Le commissaire principal, Modibo, Traoré plus connu sous le surnom de « Van » venait d’être nouvellement installé aux commandes du commissariat de police du 4ème arrondissement. C’était comme s’il n’attendait que cela pour se faire entendre dans le milieu des malfrats dans le secteur dont il a désormais la charge. Peu de temps après sa prise de fonction, l’officier de police et ses hommes ont défait une bande de voleuses professionnelles qui avaient pignon sur rue dans le milieu des commerçants.
Composée de plusieurs jeunes filles, cette bande de voleuses avait une certaine préférence pour les tissus de grande valeur tels que le basin et le Wax. Mais dès qu’elles avaient l’occasion, ces jeunes dames d’un autre genre n’hésitaient pas à faire main basse sur d’autres articles des boutiquiers en plein marché, et souvent en des tasses, des bidons d’huile de cuisine, des sachets de lait en poudre, etc.
Si les limiers n’ont pas encore mis la main sur l’ensemble des voleuses qui composent cette bande, ils ont mis hors d’état de nuire A.K celle qu’ils ont présentée comme la tête de proue du groupe.
Son interpellation a ouvert la voie pour arrêter K.T, une complice et receleuse hors pair, trentenaire alors que la principale mise en cause est âgée de 26 ans.
Nos amis policiers sont formels sur un fait : ces filles avaient toutes les deux une activité génératrice de revenus. Mais au-delà , elles étaient des voleuses professionnelles qui manquaient rarement de stratégie pour voler lorsque qu’elles étaient dans le besoin. D’où le qualificatif de délinquantes notoires, employé par les limiers pour les désigner.
Il a été établi que les voleuses mettaient leur première activité en avant pour tromper la vigilance de leurs victimes dans différents marchés pour s’emparer de leurs biens. Ce qui explique quelque part le fait qu’elles faisaient de nombreuses victimes dans le milieu des fournisseurs de marchandises, voire des clients présents au moment de la livraison des marchandises.
La particularité de cette bande, c’est le fait qu’elles paraissaient toujours comme des dévotes. Elles avaient chaque fois le visage caché sous un voile, comme si elles étaient de vraies femmes pieuses. Mais en réalité, cette façon de faire n’était que de la poudre aux yeux pour tromper la vigilance de leur entourage.
Malheureusement pour elles, sans le savoir, en dépit de tout cela, la multiplication de leurs victimes avait fini par les trahir. Ainsi, dans les endroits où elles volaient, elles passaient difficilement inaperçues à cause de leur accoutrement. Mais le nombre élevé de victimes qu’elles avaient faites çà et là a fini par les confondre. D’où la multiplication des plaintes à leur encontre au niveau du commissariat de police cité plus haut.
Parlant du professionnalisme de ces jeunes dames d’un autre genre, les policiers nous ont expliqué qu’elles avaient une stratégie simple, classique mais surtout efficace. Comme dans la pupart des réseaux de bandits du même type, chacun élément du groupe de A.K avait un rôle qui lui était dévolu pour mener les opérations de vols à bien. Sans pour autant donner plus de détails précis, nos sources expliquent que pour que leurs opérations soient toujours couronnées de succès, nos voleuses professionnelles identifiaient d’abord les échoppes dont celles de vente d’habits cousus ou non.
Ensuite, elles descendaient dans lesdites boutiques pour se faire passer pour des clientes. Elles mettaient cette situation à profit pour détourner l’attention du ou des vendeurs pour faire main basse sur des articles.
Une fois qu’elles accomplissaient cette tâche, la suite était facile. Il ne leur restait plus qu’à glisser leurs butins sous leurs habits, recouverts par leurs voiles qui couvrent de la tête à la taille. Puis, elle disparaissaient. Plus tard, le vendeur ne pouvait que constater les dégâts.
Les liens étroits qu’elles entretenaient avec K.T leur receleuse, facilitaient l’écoulement des butins sur le marché sans éveiller le moindre soupçon de qui que ce soit. Cette stratégie était devenue de la routine pour elles.
Elles ont ainsi longtemps troublé le commerce des vendeurs de tissus de pagnes Wax, de basin, d’ustensiles de cuisine et d’autres articles des échoppes, avant qu’elles ne soient interpellées par le principal « Van ».
C’est à la suite d’une intervention éclair des éléments de la Brigade de recherches dudit commissarait avec à sa tête le commandant Mohamed Lamine Coulibaly dit « MLC » que l’opération s’est déroulée dans la journée du 18 janvier dernier, à la suite de la plainte d’une victime. Quelques instants après leur interppellation, les deux voleuses ont été présentées au procureur du tribunal dont relève le secteur concerné.
Tout cela fait suite aux renseignements que les policiers avaient sur A.K, principale receleuse et complice des voleuses.
Les policiers avaient été informés des agissements de cette dernière. En fouillant beaucoup plus en profondeur, les limiers ont eu la confirmation qu’elle entretenait un lien étroit avec une bande de voleuses.
C’est par la suite que le chef de la Brigade de recherches, le commandant Mohamed Lamine Coulibaly dit « M.L.C » a activé sa machine de recherches pour tirer l’affaire au clair. Alors que ses enquêtes étaient en cours, le chef BR, « MLC » a interpellé, à la suite de la plainte d’une tierce personne, K.T pour l’infraction dont il est question. Cette première interpellation était suffisante pour que la voie soit ouverte pour comprendre tout ce que les policiers ont qualifié de réseau de voleuses voilées.
Dans la foulée, la tête de proue du groupe, K.T s’est présentée au commissariat de police pour rendre visite à son acolyte. Elle ignorait qu’elle y resterait, car une fois qu’elle a franchi le portail du commissariat de police, elle a été interpellée à son tour. Elle ignorait que les policiers savaient beaucoup sur elle. Confondues, les deux dames sont passées aux aveux sans autre forme de procès.
Elles ont détaillé leur mode opératoire, dénoncé d’autres complices et indiqué leurs cibles potentielles à travers les marchés du District de Bamako.
Entre temps, une perquisition menée par le commandant Mohamed L. Coulibaly dit M.L.C à son domicile a permis de découvrir une centaine d’habits dont des pagnes Wax, des tissus basin cousus et brodés.
Les policiers ont également mis la min sur des tee-shirts « bodys » pour femmes, des robes et des sacs à main. S’y ajoutent 5 postes radios, des paquets de mèches, un sac rempli de foulards, des tasses et un carton contenant plusieurs puces téléphoniques. Le dossier des voleuses voilées ne pouvait pas traîner sur bureau des limiers. Il a été diligenté et acheminé au parquet du Tribunal de grande instance de la Commune V du District de Bamako pour suite à donner.
Tamba CAMARA
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