Les questions de migration font l’objet de débats intenses et contradictoires entre les pays d’origine, de transit et d’accueil
. La rencontre était modérée par le recteur de l’université de Ségou, Dr Esaii Daou. C’était en présence du préfet du Cercle de Ségou, Daouda Diarra, du directeur de cabinet du gouverneur de Ségou, Bréhima Angoïba, du maire de la Commune urbaine de Ségou, Nouhoun Diarra et de nombreux étudiants.
Les questions de migration font l’objet de débats intenses et contradictoires entre les pays d’origine, de transit et d’accueil. Elles mobilisent les États, les partenaires techniques et financiers, les collectivités territoriales, les organisations de la société civile et le secteur privé.
Dans sa présentation, Mossa Ag Attaher a indiqué que la migration fait partie de l’ADN de l’humanité et constitue une réponse aux défis économiques, politiques, sociaux et environnementaux. Tant qu’il y aura des différentiels de développement sur notre planète, il y aura des mouvements migratoires ; a-t-il insisté.
Le Mali est, selon lui, un pays au cœur des enjeux migratoires qui cumule à la fois les statuts de pays de départ, de transit au regard de sa position géographique et de plus en plus d’accueil à cause de son hospitalité légendaire qui constitue l’une de nos valeurs cardinales et symbolise notre ouverture au monde. «Le nombre de Maliens établis à l’extérieur est estimé à 6 millions de personnes selon les organisations de la diaspora malienne. Plus des 2/3 des Maliens de la diaspora vivent sur le continent africain contrairement aux images véhiculées dans les médias internationaux et les réseaux sociaux», a-t-il-précisé.
Selon lui, les enjeux migratoires se présentent en termes de développement au regard des multiples apports des diasporas qui se traduisent par des transferts de fonds importants et de compétences des membres de la diaspora. À titre illustratif, il fait savoir que les envois de fonds de la diaspora malienne ont été estimés en 2022 à 793 milliards de Fcfa, dépassant largement l’aide publique et cela seulement par les canaux officiels.
Le ministre a aussi a attiré l’attention sur le fléau que représente la migration irrégulière qui constitue aujourd’hui une véritable préoccupation.
Selon lui, l’année 2024, constitue une année record au regard du nombre élevé de demandes d’assistance de nos compatriotes en situation de détresse. Du 1er janvier 2024 à nos jours, plus de 12.000 migrants ont été rapatriés par l’État et ses partenaires. Il a souligné la nécessité de mettre en place des solutions durables pour contenir les défis migratoires.
À sa suite, le Pr Kansaye a souligné que la diaspora intellectuelle participe pleinement au rayonnement scientifique de nos universités et à la promotion des talents de notre pays à l’extérieur. «Les personnes hautement qualifiées en migration, enrichissent le capital humain de leur pays d’origine lorsqu’ils y retournent et des pays d’accueil. Même si ces migrants restent dans les pays d’accueil, ils peuvent constituer de précieuses ressources pour leur pays d’origine, en tant qu’investisseurs ou détenteurs de nouvelles connaissances. Toutefois, leur contribution peut être sérieusement compromise lorsqu’ils sont contraints d’occuper des emplois qui ne sont pas à la hauteur de leurs compétences», a-t-il-fait savoir.
Aminata Dindi SISSOKO / AMAP - Ségou
La session inaugurale de deux jours ouverte hier à cet effet se penchera sur les principales préoccupations de nos compatriotes à l’extérieur avec des recommandations pour une meilleure gouvernance migratoire.
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