Mossadeck Bally : «Il faut décloisonner l’Afrique et développer les infrastructures»

Économie, infrastructures, partenariat, politique et diplomatie, ce sont, entre autres questions que nous avons abordées avec le patron du groupe Azalaï, qui est un habitué du Forum Medays de Tanger au Maroc

Publié mardi 03 décembre 2024 à 19:53
Mossadeck Bally : «Il faut décloisonner l’Afrique et développer les infrastructures»

L’Essor : Vous êtes le président du groupe Azalaï, groupe hôtelier reconnu sur le continent. Vous êtes ici à Tanger, en habitué des Medays. Vous avez participé à un panel qui était consacré à l’offre marocaine sur une ouverture sur l’Océan atlantique, pour les pays de l’hinterland, notamment les pays continentaux et ceux de l’Alliance des États du Sahel (AES). On a beaucoup parlé de développement et d’intégration. Quel est votre point de vue sur cette offre marocaine ?

Mossadeck Bally : Je salue cette initiative royale marocaine qui est de créer une infrastructure portuaire et routière pour avoir, disons, une autre alternative pour les pays enclavés du Sahel central. Vous savez, moi je suis absolument persuadé que nous devrions accélérer l’intégration du continent. C’est bien qu’on ait maintenant la Zlecaf (Zone de libre-échange continentale africaine), même si en tant qu’investisseur, en tant que chef d’entreprise, j’estime que le rythme est beaucoup trop long. Il y a beaucoup de lourdeur dans l’intégration africaine, mais je pense qu’on n’a pas le choix.

Il faut intégrer ce continent et l’intégration sera d’autant plus facile lorsque nous aurons des infrastructures comme ce que prévoit le Royaume du Maroc, à savoir l’Atlantique avec le port en eau profonde et puis une infrastructure routière de tout premier plan, de tout premier niveau pour aller de ce port-là jusque dans les pays enclavés. Donc, je ne peux que saluer cette initiative, d’autant plus que pendant ce forum, il y a eu beaucoup de panels qui ont parlé de l’intégration africaine, des infrastructures. Je ne peux que saluer ce genre d’initiative et j’espère qu’il y aura de plus en plus ce genre d’initiative qui implique beaucoup de pays parce que je reste convaincu que tout seul, aucun des 54 pays africains ne peut se développer.

Comme l’ont démontré les autres régions du monde avec l’Union européenne qui est partie de six pays, maintenant ils sont 27, ils ont réussi l’intégration parce que le taux de commerce interne est de presque 70%. L’Amérique du Nord avec l’Alena (Accord de libre-échange nord-américain), l’Amérique du Sud avec le Mercosur (Marché commun du Sud), l’Asie du Sud-Est avec l’Asean (Association des nations de l’Asie du Sud-Est). Ça ne peut que passer par une intégration et notamment de nos infrastructures économiques, développer des infrastructures économiques transnationales pour réussir à développer ce continent. Donc, je salue cette initiative et j’espère que nous pourrons très bientôt voir toutes ces infrastructures sortir et pouvoir améliorer le commerce entre nous.

 

L’Essor : Vous avez beaucoup insisté sur les infrastructures comme levier de développement en Afrique…

Mossadeck Bally : Ah oui absolument, je suis persuadé que, disons qu’on réussisse à 100% l’intégration politique, tout ce qu’on veut. Il n’y a plus de barrières tarifaires entre les 54 États, tout se passe bien. Mais le producteur du Mali qui produit et qui veut vendre même à côté au Burkina Faso. Vous connaissez l’état de la route. C’est-à-dire qu’il sera plus facile pour un Chinois de vendre son produit au Burkina qu’un Malien qui produit au Mali et qui doit vendre au Burkina parce que la route est mauvaise. C’est pareil pour la plupart des pays africains. Donc, l’intégration politique, l’intégration économique qu’on appelle de tous nos vœux, ne peut être une réalité que le jour où l’on aura des économies qui seront intégrées parce que les économies pourront échanger entre elles.

Et comment on échange entre nous ? Il nous faut des routes, il nous faut des chemins de fer, il nous faut des ports, il nous faut une connexion aérienne. Tant que nous n’aurons pas cela, l’intégration sera juste sur le papier, dans des foras comme ici. Mais la réalité sera que, puisque ça va être compliqué pour un producteur qui produit au Burkina ou au Mali de vendre au Maroc ou de vendre au Tchad ou de vendre en Tanzanie, pas parce qu’il n’y a pas de marché en Tanzanie mais parce qu’il n’y a pas de route pour y aller, il n’y a pas de chemin de fer pour aller en Tanzanie, il n’y a pas de port ou peut-être le port le plus proche est à 2.000 kilomètres…

 Le producteur chinois produit en Chine, il met sur un bateau, ça vient en Tanzanie et le Tanzanien va consommer un produit fabriqué en Chine. Donc, j’ai beaucoup insisté pendant ce forum sur les infrastructures et notamment mutualiser les infrastructures, sortir, je dirais, de nos souverainismes un peu étriqués où les décideurs politiques pensent qu’il faut garder certaines prérogatives au niveau des États. Moi je suis pour le décloisonnement de l’Afrique, je suis pour une Afrique intégrée.

