L’Essor : Êtes-vous satisfaite du déroulement de la compétition ?
Aya Pouye : Bien sûr. Je salue cette belle initiative du Mali qui contribue au renforcement des liens d’amitié entre les pays. Cette compétition est la bienvenue après la pandémie de la Covid-19. Du point de vue sportif, nous avons assisté à une belle compétition et découvert des jeunes talents qui, si on arrive à les suivre et à les encadrer, seront de très grands basketteurs.
L’Essor : Que peut-on faire justement pour bien suivre ces talents ?
Aya Pouye : Ce qui serait intéressant, c’est d’organiser beaucoup de tournois de ce genre. Il faut surtout que ces tournois soient annuels et rotatifs. Les jeunes auront ainsi l’occasion de s’affronter régulièrement. Il faudra également les suivre sur le plan de la santé, puisqu’ils sont jeunes.
L’Essor : Quel sera le rôle de la Zone II dans ce projet ?
Aya Pouye : L’organisation de ce genre de compétition est dévolue aux fédérations. La zone ne peut pas organiser les compétitions sans l’aval des fédérations. Le rôle principal de la Zone II est d’accompagner et soutenir les fédérations pour leur permettre de suivre et d’encadrer les jeunes.
L’Essor : Peut-on savoir les grandes lignes du programme d’activités de la Zone ?
Aya Pouye : L’activité primordiale, c’est d’abord réunir les huit pays de la Zone afin qu’ils soient compétitifs. Après, il y aura le développement que nous allons amorcer.
Par développement, il faut comprendre la formation des cadres, c’est-à-dire les arbitres, les entraîneurs, les médecins, etc. Il est nécessaire de leur apporter une bonne formation, parce que ce sont des maillons importants dans le développement du basket-ball africain. Nous envisageons aussi de mettre l’accent sur le mini-basket-ball et les tournois des jeunes. C’est à partir de là qu’on peut avoir un basket-ball local fort.
Propos recueillis par
Seibou Sambri KAMISSOKO
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