Intronisé meneur de jeu par le sélectionneur Adama Djéfla Diallo, le sociétaire de l’Académie Jean-Marc Guillou de Bamako a émerveillé les spectateurs par sa prestation, notamment sa créativité, sa rapidité d’exécution et sa combativité. à l’arrivée, celui que l’on appelle par le sobriquet Iba (même ma mère m’appelle Iba, révèle-t-il) a marqué le 2è but des Aiglonnets, suite à un service de son coéquipier Seydou Dembélé. Justement Ibrahim Diakité a pris la place de Seydou Dembélé dans l’entre jeu, ce dernier ayant été décalé sur le côté droit par le technicien Adama Djéfla Diallo. Contre l’Arabie saoudite et pour sa première titularisation, il a dirigé la manœuvre pendant 90 minutes, accélérant le jeu quand il le fallait et cherchant constamment des décalages. La sélection saoudienne a tout tenté pour limiter son influence sur le jeu des Aiglonnets, mais rien n’y fait, Iba a le feu dans les pieds et est très difficile à stopper.
à la question de savoir s’il a été surpris de remporter le trophée d’Homme du match, il a répondu : «Dans le football, je m’attends à tout». Mais le jeune joueur de 17 ans s’empressera d’ajouter : «je suis surtout content de la victoire de l’équipe. Les trophées individuels c’est bien, mais la victoire c’est mieux parce que le football est un jeu collectif». Ainsi, après le match, Iba a tenu à féliciter ses coéquipiers, déclarant que «c’est grâce à eux que j’ai eu le trophée». «Il y a des choses à améliorer, mais je pense que nous avons fait match correct contre l’Arabie saoudite. Nous avons fait montre de solidarité pendant toute la rencontre, c’est très important dans ce genre de compétitions», se félicite le mlieu de terrain des Aiglonnets, en exhortant ses coéquipiers à continuer «à respecter à la lettre les consignes de l’entraîneur».
Ibrahim Diakité est né en 2008 à Bamako, précisément au Badialan III où il a commencé à taper dans le ballon. à 12 ans, il fait un test au centre Guidars qui se révèle concluant. En 2018, il quitte le centre Guidars pour la célèbre Académie Jean-Marc Guillou de Bamako. 72h seulement après son inscription à l’Académie Jean-Marc Guillou, Iba perd son père, l’ancien arbitre Moriba Diakité, victime d’un accident domestique (explosion de gaz). Un drame qui marquera à jamais le jeune international. «Je m’en souviendrai toute ma vie : mon père m’a amené à l’Académie Jean-Marc Guillou, un lundi et il est décédé mercredi. C’était en 2018», raconte Iba la gorge nouée. Loin de décourager le jeune milieu, cette disparition brutale va renforcer la confiance du natif de Bamako et le pousser à prendre son destin en main dans une Académie Jean-Marc Guillou où les places sont toujours chères.
En 2023, le petit-grand milieu de terrain découvre la sélection nationale U17 et termine meilleur passeur des éliminatoires de la CAN, avec 4 passes décisives, pour 1 but. Lors de la phase finale de la CAN, il se blesse et ne dispute que 2 matches. Malgré ce mauvais coup du sort, le Mali atteint la finale, avant de chuter face au Maroc. Après la CAN, Iba retrouve les Aiglonnets pour la Coupe du monde, Qatar 2025. On connaît la suite…
Soulemane Bobo TOUNKARA
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La mobilisation autour des Aigles du Mali reçoit un coup de pouce de la part de New World TV Mali (NWTV). Lors d'une cérémonie au ministère en charge de la Jeunesse et des Sports, la plateforme audiovisuelle panafricaine a annoncé un don global de 10 millions de Fcfa pour soutenir les efforts n.
Pour sa première CAN avec le Mali, le technicien belge rêve grand et martèle que son objectif est de rester au Maroc jusqu’au 18 janvier 2026, date de la finale.
L’affiche la plus attendue de la 4è journée du championnat professionnel Ligue1 Orange est sans doute celle qui opposera le Stade malien de Bamako et le Djoliba, dimanche au stade Mamadou Konaté. Et pour cause, c’est le classico malien et la confrontation entre ces deux poids lourds du champi.
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Les nouveaux maillots des Aigles ont été dévoilés hier lors d’un point de presse co-organisé par la Fédération malienne de football (Femafoot) et son équipementier Airness..
