La Journée africaine de la jeunesse est célébrée le 1er novembre de chaque année
La rencontre s’est tenue dans la salle de conférence du gouvernorat en présence du directeur régional de la jeunesse, du représentant du maire de la Commune urbaine de Ségou, Abdoulaye Coulibaly, du directeur du Conseil régional de la jeunesse et des sports de Ségou, Sofiane Attaher Maïga et du président du Conseil régional de la jeunesse de Ségou, Adil Kimiss Doumbia. Instituée par la conférence de l’Union africaine, la Journée africaine de la jeunesse est célébrée le 1er novembre de chaque année. Objectif : reconnaitre le rôle central et stratégique des jeunes dans la construction, la stabilité et le développement du continent africain. Elle constitue non seulement un moment privilégié de réflexion, d’échanges et de plaidoyer en faveur de la jeunesse africaine mais aussi une opportunité pour valoriser son potentiel et renforcer son engagement citoyen en tant qu’acteurs du changement.
Le thème retenu cette année est : «Lutte contre la drogue en milieu jeunes : stratégies de sensibilisation et dispositifs de répression des réseaux de trafic». Ce thème est évocateur à plus d’un titre, a souligné le directeur de cabinet du gouverneur. Il s’inscrit, selon lui, dans un contexte marqué par une recrudescence inquiétante de la consommation, du trafic et de l’abus de substances psychoactives en Afrique. Ce fléau touche de plus en plus les jeunes, aussi bien en milieu scolaire qu’universitaire et communautaire.
Cette thématique place la jeunesse au cœur de la lutte contre la consommation de la drogue et vise à les sensibiliser contre les méfaits de ce désastre. «L’objectif visé est de contribuer à la prévention et à la réduction de la consommation de drogues et certaines maladies transmissibles en milieu jeune à travers l’éducation, la sensibilisation et la responsabilisation des jeunes et des acteurs communautaires, en vue de promouvoir une jeunesse africaine saine, consciente et engagée dans la construction d’une société sans drogue» a-t-il souligné.
Le directeur de cabinet Ongoïba a, par ailleurs, expliqué que la drogue représente aujourd’hui un véritable fléau social, fragilisant les fondements de la société, altérant la santé physique et mentale des jeunes, compromettant aussi leur avenir et augmentant les dangers liés à sa consommation. Face à une situation alarmante, l’édition de 2025 se veut être un espace d’éducation, de sensibilisation et de mobilisation pour chacun et tous pour renforcer la conscience collective sur les dangers liés à la drogue et autres substances psychoactives. Il a donc exhorté la jeunesse à suivre avec beaucoup d’attention et assiduité les présentations et à participer activement aux débats.
Boueima Ongoïba a aussi appelé la population et surtout la jeunesse à la résilience, à rester debout, vigilante, et jouer pleinement son rôle de veille citoyenne et d’autre part en continuant à apporter son soutien aux autorités de la Transition et à nos Forces de défense et de sécurité surtout en cette période cruciale de la vie de notre pays.
De son côté, le représentant du maire de la Commune urbaine de Ségou a réitéré la disponibilité et l’accompagnement de la municipalité aux côtés et en faveur de sa jeunesse.
à sa suite, le président du Conseil régional de la jeunesse de Ségou a précisé que cette journée, loin d’être une simple commémoration symbolique, est un moment de réflexion collective sur la place de la jeunesse dans la construction d’un avenir sain, paisible et prospère pour notre nation. «Le thème retenu interpelle notre conscience individuelle et collective. La drogue, dans toutes ses formes, est devenue un fléau silencieux qui détruit des rêves, affaiblit les familles et fragilise les sociétés. À Ségou, comme dans de nombreuses régions du Mali, ce phénomène gagne du terrain, particulièrement parmi la jeunesse, souvent vulnérable face au chômage, à la pauvreté et au manque d’opportunités. C’est pourquoi, en tant que faitière des organisations de jeunesse, nous nous engageons pleinement dans cette lutte», a-t-il dit.
Adil Kissim Doumbia a révélé que les jeunes représentent près de 65% de la population ségovienne. «Cela constitue le socle du développement régional et national, si elle est bien encadrée, bien orientée et bien formée. Mais lorsqu’elle est livrée à elle-même, elle devient vulnérable face aux dérives comme la consommation et le trafic de stupéfiants, qui menacent à la fois la santé publique et la sécurité collective. C’est pourquoi la prévention, la sensibilisation et la répression doivent aller de pair dans notre combat commun contre la drogue», a-t-il dit. Réaffirmant l’engagement de la jeunesse de Ségou à ne plus jamais être spectateur de son avenir, mais à être le bâtisseur conscient de sa destinée.
Cette cérémonie de lancement a été marquée par une conférence-débat autour de la thématique : «Lutte contre la drogue en milieu jeunes : stratégies de sensibilisation et dispositifs de répression des réseaux de trafic».
Aminata Dindi SISSOKO / AMAP - Ségou
Dix «Linguère»ont été distinguées pour leur engagement. Parmi elles, le maire de la Commune III, Mme Djiré Mariam Diallo et Aïcha Baba Keïta de l’ORTM.
La star sénégalaise, l'artiste musicienne Coumba Gawlo Seck a animé, jeudi dernier au Centre international de conférences de Bamako (CICB), une conférence pour le lancement de la 2è édition du Festival international Chant des Linguère, tenue du 10 au 12 décembre dans la capitale malienne .
Les préparatifs de la troupe régionale de Mopti pour la phase nationale de la Biennale artistique et culturelle Tombouctou 2025 vont bon train, a pu le constater, lundi dernier, le gouverneur de la Région, le Général de brigade Daouda Dembélé lors d’une visite à la troupe..
-.
La phase II de la formation «Incubateur des talents ITM Maliden Kura» a pris fin, jeudi dernier dans un hôtel de la place. La cérémonie de clôture était présidée par le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Mamou Daffé, en présence des for.
Les deux panelistes ont indiqué que l’artisanat et l’entrepreneuriat, deux secteurs complémentaires, sont des moteurs essentiels de la transformation économique au Sahel.