N’oublions pas qu’il y a six siècles, l’Afrique était intégrée, on était un continent. Il a fallu quatre siècles d’esclavage et deux siècles de colonialisme pour que nous soyons désintégrés et qu’aujourd’hui nous ayons 54 états. Donc, je pense que notre devenir économique, notre devenir tout court, ce continent ne peut que passer par le développement d’infrastructures régionales, sous-régionales, continentales.

Il y a 600 millions d’Africains qui n’ont pas accès à l’électricité. On a un seul barrage, le barrage d’Inga qui peut résoudre ce problème. Faisons du barrage d’Inga une infrastructure africaine. En plus, lorsqu’on dit que c’est une infrastructure africaine, c’est plus facile de mobiliser des financements que si on dit que c’est un seul pays qui doit garantir le remboursement de cette dette qui est colossale. Aucun pays seul ne peut mobiliser une dette pour faire un barrage comme Inga. Faisons cette fameuse autoroute qui va de la Tunisie jusqu’en Afrique du Sud et jusqu’au Cap, les deux caps pour lier les deux caps. Mais pour ça, il faut des centaines et des centaines de milliards de dollars.   

Aucun pays seul ne peut les mobiliser. Mais si on dit que c’est une autoroute africaine qui appartient à tout le continent et tous les États de l’Afrique vont garantir le remboursement de la dette et on peut même le faire en PPP (partenariat public-privé), la formule avec péage. Donc, il y a même des privés qui peuvent le financer et c’est par péage, vous prenez l’autoroute.

Si vous quittez la Tunisie et vous sortez en Libye, vous payez au péage. Si vous quittez la Libye, vous sortez au Niger, vous payez au péage. Mais ça se finance tout seul. Donc, en tant qu’investisseur, en tant qu’un praticien du développement économique, je vois l’impact qu’une infrastructure, sur mes entreprises. Je ne peux que parler d’infrastructures et vraiment demander aux décideurs politiques de sortir un peu des souverainismes un peu étriqués, surtout sur le plan économique et d’ouvrir l’Afrique à des investissements transfrontaliers, à des infrastructures transfrontalières pour développer nos pays.

Si je reviens à notre pays, le Mali, le port le plus proche du Mali, c’est Conakry, c’est à 900 kilomètres. Dakar est à 1.200, Abidjan à 1.200. Mais pourquoi on n’utilise pas Conakry comme on utilise Dakar ou à Abidjan ? Simplement parce qu’il n’y a pas d’infrastructure routière. Le jour où on aura une autoroute deux fois trois voies ou deux fois quatre voies avec un port à eau profonde à Conakry ou sur la côte guinéenne ou le chemin de fer… ce jour-là, je pense que 90% du trafic malien passera par la Guinée-Conakry. Voilà un exemple concret de ce que peut apporter une infrastructure qui va appartenir aux deux pays. Et encore une fois, le gouvernement malien, le gouvernement guinéen, ils n’ont même pas besoin d’aller s’endetter auprès de la Banque africaine de développement (BAD), de la Banque islamique de développement (BID) pour faire ça.

Ils peuvent simplement faire un bon cahier de charges qui est drafté par de très bons avocats qui connaissent ce métier du PPP (Partenariat Public Privé). Vous allez avoir une dizaine, une quinzaine de grosses entreprises qui vont vouloir construire, l’exploiter, se faire rembourser une fois qu’ils ont fait son remboursement. Peut-être sur 10, 15 ou 20 ans, l’infrastructure devient la propriété des deux États. Il y a tellement de solutions pour développer nos infrastructures, mais il faut que nos décideurs politiques acceptent justement de mutualiser, de se mettre ensemble parce qu’individuellement, aucun de nos États n’a les moyens de développer ces infrastructures.

 

L’Essor : Malgré ce tableau peu relisant, et en attendant, le groupe Azalaï continue à séduire. Le label qui est malien, africain est vanté jusqu’ici au Medays de Tanger. C’est quoi le secret d’Azalai ?

