C’était au
cours d’une cérémonie, présidée, le 3 août dernier dans la salle d’audience de
la Cour d’appel de la région, par le vice-président de la Cour suprême, Moussa
Diarra. On notait la présence d’une forte délégation du ministère de la Justice
conduite par son secrétaire général, Dr Aboubacar Sidiki Diarrah, et du
directeur de cabinet du gouverneur de Kayes, Amadou Dicko.
Les magistrats Amadou Moro, premier président
de la Cour d’appel de Kayes, et Housseini Traoré, procureur général au sein de
la même juridiction, ont été installés dans leurs fonctions. Le but est de
rendre visibles ces magistrats et de promouvoir une justice de proximité. Les
deux cadres ont symboliquement reçu leurs insignes et robes des mains du
directeur national de l’administration judiciaire, Bakari S. Coulibaly.
«L’affectation et la nomination d’Amadou Moro
et Housseini Traoré sont le fruit des efforts inlassables des intéressés, dont
l’abnégation à la tâche et le sens du devoir sont de notoriété publique», a
commenté le vice-président de la Cour suprême.
Ces deux magistrats ont la particularité
d’avoir en commun le même mois de naissance et dans la même Région de Mopti. Le
désormais président de la Cour d’appel de la Cité des rails a vu le jour en
1967 et son cadet un an après. Magistrat de l’ordre judiciaire, de grade
exceptionnel, Amadou Moro est titulaire d’une maîtrise en droit de l’École
nationale d’administration (ENA), série sciences juridiques, obtenu en 1992 et
d’un diplôme de l’Institut national de formation judiciaire (INFJ), promotion
1995-1997. Il occupe le poste de premier président de la Cour d’appel de Kayes
suivant le décret n°2021-154/PT-RM du 10 mars 2021.
Housseini Traoré est aussi un magistrat de l’ordre judiciaire, grade exceptionnel. Il est détenteur d’une maîtrise en droit de l’ENA, décroché en 1993 dans la série sciences juridiques, puis d’un diplôme de l’INFJ, promotion 1995-1997. De 2020 à 2023, il était substitut général près la Cour d’appel de Bamako.
Cette cérémonie est prévue par les
dispositions de l’article 13 de la loi n°0037 du 15 juillet 2011 et de
l’article 26 alinéa 2 de la loi n°61-55 AN-RM du 15 mai 1961, tous portant organisation
du pouvoir judiciaire au Mali.
«La cérémonie solennelle consacre le renouveau
de l’institution judiciaire de notre pays. Cette auréole est le fruit d’un
travail de titan mené par le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Mamadou
Kassogué, qui a sollicité et obtenu de la Cour suprême la présidence de cette cérémonie
solennelle d’installation des chefs de juridictions et de parquets des trois
Cours d’appel du Mali. Cette solennité avait disparu de nos pratiques depuis
1961», a expliqué Housseini Traoré. Il a plaidé pour une reconstruction du
palais de justice de Kayes qui regroupe la Cour d’appel, le Tribunal de grande
instance, le Tribunal du commerce et celui administratif.
Pour le président de la Cour d’appel de Kayes,
le cérémonial rappelle l’importance de la justice qui, selon Portalis, est la
première dette de souveraineté. Le premier président est donc un juge nourri de
culture juridique, vigilant et exigeant sur l’indépendance et l’impartialité
des magistrats, et surtout toujours guidé par cet impératif de rendre une
justice humaine et de qualité dans une région en proie à des problèmes liés à
l’environnement, aux litiges fonciers et à l’esclavage par ascendance. Et le
parquet général est une passerelle indispensable entre le juge et le citoyen,
dont la mission consiste à éclairer le juge et à lui apporter des éléments extérieurs
essentiels.
«Redonner à notre institution sa crédibilité
doit être la priorité de tous à quelque niveau qu’il officie. Si la
satisfaction des moyens matériels et humains nécessaires à son fonctionnement
relève des décisions et de choix politiques, elle ne suffira pas à elle seule à
nous permettre de gagner la confiance de nos concitoyens», a estimé Amadou
Moro.
«Nous sommes venus présenter ces nouveaux cadres aux populations pour prouver le modernisme et la proximité de la justice malienne. Tous ces magistrats réclament une justice de rigueur, de qualité. L’institution se veut respectueuse en rendant la justice à tout le peuple. La justice fait sa mue lentement, mais sûrement à travers des réformes en cours», a déclaré à la presse Dr Aboubacar Sidiki Diarrah.
Après Bamako et Kayes, une autre cérémonie similaire est prévue à la Cour d’appel de Mopti.
Bandé Moussa SISSOKO / AMAP - Kayes
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