La
situation de dengue au Mali est de 12 cas confirmés dont 6 hommes et 5 femmes,
qui sont entre 14 et 20 ans sur les 65 cas suspects enregistrés. Ces cas ont
été notifiés au début du mois de septembre, lors de la 36ème semaine
épidémiologique. Ils ont été répertoriés dans les districts sanitaires des
Régions de Mopti, Koulikoro et du District de Bamako.
Ces informations ont été
données par le directeur général adjoint de la Santé et de l’hygiène public, Dr
Kalifa Keïta, lors de la conférence de presse, tenue hier dans le département
de la Santé. C’était en présence du secrétaire général du ministère de la Santé et du Développement
social, Abdoulaye Guindo, du représentant de l’Organisation mondiale de la
santé (OMS), Allé Baba Dieng et de l’infectiologue, Dr Charles Dara.
Pour
le représentant de l’ OMS, la situation n’est pas alarmante pour le moment au
Mali. Mais il a estimé qu’il faut prendre le devant et communiquer dès le début
pour qu’on puisse ensemble prendre les mesures de prévention. Il a indiqué que
la situation est sous contrôle, car les équipes d’investigation sont sur
place. «La surveillance active et les
équipes de prise en charge sont à pied d’œuvre et fournissent tous les efforts
pour la prise en charge de tous les cas», a t-il rassuré.
Le
secrétaire général du ministère de la Santé et du Développement social a
souligné que les surveillances basées sur les évènements sont menées dans les
quartiers, les communes et les ménages afin de voir et de constater tout
phénomène qui n’est pas naturel. Les agents de santé font la surveillance
intégrée des maladies et ripostent contre les maladies. C’est ce qui permet
d’être prompt et d’avoir des réactions face aux maladies.
À partir des signes de maladie, ils font la
déclaration, c’est ce qu’on appelle «les cas suspects». Abdoulaye Guindo a
expliqué que c’est à partir de ces cas
que les agents de santé font des prélèvements pour confirmer ou infirmer les cas de dengue.
Dr
Charles Dara expliquera que la dengue est une maladie qui est due à un virus.
Dans ce contexte, le virus est transmis par un vecteur qu’on appelle un
moustique qui s’appelle Aedes. L’infectiologue a précisé que la transmission
est purement vectorielle, c’est à dire par la piqûre d’un moustique. Il a
précisé qu’il n’y a pas de transmission par contact. Par rapport au pronostic
vital, il a expliqué que cela change, selon la forme. Ceux qui font la forme
asymptomatique ou classique, la létalité est quasi négligeable.
Les
formes graves hémorragiques peuvent aller jusqu’à 20%. Selon la qualité de la
structure de prise en charge, elles peuvent atteindre 50%. Globalement, le
temps d’incubation est de 7 jours. La phase d’invasion est de 5 jours. Par
contre, la guérison dépend de la capacité physique du patient, a détaillé Dr
Dara. L’infectiologue a rassuré que notre pays dispose d’un système de
surveillance épidémiologique très performant.
C’est pourquoi, nous parvenons à détecter et notifier tout cas de maladie sous surveillance. Pour prévenir cette maladie, Dr Charles Dara conseille ses concitoyens de dormir sous une moustiquaire imprégnée et de porter des vêtements qui les mettent à l’abri du moustique.
Nahawa SANGARÉ
Rédaction Lessor
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