C’était lors d’une conférence co-organisée par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le gouvernement camerounais. Elle a réuni des ministres chargés de la santé, des partenaires mondiaux de la lutte contre le paludisme, des organismes de financement, des scientifiques, des organisations de la société civile et d’autres acteurs principaux de la lutte contre le paludisme. Les 11 pays africains sont le Burkina Faso, le Cameroun, le Ghana, le Mali, le Mozambique, le Niger, le Nigéria, l’Ouganda, la République démocratique du Congo, le Soudan et la Tanzanie.
Cette rencontre ministérielle avait quatre objectifs principaux : faire le point sur les progrès accomplis et les problèmes rencontrés dans la réalisation des cibles de la stratégie mondiale de l’OMS contre le paludisme ; débattre des stratégies d’atténuation et du financement de la lutte contre le paludisme ; convenir de stratégies et de mesures efficaces pour réduire plus vite la mortalité due au paludisme en Afrique ; et établir une feuille de route qui vise à renforcer l’engagement politique et la participation de la population à la lutte contre le paludisme, et qui prévoit un mécanisme de responsabilisation clair.
Dans une déclaration rendue publique au termes de la conférence, les ministres s’engagent à diriger avec une plus grande détermination les programmes de lutte contre le paludisme et à y consacrer un financement national plus important ; à investir davantage dans les technologies de traitement des données ; à suivre les orientations techniques les plus récentes pour maîtriser et éliminer le paludisme ; et à intensifier les efforts de lutte contre le paludisme au niveau national et international.
Les ministres se sont engagés à investir davantage dans le secteur de la santé afin de renforcer les infrastructures et les effectifs de personnel et de mieux mettre en œuvre les programmes ; à renforcer la collaboration intersectorielle ; et à établir des partenariats pour le financement, la recherche et l’innovation. En signant la déclaration, ils ont affirmé leur « engagement inébranlable à réduire plus vite la mortalité due au paludisme », « à être mutuellement comptables, et à ce que leurs pays soient comptables, des engagements énoncés dans la présente déclaration ».
Le document indique que dans ces 11 pays africains à forte charge de morbidité, aucun progrès n’a été fait dans la lutte contre le paludisme depuis 2017 en raison de facteurs tels que les crises humanitaires, les difficultés d’accès aux services de santé et leur qualité insuffisante, les changements climatiques, les obstacles liés au genre, les menaces biologiques telles que la résistance aux insecticides et aux médicaments et les crises économiques mondiales. La fragilité des systèmes de santé et les lacunes importantes en matière de données et de surveillance se sont ajoutées à ces difficultés.
Pour donner une nouvelle impulsion à la lutte contre le paludisme, l’OMS recommande de s’engager fermement à soutenir l’action menée à tous les niveaux, en particulier dans les pays les plus touchés ; d’augmenter le financement intérieur et international ; de baser les mesures de lutte sur la science et les données ; de combattre de toute urgence les effets des changements climatiques sur la santé ; de s’appuyer sur la recherche et l’innovation ; et de nouer des partenariats solides pour coordonner l’action.
Souleymane SIDIBE
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