Une vue du présidium à l’ouverture des travaux
La rencontre regroupe
les directeurs d’académies d’enseignement (DAE), des Centres d’animation
pédagogique (CAP), les représentants des syndicats d’enseignants. Il y a aussi
les agents du département de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
scientifique et de celui de l’Entreprenariat, de l’Emploi et de la Formation
professionnelle, ainsi que les représentants de la société civile et des Partenaires
techniques et financiers (PTF).
La revue sectorielle
conjointe est un exercice annuel
organisé par le gouvernement, les responsables des départements ministériels de
l’éducation et de la formation professionnelle et les partenaires techniques et
financiers. Elle a pour objectifs de
poursuivre l’examen des performances desdits secteurs, de créer un cadre de
dialogue social, constructif et de formuler des recommandations.
Au cours des
travaux, les participants vont évaluer la troisième année de mise en œuvre du
Programme décennal de développement de l’éducation et de la formation
professionnelle (Prodec 2), 2è génération. Ils doivent aussi se prononcer sur
les performances des trois secteurs, les projets-programmes, le rapport annuel
de performance (RAP), mais aussi sur l’état d’avancement de la mise en œuvre
des politiques nationales. Le renforcement de la gouvernance du système
éducatif, sa résilience face aux crises multidimensionnelles, les réformes
curriculaires (Curriculum bilingue, approche par compétence,
Licence-Master-Doctorat (LMD) seront aussi au cœur du débat. En d’autres
termes, les forces et les faiblesses seront évoquées.
La Cellule de
planification et de statistique du secteur de l’éducation (CPS) du ministère de
l’éducation nationale, sous la supervision du conseiller technique, chargé du
partenariat, Ismaïla Berthé, est la cheville ouvrière de l’organisation
matérielle de la revue. Celle-ci s’inscrit en droite ligne de la volonté de
refondation qui exige de doter notre pays d’un système éducatif de qualité,
inclusif et équitable.
Le directeur général de la CPS du ministère de
l’éducation nationale, Dr Diakalia Koné, a rappelé que l’année scolaire
2019-2020 a été émaillée de soubresauts, notamment les multiples grèves des
syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 et la crise
sociopolitique. Et d’ajouter que l’année 2021 a connu des apaisements sur le
plan social, mais aussi politique, avant de dire que le secteur de l’éducation
a connu des performances.
À titre d’illustration, le taux d’exécution des
activités était 72,6% en 2020 contre 80,7% en 2021. Il a aussi reconnu le recul
au niveau des investissements. Ceux-ci sont passés de 70,7 % en 2020 à 49%. Il
a également posé un diagnostic sans complaisance des forces et faiblesses de
notre système éducatif.
La cheffe de file des
PTF et représentante de l’Unicef au Mali, Mme Andréa Berther, a félicité le
gouvernement pour le bon déroulement de l’année scolaire et universitaire, mais
aussi la bonne organisation des examens de fin d’année scolaire. Les PTF,
assure-t-elle, réitèrent leur disponibilité et accompagnement à poursuivre et à
consolider leurs acquis pour l’éducation et une formation de qualité de tous
les enfants maliens.
Kinane Ag Gadéda a
souligné que la volonté de la refondation de l’état exige de notre système
éducatif de doter chaque citoyen malien de capacités lui permettant de jouer
pleinement son rôle dans la construction du Mali kura (nouveau Mali), tant
souhaité. «Pour cela, il nous faut relever les principaux défis liés à l’accès,
à la qualité du système d’enseignement et d’apprentissage», a-t-il dit. Et de
conclure que l’espoir est permis avec le soutien constant du président de la
Transition et du Premier ministre.
Rappelons que le gouvernement a réhabilité près de 2.000 salles de classe et adopter des textes de création de trois nouvelles universités à Sikasso, Gao et Tombouctou. En plus, il y a eu la formation de plus de 6.000 jeunes à travers les unités mobiles et l’alphabétisation de plus de 16.000 jeunes.
Sidi WAGUE
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