Mossadeck Bally : Le secret c’est d’y croire, c’est de ne jamais se décourager, c’est d’être résilient. Je pense que ma mission sur cette terre, c’est justement de prendre des risques, d’investir. Nous venons d’ouvrir il y a un an notre unité à Dakar, Azalaï Hôtel Dakar, où on a investi 30 milliards de Fcfa. Nous avons fini les travaux de rénovation et d’extension d’Azalai Hôtel Ouagadougou, où on a investi 20 milliards de Fcfa.

Nous continuons nos autres projets en Guinée-Conakry, au Niger, au Cameroun, au Mali où nous sommes en train de rénover nos hôtels. Moi j’y crois, je pense que l’Afrique a besoin d’investissements. Je l’ai dit pendant le panel, je pense que notre problème numéro un pour tous les pays africains, c’est que nous ne créons pas suffisamment d’emplois. Et en même temps, nous avons une démographie qui est vigoureuse. 1,5 milliard d’Africains aujourd’hui, 2,5 milliards dans moins de 25 ans. 70% est jeunes.

Mais où sont les emplois ? Il n’y en a pas assez. C’est pour ça qu’on voit les groupes armés terroristes prospérer, parce que c’est tellement facile pour eux de recruter. Ils ont en face d’eux une jeunesse qui est désœuvrée, ou alors ils veulent aller en Europe ou en Amérique et ils ont neuf chances sur dix de mourir dans le désert ou en Mer méditerranée, simplement parce qu’il n’y a pas de perspective économique pour cette jeunesse qui est là en train de mourir à petit feu.

C’est ça qui amène aussi les crises politiques, les crises institutionnelles. Donc vraiment, pour répondre à votre question, ce qui me motive, c’est que je reste absolument persuadé que c’est par l’économie, c’est par l’investissement, c’est par la création d’emplois pour ces dizaines de millions de jeunes qui arrivent chaque année sur le marché du travail en Afrique. C’est par cela que nous allons pouvoir stabiliser nos pays, amener de la sécurité, de la stabilité et finalement du développement économique et social. J’ai coutume de dire que l’on ne peut juger une politique publique qu’à l’aune du résultat que cette politique publique a sur la création de richesses, de valeurs et notamment d’emplois.

 

L’Essor : Vous êtes un homme de l’économie. Ici à la 16è édition du Forum Medays, on sait que la diplomatie, la politique ne peuvent pas aller sans l’économie et si on parle de résilience, de souveraineté à l’aune de l’équilibre mondial, qu’est-ce que vous en pensez ?

Mossadeck Bally : Oui, en fait, on a défini ce que c’est que le souverainisme. Le souverainisme, ça ne veut pas dire se replier sur soi-même. Le souverainisme, ça veut simplement dire que les états souverains ont le droit de choisir leur politique économique, leur diplomatie et que lorsque ces choix sont faits, ils doivent être respectés. Maintenant, ces États aussi doivent savoir qu’aujourd’hui, nous sommes dans un monde globalisé et que nous sommes interdépendants. Nous avons nos indépendances, nous avons nos souverainetés, mais nous sommes inters indépendants.

Même le pays le plus puissant de la planète qui produit le tiers de la richesse annuelle mondiale, à savoir les États-Unis d’Amérique, ils ont besoin du reste du monde et ils sont dans des organisations telles que l’Alena, comme j’ai dit, qui est l’organisation entre le Canada, les États-Unis et le Mexique. Donc, nous sommes interdépendants. Nos décisions sont des décisions souveraines et ce sont des décisions qui doivent être respectées, mais il ne faut pas simuler ça en un repli sur soi, parce que comme je viens de vous le dire, pour que le Mali puisse avoir des infrastructures économiques de qualité, il faut que le Mali parle avec ses voisins, il faut que le Mali puisse développer ses infrastructures avec les voisins.

Et donc, si on fait cela et qu’on est résilient, c’est-à-dire qu’on n’abandonne jamais, comme moi je suis un entrepreneur résilient, malgré les difficultés, je continue quand même à investir dans nos pays, sur le continent africain, les États aussi doivent être résilients, continuer à améliorer leurs politiques publiques, continuer à améliorer le Doing business, c’est-à-dire investir sur l’environnement des affaires, pour attirer non seulement des investisseurs nationaux, mais des investisseurs étrangers.

Parce qu’à la fin de la journée, les gouvernements sont jugés sur leur capacité à créer, à mettre en place un environnement qui conduit justement à la création de richesses et d’emplois pour leur jeunesse. C’est sur ça que les gouvernements sont jugés. Donc, souverainisme, parce que chaque pays est indépendant, chaque pays choisit sa politique économique, sa diplomatie, et ça, ça doit être respecté, mais aussi interdépendance entre ces États souverains.

Propos recueillis par

Alassane Souleymane

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