domaine, mais aussi son accréditation dans notre pays et l’espace Uemoa.
Les Forces armées maliennes (FAMa) continuent avec abnégation leur mission d’escorte des camions transportant du carburant dans notre pays. C’est ainsi que dans le cadre d'une mission d'appui aérien au profit d'un convoi de carburant sur l'axe Kadiana-Kolondiéba-Bougouni, l' aviation a effec.
