Environ 35 pour cent des
plus grandes villes de la planète sont bâties dans des zones arides. C’est le
cas de mégapoles comme Le Caire, Mexico et New Delhi. Au total, elles
comptent plus de deux milliards d’habitants et 90 pour cent d’entre elles
se trouvent dans les pays en développement.
D’après le rapport
sur les forêts et le verdissement urbains dans les zones arides, ces
villes tentaculaires et densément peuplées sont confrontées à un risque élevé
de crise sociale, environnementale et économique à mesure qu’elles s’étendent.
Devenant de plus en plus chaudes et polluées, et leurs ressources naturelles
peu abondantes et leurs infrastructures modestes étant soumises à une pression
croissante, ces villes font désormais partie des lieux les plus vulnérables au
monde face aux chocs externes dus aux phénomènes météorologiques extrêmes liés
au changement climatique.
«On a constaté que le fait de préserver les arbres et d’en planter de nouveaux dans ces villes avait un effet extrêmement bénéfique sur les conditions de vie et la santé des habitants», a déclaré Zhimin Wu, Directeur de la Division des forêts de la FAO. «Cela est possible même avec les quantités d’eau très limitées disponibles dans ces zones.»
DES SOLUTIONS
NATURELLES-Actuellement, plus de la moitié de la population mondiale vit dans
des villes et 95 pour cent de la croissance urbaine enregistrée d’ici à
2050 devrait avoir lieu dans les pays du Sud. L’étude montre comment les crises
que les villes des zones arides sont susceptibles de connaître au cours de leur
croissance peuvent être mises à profit pour améliorer la durabilité, la santé
et le bien-être des populations et réduire l’incidence de l’urbanisation sur la
biodiversité et l’environnement. «Les stratégies en matière de foresterie et de
verdissement urbains doivent encore être pleinement intégrées dans le
développement urbain de nombreuses villes des zones arides», a déclaré
Simone Borelli, Forestier à la FAO.
«Le rapport apporte la preuve
irréfutable que ces initiatives, si elles sont planifiées et gérées
correctement, peuvent contribuer dans une large mesure à renforcer la
résilience des villes situées dans les zones arides et à soutenir leur
développement durable.»
Le rapport, qui cite des exemples et des études de cas
portant sur des villes de zones arides du monde entier, montre que la verdure
urbaine peut compenser les effets de la croissance démographique urbaine sur
les zones arides en abaissant la température ambiante - y compris dans les
constructions adjacentes - en purifiant l’air, en séquestrant le carbone et en
contribuant à la qualité des sols et de l’eau. Pour les communautés, les
espaces verts urbains peuvent aussi favoriser la cohésion sociale, améliorer le
bien-être, promouvoir des valeurs culturelles et renforcer les moyens
d’existence et soutenir les économies locales.
PRINCIPALES RECOMMANDATIONS-
En ce qui concerne le paysage, le rapport recommande de veiller à l’aménagement
et à l’entretien des espaces verts et de sélectionner des arbres et d’autres
végétaux adaptés à l’environnement. Il est également essentiel, dans le cadre
des campagnes de plantation d’arbres, d’employer des méthodes de conception et
de gestion qui conviennent à l’environnement local et au paysage urbain.
Selon le rapport, au niveau
communautaire, la participation des communautés, l’appropriation, la mise en
place de mesures d’incitation visant à encourager la plantation d’arbres et le
renforcement des capacités par l’éducation environnementale, ainsi que les
campagnes de sensibilisation, sont autant d’éléments clés en faveur d’un
engagement public. Au niveau des pouvoirs publics, il importe de disposer de
politiques robustes et de préserver la verdure urbaine.
L’étude a été réalisée aux
fins de l’élaboration d’un document d’information visant à étayer le programme
«Oasis urbaines vertes» de la FAO. Lancé en 2021, ce dernier vise à
améliorer la résilience des villes situées dans des zones arides en s’attaquant
aux problèmes liés au climat, à la santé, à l’alimentation et à
l’économie.
Source : FAO
Rédaction Lessor
Les Forces armées maliennes (FAMa) continuent avec abnégation leur mission d’escorte des camions transportant du carburant dans notre pays. C’est ainsi que dans le cadre d'une mission d'appui aérien au profit d'un convoi de carburant sur l'axe Kadiana-Kolondiéba-Bougouni, l' aviation a effec.
Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, a présidé, ce lundi 15 décembre, l'ouverture des travaux des Hauts fonctionnaires de la Confédération AES devant se tenir jusqu'au18 décembre dans notre pays..
Entre opérations terrestres ciblées et frappes aériennes de précision, les Forces armées maliennes (FAMa) ont mené, du 12 au 14 décembre 2025, une série d’actions offensives contre des groupes armés terroristes dans plusieurs régions du pays. L’état-major général des Armées dresse .
Le lundi 8 décembre, ils sont venus de Djebé, Boureya, Kandiona, Saramakana, Waliya et de tout le Mali pour célébrer le Centenaire de l’École fondamentale de Sitakily..
Le Programme régional de cartographie de la fertilité des sols en Afrique de l’Ouest a été officiellement lancé, vendredi dernier, dans notre pays par le conseiller technique au ministère de l’Agriculture, Amadou Cheick Traoré, dans les locaux du laboratoire de technologie alimentaire du .
Le Programme des Nations unie pour le développement (Pnud), en collaboration avec le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, a organisé, jeudi dernier dans un hôtel de Bamako, un cadre stratégique de réflexion de haut niveau sur le développement. Objectif : S.