Ce qui représente
un taux de réalisation de 100,89% et un écart absolu positif de 8,805 milliards
de Fcfa. Un exploit remarquable, d’autant plus qu’il intervient dans un
contexte particulièrement difficile. Notre pays connaît en effet une crise
sécuritaire, à laquelle s’est greffée la crise sanitaire liée à la Covid-19
dont les effets pervers n’épargnent aucun secteur d’activité.
L’économie nationale
a été davantage corsetée par les sanctions imposées par la Communauté
économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et l’Union économique et
monétaire ouest-africaine (Uemoa). Ces facteurs, faut-il le rappeler, avaient
amené la DGI à revoir ses prévisions à la baisse, qui ont été ramenées à
986,940 milliards de Fcfa dans la loi de finances rectificative de 2022 alors
que la structure tablait initialement sur un peu plus de 1.061 milliards de
Fcfa.
C’est donc dans un
environnement défavorable que l’administration fiscale a pu réaliser, voire
dépasser les objectifs de recettes fixés par les autorités de la Transition.
Cette performance a été tirée, en grande partie, par les impôts indirects avec
un taux de réalisation de 104,42%, dû à la bonne tenue de la Taxe sur la valeur
ajoutée (TVA) (109,02%) et à l’apurement des restes à recouvrer (RAR). Une note
de la Direction de la planification, des études et du suivi (DPES-DGI) souligne
les efforts importants déployés en matière de gestion des RAR au cours de
l’exercice 2022. Il s’agit notamment du renforcement en moyens matériels et
financiers des structures en charge du recouvrement, de l’opérationnalisation
de la Cellule d’appui au recouvrement et de la mise en place de trois brigades
spéciales chargées de l’apurement des RAR.
Aussi, les droits d’enregistrement
et de timbre ont-ils connu un dépassement de 206 millions de Fcfa par rapport à
leurs prévisions fixées à 31 milliards de Fcfa, soit un taux de réalisation de
100,66%. Cette belle performance atteste l’efficacité et l’efficience des stratégies
que la Direction générale des Impôts, plus grande pourvoyeuse de recettes,
déploie au quotidien pour renflouer les caisses de l’État. Egalement, ce bilan
en dit long du sens du devoir des entreprises et autres contribuables qui,
malgré les difficultés, s’acquittent correctement de leurs impôts.
Pour l’exercice 2023, les prévisions de recettes s’élèvent à 1.166,77 milliards de Fcfa. Un objectif qui ne sera atteint qu’avec l’implication de tous. Comme l’a rappelé le directeur général des impôts, Mathias Konaté, dans le n°36 de la revue de sa structure, «payer l’impôt, c’est participer à la prise en charge des dépenses publiques, c’est une façon d’affirmer et d’afficher son appartenance à la nation». En d’autres termes, payer l’impôt, c’est contribuer à la sauvegarde de la souveraineté nationale, «puisque le déséquilibre entre les recettes et les dépenses de l’État est de nature à maintenir la dépendance du pays envers l’aide extérieure».
Source :
Direction de la Planification,
des Études et du
suivi (DPES-DGI)
Rédaction Lessor
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