Prestation d’un groupe folklorique du Septentrion
C’est
dans une ambiance de kermesse que la 4è édition du Festival de la culture
traditionnelle du Mali s’est déroulée du 15 au 17 octobre derniers à la Maison
des jeunes de Bamako sous le thème : «Jeunesse et culture traditionnelle».
Les cérémonies officielles d’ouverture et de clôture étaient dirigées par le
directeur national de la jeunesse, Mahmoud
Baby Arby, représentant le ministre
de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la
Construction citoyenne Mossa Ag Attaher, parrain de l’événement. C’était en
présence du promoteur du Festival, Ibrahim Dionkoloni Coulibaly, et des
représentants des communautés venues de différentes régions du Mali.
Peuls,
bambaras, bozos, dogons, maures, Tamasheks ont répondu présents à ce
rendez-vous culturel pour magnifier la diversité culturelle de notre pays et
témoigner de leur engagement à œuvrer pour la promotion de cette culture.
L’événement était organisé par «Dion communication» à travers les deux radios
Siguida Kunkan et Djiguifa. Pendant trois jours, la Maison des jeunes de
Bamako a été transformée en un véritable creuset culturel où toutes les
disciplines artistiques et culturelles ou presque de notre société étaient
représentées. Des artistes au talent exceptionnel comme Mariam Bakayoko,
Abdramane Maïga, mais aussi la troupe de Gao ont émerveillé le grand public par
des prestations haut de gamme. La rencontre se voulait aussi un espace d’échanges, de recréation, de vente
des produits de transformation.
La
particularité de ce festival est son caractère
pluridisciplinaire. Mahmoud
Baby Arby a exprimé, au nom du
parrain, l’engagement de son département pour la promotion des jeunes à travers
la culture. Il a salué cette belle initiative de l’ancien animateur de la radio
nationale, pour avoir donné l’opportunité à plus de 30 jeunes de travailler au
niveau de sa station radio privée. Pour lui, il est clair que cet événement est
un signe fort de cohésion sociale, car
il regroupe l’ensemble de la communauté malienne autour de notre culture.
Ibrahim
Dionkoloni Coulibaly a exprimé sa satisfaction pour l’accompagnement des plus
hautes autorités à travers le ministère de la Jeunesse. C’est également le lieu
de remercier la direction de la Maison des jeunes de Bamako qui a gracieusement
offert son espace pour la tenue de cette
rencontre culturelle. 3 jours durant, il
y a eu des soirées culturelles, des conférences-débats, rencontres culturelles,
concerts, stands et manifestations folkloriques ou de marionnettes des
différentes localités du pays. Les festivaliers ont revisité la culture de notre pays.
Amadou Guindo dit ‘’Petit dogon’’ a soutenu que ce festival est une opportunité pour les vendeurs d’objets culturels. Nous avons pu écouler nos produits. «Je lance un appel aux initiateurs à revoir la durée de ce rendez-vous culturel, mais aussi la période de lancement que je trouve trop juste», a-t-il conclu. La boucle a été bouclée par la prestation des troupes musicales de Tombouctou, Kidal, Bamako, mais aussi de la diva Mariam Bagayoko et sa troupe. Il y avait aussi les marionnettes.
Amadou SOW
Dix «Linguère»ont été distinguées pour leur engagement. Parmi elles, le maire de la Commune III, Mme Djiré Mariam Diallo et Aïcha Baba Keïta de l’ORTM.
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Les deux panelistes ont indiqué que l’artisanat et l’entrepreneuriat, deux secteurs complémentaires, sont des moteurs essentiels de la transformation économique au Sahel.