Les membres du Collège de l’Autorité indépendante de gestion
des élections (AIGE), avec à leur tête Me Moustapha Cissé, ont été installés
officiellement, hier, dans leur fonction par le président de la Transition, le
colonel Assimi Goïta dans la salle des banquets du palais de Koulouba. C’était
en présence du Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, du président du Conseil
national de Transition, le colonel Malick Diaw, et de plusieurs membres du
gouvernement et des présidents des différentes institutions de la République.
Créée par la loi 2022-019 du 24 juin 2022, l’AIGE a pour mission principale l’organisation et la gestion de toutes les opérations référendaires et électorales. Nommés par le décret n°2022-0609/PT-RM du 12 octobre 2022 pour un mandat de 7 ans non renouvelable, les 15 membres de cet organe ont prêté serment devant la Cour suprême le 20 octobre 2022.
INSTABILITÉ POLITIQUE CHRONIQUE- Par cette installation, le
président de la Transition a fait savoir que c’est une autre étape de la marche
résolue du peuple malien vers la refondation de l’État. En effet, a-t-il ajouté,
il s’agit de la cérémonie d’installation des membres de l’organe qui aura désormais
la responsabilité des élections dans notre pays. Il a indiqué ensuite que la création
d’un organe unique de gestion des élections était une demande forte de la
classe politique. Et les Assises nationales de la refondation (ANR) l’ont également
retenu parmi les recommandations.
Ces dernières années ont été marquées au Mali par des crises
post-électorales qui ont créé une instabilité politique chronique, a rappelé le
colonel Assimi Goïta. «Ceci a engendré une situation de crise socio-politique
permanente dont les conséquences ont été désastreuses pour notre système
démocratique», a-t-il fait remarquer,
affirmant que ce système était cité au début
comme un modèle de démocratie en Afrique. Convaincu que les élections
constituent la seule voie pour accéder aux fonctions politiques, le président
de la Transition a soutenu que c’est à travers les élections que se met en
place une procédure de décision politique inclusive dans un État.
À ce propos, le colonel Goïta a souligné que les élections permettent à tous les citoyens, quelle que soit leur origine sociale, de prendre part directement ou indirectement à la prise de décision qui engage la vie de la nation. Aussi, a-t-il dit en substance, les élections doivent être organisées de manière transparente afin que les résultats des scrutins reflètent les votes des citoyens. Le chef de l’état a indiqué que c’est à cet impératif que répond la création de l’AIGE. Laquelle s’articule autour de la gestion du fichier électoral, de la confection, de l’impression et de la remise des cartes d’électeur. Mais aussi du suivi de la campagne électorale, du déroulement des opérations de vote, du dépouillement des bulletins de vote, de la centralisation et de la proclamation des résultats provisoires.
INCLUSIVITÉ- C’est au regard de son importance décisive pour
le processus électoral que le choix a été fait de donner un caractère inclusif à
cet organe à travers une composition faisant intervenir les pouvoirs publics,
les partis politiques et la société civile, a expliqué Assimi Goïta. «L’organisation
d’élections libres et transparentes est une exigence du peuple malien. C’est la
condition sine qua non de la stabilité politique à laquelle nous aspirons tous»,
a souligné le chef de la Transition, ajoutant que cela sera aussi le
couronnement des réformes politiques et institutionnelles. L’objectif recherché,
selon lui, est de régénérer «notre système global de gouvernance».
Pour le président Goïta, la refondation de l’État dont
plusieurs axes sont en cours de réalisation requiert l’engagement des
Maliens. «Ceci est l’esprit de Mali Kura que nous sommes en train de bâtir
avec fermeté pierre par pierre», a laissé
entendre le chef de l’État. Pour sa part, le président de l’AIGE a assuré que son équipe
entend accomplir avec responsabilité les missions assignées à l’organe. Me
Moustapha Cissé reste persuadé du rôle et de la place de l’AIGE dans la
construction du Mali de demain qui sortira d’élections transparentes, crédibles
et acceptées de tous.
S’adressant aux partis politiques, il dira que son
service sera aussi exigeant à l’endroit de tous les acteurs du processus électoral
pour un respect scrupuleux de ses prérogatives légales. À l’état, le président
de l’AIGE a demandé de mettre les moyens à disposition pour l’atteinte des
objectifs, dans le temps imparti. C’est pourquoi, il a insisté sur
l’actualisation des données de l’état civil en harmonie avec le fichier électoral
en vue de la confection des cartes d’identité biométriques. Et cela en adéquation
avec la nouvelle réorganisation territoriale.
Namory KOUYATÉ
Rédaction Lessor
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