Financé
par le budget national pour un montant total de 3,3 milliards de Fcfa, le
Centre d’intelligence artificielle et de robotique du Mali (Ciar-Mali) sera
construit à Kati Sirakoro Niaré sur une superficie de 50 hectares. Ce
gigantesque chantier comportera six blocs au total.
Le
monde a connu un bouleversement important avec le développement fulgurant de
technologies exponentielles telles que la robotique, l’intelligence
artificielle, la Blockchain et l’analyse de données. Considérées comme le socle
de la quatrième révolution industrielle, ces technologies ont un impact décisif
sur le développement des nations.
Conscient de cet état de fait, notre pays
entend prendre un tournant décisif dans la recherche et le développement des
sciences techniques et technologiques. Le colonel Assimi Goïta, dans son
discours à la Nation du 22 septembre 2022, a annoncé la création d’un Pôle
d’excellence technologique, donnant ainsi le départ d’une restructuration de la
première expérience d’un centre robotique au Mali.
Hier,
le chef de l’État a donné corps à ce grand projet à travers la pose de la
première pièrre du Centre d’intelligence artificielle et robotique du Mali.
Dans une interview accordée à la presse, le président de la Transition a, tout
d’abord, rendu un hommage mérité aux génies maliens qui, depuis 2017, ont
valablement représenté notre pays dans les compétitions internationales de
robotique. «Ces génies sont l’une des raisons de la construction de ce centre»,
a souligné le colonel Assimi Goïta, ajoutant que notre pays se doit d’être
présent au rendez-vous des bouleversements technologiques et de la révolution
industrielle.
«Également,
nous prônons notre souveraineté retrouvée qui doit refléter dans tous les
domaines y compris celui scientifique et industriel. Je suis convaincu que la
recherche dans le domaine scientifique et technologique est un pas vers notre
souveraineté scientifique et industrielle.
Car, ces résultats probants vont impacter très positivement tous les domaines de développement tels que la santé, l’agriculture, l’environnement, la gestion des mines et l’énergie, surtout la défense et la sécurité», a relevé le président Goïta. Enfin, le chef de l’État a porté toute sa confiance aux génies maliens qui, selon lui, vont produire des choses exceptionnelles, extraordinaires pour le développement de notre pays.
UNE
FIERTÉ NATIONALE- Dans son intervention, le ministre de l’Enseignement
supérieur et de la Recherche scientifique annoncera que le Ciar va contribuer
significativement à l’émergence d’un environnement et un écosystème de la
formation et de la recherche dans ses domaines de prédilection.
“Il calque ses
objectifs sur la vision présidentielle de doter notre pays de capacités
autonomes et de solutions nouvelles dans la santé, la sécurité, la défense,
l’industrie, l’environnement, les technologies et j’en passe”. Véritable
laboratoire, le Centre aura pour missions d’initier, de former, de chercher et
d’inventer avant de mettre à la disposition du secteur productif, comme les
industries, les résultats de la recherche.
Selon
Pr Amadou Kéita, la composition du Ciar lui permettra d’aller au-delà de la
recherche pour donner des applications pratiques à l’intelligence artificielle
et à la robotique. En effet, en plus de son axe de quintessence qu’est le volet
pédagogique, le Centre sera une force de propositions grâce à son atelier de
fabrication et d’assemblage de systèmes intelligents.
Il doit aussi jouer un rôle
d’incubation pour des jeunes entreprises innovantes. Par ailleurs, il devra
collaborer avec nos industriels pour donner un corpus économique aux
découvertes qui seront faites ici. «Partant, il reste entendu que nous
concevons le Ciar comme un bien commun à tous les espaces de création de notre
pays. C’est pourquoi, je voudrais inviter ici tous mes collègues du
gouvernement à en faire, d’ores et déjà, leur outil de recherche de solutions
intelligentes pour les défis qui se présentent à eux», a-t-il lancé.
Le ministre de l’Enseignement supérieur de la Recherche scientifique a déclaré que le Ciar, entièrement financé par le budget, sera une fierté nationale. «À court terme, il le sera par la beauté de son architecture, conçue par des bureaux d’études maliens. À moyen terme, il sera notre fierté par les fruits de sa formation et de sa recherche. À long terme, nous lui assignons l’objectif d’être une fierté africaine par sa capacité à réunir au Mali, les chercheurs du continent dans ces domaines nouveaux et par les secteurs de développement qu’il irriguera de son innovation constante», a soutenu le ministre Kéita.
Oumar DIAKITE
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