La 3è session du conseil d’administration du Centre pour le
développement du secteur agroalimentaire (CDA) s’est tenue hier dans les locaux
du ministère de l’Industrie et du Commerce. L’ouverture des travaux de cette séance
consacrée essentiellement à l’examen et à l’adoption des documents soumis à
l’appréciation des administrateurs, a été présidée par le chef dudit département,
Mahmoud Ould Mohamed. C’était en présence du directeur du Centre pour le développement
du secteur agroalimentaire, Almaimoune Ag Alhassane et d’autres
administrateurs.
Les documents examinés se rapportaient au procès-verbal et à
l’état d’exécution des recommandations de la deuxième session ordinaire du
conseil d’administration. Ils étaient relatifs aux rapports d’exécution du
budget et des activités 2021. Les administrateurs ont également adopté les projets
de programme annuel des activités et le budget de 2022.
D’entrée de jeu, le ministre Mahmoud Ould Mohamed a précisé que le développement du secteur agricole au Mali devrait non seulement permettre de contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire mais aussi de soutenir la dynamique du secteur secondaire en fournissant les matières premières de base nécessaires à ses activités.
Les questions de valorisation, de transformation, de commercialisation et d’exportation des produits agricoles sont au centre des préoccupations des politiques de développement agricole et industriel de notre pays, a souligné le ministre de l’Industrie et du Commerce. À cet égard, il a indiqué que le dispositif institutionnel dispose d’importants atouts, à savoir l’existence d’un grand potentiel de production pour les matières premières agricoles, d’une forte demande nationale en produits agroalimentaires qui est couverte à plus de 70% par les importations. S’y ajoutent, selon lui, l’amélioration du climat des investissements et la présence d’organisations professionnelles du secteur agroalimentaire.
Le directeur du Centre pour le développement du secteur
agroalimentaire a, pour sa part, souligné que les activités phares proposées
portent sur l’opérationnalisation d’un atelier moderne de transformation de
fruits et de légumes dans la Région de Ségou, la mise en place d’une centrale
de stock d’emballages, l’impression de l’annuaire des opérateurs du secteur
agroalimentaire et le renforcement des capacités des entrepreneurs
agroalimentaires.
«Les stratégies d’amélioration s’articulent autour des attentes telles que la maîtrise des techniques améliorées de la transformation des produits agricoles et les modules de gestion d’entreprise. Ainsi que l’augmentation de la consommation intérieure des produits locaux transformés», a argumenté Almaimoune Ag Alhassane.
Parlant des problèmes qui font obstacles à l’aboutissement des objectifs, le directeur du CDA a noté, entre autres, les difficultés d’accès au financement, le coût excessif de l’énergie. S’y ajoutent l’insuffisance des structures de contrôle et de certification aux normes et le manque d’équipements appropriés.
Kadiatou OUATTARA
Rédaction Lessor
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