Le Secrétariat exécutif régional du Haut conseil national de lutte contre le VIH-Sida (HCNLS) a respecté une tradition bien établie depuis des lustres, en organisant, jeudi dernier au Carrefour des jeunes de Kayes, la cérémonie commémorative de la Journée mondiale de lutte contre le Sida et qui consacre aussi à Kayes le lancement des activités du mois décembre, dédié à la lutte contre cette pandémie dans notre pays. C’était sous la présidence du conseiller à la sécurité et à la protection civile du gouverneur, le Colonel Adama Bamba.
Le VIH/Sida représente un réel problème de santé publique à l’échelle planétaire, malgré quarante années de lutte acharnée pour débarrasser l’humanité de cette pandémie. C’est pourquoi, le Mali a décidé en 1988 de dédier, en plus de la Journée du 1er décembre, tout le mois de décembre à la lutte contre cette pandémie.
Cette célébration offre l’occasion aux autorités de rappeler leur engagement dans la lutte contre cette pandémie qui constitue une véritable menace pour la croissance et le développement économique. Mais aussi de manifester la solidarité agissante de la nation tout entière à l’égard des personnes infectées ou affectées par le virus du Sida.
Le
conseiller du gouverneur a souligné ceci : «Dans un contexte
internationale dominé par les atermoiements, le cynisme et le repli sur soi,
notre pays fait le pari de se focaliser sur ses propres moyens, c’est-à -dire
compter sur nos propres forces en privilégiant le financement endogène et
souverain de ses programmes de lutte contre le VIH et le Sida. D’où le thème de
cette édition intitulé : «Surmonter les perturbations, transformer la
riposte au Sida».
L’ONU/Sida estime que l’aide sanitaire devrait chuter de 30 à 40% cette année par rapport à 2023. «Ce thème vient souligner l’impact négatif des réductions de financement des donateurs internationaux sur la riposte au Sida d’une part, et mettre en valeur la résilience des pays et des communautés qui se mobilisent pour protéger les acquis et faire progresser la riposte contre le VIH, d’autre part», a expliqué le Colonel Adama Bamba.
Cette année, constate avec amertume le conseiller du gouverneur, la riposte mondiale contre ce fléau a subi son revers le plus important depuis des décennies en raison de la baisse brutale des financements internationaux aux programmes de lutte contre le Sida. Et de déplorer cette crise financière qui a provoqué une onde de choc dans nos pays et a plongé la riposte contre la pandémie dans la tourmente. Cela, avec des perturbations massives de la prévention du VIH et des services communautaires, en particulier pour les populations les plus vulnérables.
Cependant, l’État, Les partenaires techniques et financiers et les communautés ont conjugué leurs efforts pour faire passer le taux de prévalence de 1,7% en 2001 à 0,76% cette année. Au Mali, la compilation des données issues des différents programmes au niveau national montre une évolution contrastée de l’épidémie au cours de la période 2010-2024.
«Si les progrès sont indéniables, la persistance de nouvelles infections parmi les enfants et les adolescents révèle la nécessité d’intensifier les efforts de prévention et de communication ciblée». Pour surmonter certains défis liés aux problèmes socio-économiques, a estimé le secrétaire exécutif régional du HCNLS de Kayes, Dr Soumana Traoré.
D’après les statistiques, la tranche d’âge de 0-4 ans concentre encore une part non négligeable des nouvelles infections, malgré les avancées thérapeutiques et la généralisation du traitement antirétroviral. Selon les estimations, notre pays comptait 111.127 personnes vivant avec le VIH dont 62,2% de femmes et 8,3% d’enfants.
Bandé Moussa SISSOKO / AMAP - Kayes
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