La problématique de rémunération dans le secteur privé est un casse-tête dans le monde du travail. La question a fait hier, l’objet d’échanges au sein de l’atelier III de la conférence sociale dont la clôture est prévue pour le samedi 22 octobre 2022. Ce sujet relevant de la thématique sur la gestion des carrières et politique de rémunération, a été présenté par Réné Komlan, membre du Conseil national des bureaux de placement payant et entreprises de travail temporaire du Mali (Conabem). Dans son exposé, il a expliqué que la rémunération est une contrepartie aux efforts que l’employé apporte à l’entreprise en termes notamment de compétences. À l’en croire, la politique de rémunération consiste à dépasser la simple définition d’une grille de salaires. Selon lui, il s’agit de penser une réelle stratégie salariale, simple à comprendre, évolutive et adaptable aux changements environnementaux.
Réné Komlan a indiqué que les enjeux de la rémunération portent sur la motivation des salariés, la conformité légale des salaires pratiqués et la compétitivité. Et d’ajouter que les principes et fondements de rémunération doivent prendre en compte le respect du Salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig) et de l’égalité de rémunération. Le membre du Conabem a relevé qu’en dehors du Smig, le premier mode d’établissement de la rémunération des travailleurs est celui prévu par les conventions collectives de travail. Cet accord, selon lui, est relatif aux conditions de travail entre d’une part, les représentants d’un ou de plusieurs syndicats des travailleurs et d’autre part, d’une ou de plusieurs organisations syndicales d’employeurs ou tout autre regroupement d’employeurs ou d’un ou de plusieurs employeurs pris individuellement.
Vingt-six conventions collectives- Au Mali, a-t-il précisé, 26 conventions collectives sont en vigueur dont neuf ont été adoptées avant 1960. Celles-ci concernent notamment les ouvriers boulangers de Bamako, les entreprises du bâtiment et les travaux publics, les travailleurs du secteur du commerce, la métallurgie, les industries et de la mécanique ainsi que les industries alimentaires. Réné Komlan a souligné la nécessité de réviser ces accords. En outre, il a évoqué que les difficultés rencontrées dans la négociation de ces conventions sont liées au manque de culture de négociation de certains chefs d’entreprise, la négligence des acteurs et l’inexistence de groupements professionnels ou de syndicats de travailleurs dans certains secteurs.
Les représentants du Conseil national du patronat du Mali (CNPM), Sékou Konaté et Issa Sidibé font partie des participants. Le chargé des mines au niveau du CNPM, Sékou Konaté, a assuré qu’en terme de rémunération au niveau du privé, le secteur des mines est le mieux encadré et le plus structuré. «Nous avons signé récemment un accord qui a donné satisfaction au syndicat des travailleurs des mines», a-t-il rappelé. Avant d’ajouter que le CNPM va toujours encourager les initiatives visant à remédier aux problèmes du secteur privé qui est primordial pour le développement de notre pays.
Quant au directeur régional du travail de la Région de Douentza, Moctar Konaté, il a expliqué que la convention collective du commerce qui régit au moins trois millions de travailleurs date de 1956. Selon lui, elle constitue un gros problème parce qu’une personne peut être recrutée dans une catégorie bien donnée et y faire toute sa carrière professionnelle. Sauf si l’État fait une augmentation de la grille salariale, a-t-il estimé. Il a ajouté que ce secteur manque d’une organisation d’employeurs et de travailleurs qui peuvent négocier pour la revalorisation des salaires. Moctar Konaté a également déploré l’absence d’avancement permettant de relever le salaire au niveau de cette branche. Une fois encore, la ministre Mme Diawara Aoua Paul Diallo a assisté à la session pour rassurer les participants de son accompagnement.
Mohamed DIAWARA
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