Le Projet vise à améliorer la résilience des pasteurs et des agropasteurs dans certaines zones ciblées
Les travaux se sont déroulés dans les locaux de la direction des finances et de matériels du ministère de l’Élevage et de la Pêche, sous la présidence du ministre Youba Ba. C’était en présence du coordinateur national du Praps 2- ML, Moussa Coulibaly.
Le Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel, qui touchera environ 6,450 millions de bénéficiaires au Mali, vise à améliorer la résilience des pasteurs et des agropasteurs dans certaines zones ciblées de la Région du Sahel. En juillet dernier à Dakar, une mission d’appui de la Banque mondiale (BM) avait positivement apprécié les résultats obtenus au Mali et estimé que le Projet évolue de manière satisfaisante vers la réalisation de son objectif général de développement (ODP). Cependant, selon le ministre chargé de l’Élevage, le Praps 2- ML reste tributaire du contexte national marqué par l’insécurité, qui pèse défavorablement sur la mise en œuvre de ses activités dans certaines régions du pays.
Youba Ba a révélé que le taux de couverture vaccinale pour la péripneumonie contagieuse bovine (PPCB) est de 64,36% contre une cible de 75% en 2024 et une cible de fin de projet de 95%. Le nombre de petits ruminants vaccinés et marqués contre la peste des petits ruminants (PPR) est de 2,6 millions contre une cible en 2024 de 18,6 millions et une cible de fin de projet de 81,3 millions. La superficie des terres sous pratique de gestion durable des paysages est de 543.350 ha contre une cible en 2024 de 880.000 ha et une cible de fin de projet de 1.500.000 ha.
Aussi, a-t-il informé, le taux global de décaissement est de 41% pour deux ans et demi sur une durée de 6 ans. «Le programme technique du budget annuel (PTBA) 2024, qui se chiffre à environ 9,116 milliards de Fcfa (jugé ambitieux en novembre 2023 lors de sa validation) doit être revu à la hausse à environ 12,896 milliards de Fcfa», a déclaré le ministre Ba.
Des dispositions ont été prises pour des avancées significatives et le paiement d’importantes réalisations engagées. Il s’agit de la réalisation des infrastructures marchandes (10 marchés à bétail, 10 étals de boucherie et 10 aires d’abattage), de 21 systèmes hydrauliques pastorales pour l’abreuvement des animaux, de 4 périmètres pastoraux et de l’élaboration de 30 conventions de gestion des ressources naturelles. S’y ajoutent la réalisation de 375 km de pare-feux pour lutter contre les feux de brousse, la construction de 30 magasins d’aliment bétail en appui à la gestion des crises pastorales, des infrastructures de santé animale (parc de vaccination, postes vétérinaires) et la construction de deux directions régionales des services vétérinaires à Nioro et Koutiala.
En plus de ces réalisations en cours, a poursuivi le ministre chargé de l’Élevage, un certain nombre d’activités du Projet d’appui au développement de l’élevage (Padel-M), notamment le financement des plans d’affaires de partenariats productifs et l’équipement du laboratoire du Centre national d’insémination artificielle animale (Cnia), ont été transférées sur le Praps pour un montant de plus de 4,5 milliards de Fcfa.
Ces nouvelles dépenses doivent être prises en compte dans le budget annuel pour être en cohérence avec la planification budgétaire 2024 dans le respect des procédures. Youba Ba a, enfin, remercié la Banque mondiale pour son appui constant aux secteurs agropastoraux.
Pour sa part, Moussa Coulibaly rappellera que Praps 2- ML est un projet régional qui couvre six pays. Démarré en 2022, c’est l’un des plus gros projet de l’élevage aujourd’hui qui est visible sur le terrain et qui fait le maximum dans le sous-secteur dans presque toutes les régions du Mali.
N'Famoro KEITA
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