Le taux de
mortalité infantile est de 54 décès pour 1.000 naissances vivantes dans
notre pays
Les autorités de la
Transition ne cessent d’innover pour l’avènement d’un Mali nouveau où il fera
bon vivre. Le Mois de la santé et de la
protection sociale est sans doute une parfaite illustration de cette quête d’amélioration
des conditions de vie de nos concitoyens. Sa première édition a été lancée hier au
Centre international de conférences de Bamako par le Premier ministre intérimaire,
le colonel Abdoulaye Maïga. C’était en présence des membres du gouvernement, du
Conseil national de Transition (CNT), des représentants des services centraux
du ministère de la Santé et du Développement social, des organisations de la
société civile et des partenaires techniques et financiers.
“Une approche innovante pour améliorer l’accès des populations aux services de la santé et de la protection sociale”, tel est le thème central cette édition du Mois de la santé et de la protection sociale. Au regard de l’importance de cette thématique, le chef du gouvernement par intérim a relevé que le lancement officiel des activités du Mois de la santé et de la protection sociale est bien évidemment une approche innovante qui s’inscrit en droite ligne de l’atteinte des objectifs pour un développement durable. Tel est la volonté du président de la Transition, le colonel Assimi Goïta.
54 DÉCÈS POUR 1000
NAISSANCES- Pour le colonel Abdoulaye Maïga, malgré les investissements faits
dans le domaine de la santé, les indicateurs de santé ne sont pas à hauteur de
souhait, témoignent les différentes enquêtes de santé au Mali. En effet, le
taux de mortalité infantile est de 54 décès pour 1.000 naissances
vivantes ; le taux de mortalité infanto-juvénile est de 101 décès pour
1.000 naissances vivantes ; 33 % de naissances ont lieu en dehors d’un établissement
de santé. Seulement 45 % d’enfants de 12 à 23 mois ont reçu tous les vaccins de
base ; 1 sur 3 des enfants de moins de 5 ans ont un retard de
croissance ; seulement 40% des enfants de moins de 6 mois sont
exclusivement allaités au lait maternel et moins de 3 millions
d’indigents sont enrôlés.
Fort de ces constats, le
Premier ministre par intérim dira que de nouvelles stratégies doivent être
envisagées afin de rapprocher les soins des
populations et mieux faire comprendre notre système de santé et de
protection sociale. «C’est ainsi que le gouvernement de la Transition a initié
ce Mois de santé et de la protection sociale à travers le ministère de la Santé
et du Développement social. L’objectif fondamental est de créer un cadre d’échange
et de partage avec l’ensemble des populations en vue d’accroitre l’accès aux
services de santé curatifs, préventifs et promotionnels à travers des activités
spécifiques», a-t-il déclaré.
L’amélioration de la santé des populations demeure une priorité de mon gouvernement, a réaffirmé le colonel Maïga, tout en félicitant la ministre de la Santé et du Développement social pour cette initiative qui offrira un cadre de communication, d’échanges avec les acteurs du système et surtout ceux bénéficiant des prestations en vue de leur permettre de mieux cerner leur rôle et responsabilité. Il a également remercié les partenaires techniques et financiers pour leur accompagnement.
BONNE COMMUNICATION- Pour le chef du gouvernement par intérim, notre système de santé et de protection sociale offre des opportunités pour le plein épanouissement de nos populations. Il a souhaité une bonne communication pour arriver à une observance d’indicateurs à hauteur de souhait.
«à titre d’exemple, avec la communication,
nous pouvons améliorer la gouvernance en nous appuyant sur la redevabilité.
Avec la communication, nous réduirons les retards dans la demande de soins ce
qui réduira forcément le coût de la prise en charge et donc reduira la mortalité
et la morbidité liés aux poids des maladies.
Avec la communication, nous assurerons la prise en charge de nos personnes démunies», a-t-il exhorté, tout en demandant à la presse d’accompagner la belle initiative du Mois de la santé et de la protection sociale pour le bonheur du peuple malien. Cette première édition du Mois de la santé et de la protection sociale est organisée au moment où notre pays s’est engagé à atteindre l’immunité collective par la vaccination contre la Covid-19. À cet égard, le Premier ministre par intérim a invité nos compatriotes à adhérer aux séances de vaccination afin de bouter cette maladie hors du Mali.
Madiba KEÏTA
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