Le jugement sera rendu en audience
publique dans la salle d’audience 1 de la Cour.
L’audience sera également retransmise en direct sur le site internet de
la CPI. Les juges peuvent soit acquitter soit condamner l’accusé. Cette
information a été rendue publique mardi dernier par la CPI.
Faut-il rappeler qu’Al Hassan, 47 ans, est un
touareg membre de la tribu des Kel Ansar.
Il a été arrêté par les troupes
françaises de la Force Barkhane avant d’être remis en 2018 à la CPI par les
autorités maliennes en exécution d’un mandat d’arrêt délivré à son encontre par
la Cour. Il est accusé de crimes de
guerre et crimes contre l’humanité prétendument commis à Tombouctou entre 2012
et 2013. Le procès dans cette affaire s’est ouvert les 14 et 15 juillet 2020.
52 témoins oraux ont été appelés par l’accusation à ce stade et 22 témoins de
la défense ont comparu en salle d’audience.
Les représentants légaux des victimes,
représentant 2.196 victimes dans cette affaire, ont également appelé deux
témoins. Le 8 février 2023, la Chambre de première instance X a prononcé la
clôture de la présentation des preuves dans cette affaire. Il a été également
demandé aux parties et participants de déposer leurs mémoires de
clôture. Les conclusions orales de l’accusation, des représentants légaux
des victimes et de la défense ont été présentées du 23 au 25 mai 2023. Le
prononcé du jugement était initialement prévu pour le 18 janvier 2024, mais la
Chambre de première instance X a reporté le prononcé en raison de l’état de
santé du juge président.
Al Hassan
est un ex-membre présumé du groupe Ansar Dine. Son procès, qui avait été
confirmé le 6 janvier pour débuter le 14 juillet 2020, intervient après celui
de notre compatriote Ahmad Al-Mahdi. Ce second terroriste a été condamné, en
août 2016, à neuf ans de prison pour la destruction des mausolées à Tombouctou.
Ahmad Al-Mahdi est accusé aussi d’avoir participé à la destruction des
mausolées de Tombouctou, mais également d’être responsable de crimes de guerre
et de crimes contre l’humanité.
Selon le
bureau du procureur, à l’origine simple pharmacien vétérinaire et membre d’un
groupe qui défendait la cause du «peuple touareg», Al Hassan deviendra agent de
la police islamique lors de l’occupation de Tombouctou par les terroristes en
2012. Il a ainsi partagé le dessein des chefs des mouvements Ansar Dine et
Aqmi. Il voulait soumettre la population civile à un nouvel appareil de
pouvoir fondé sur l’idéologie religieuse.
La procureure Fatou Bensouda déclarait il y a quatre ans que, Al-Hassan
menait lui-même les patrouilles chargées de surveiller la population et de
faire respecter les règles de la charia. Il aurait aussi participé à l’application
des décisions du tribunal islamique en infligeant des coups de fouet et
d’autres châtiments violents aux personnes condamnées par ce tribunal.
La procureure l’accusait également d’avoir pris part au système de mariages forcés entre des combattants terroristes et des femmes de Tombouctou. Ces mariages forcés sont bien souvent synonymes de viols et d’esclavage sexuel. En plus, d’autres accusations de torture et d’actes cruels pèsent contre ce malien qui comparait devant la Cour pénale internationale. Ces accusations avaient été réfutées par la défense lors de l’audience préliminaire en août 2019. En tout cas tous les regards sont tournés vers la CPI dont le verdict est attendu le 26 juin prochain.
Souleymane SIDIBE
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