Le premier est un signe de cohérence des électeurs dans leurs engagements politiques avec la claire conscience de la nécessité de faire coïncider la majorité exécutive avec la majorité législative. L’objectif étant de tuer dans l’œuf toute possibilité de cohabitation entre forces politiques rivales. En cela, l’on a assisté à une confirmation des résultats de la présidentielle du 24 mars et à l’expression, dans les urnes, d’une volonté de renforcer l’adhésion au dirigeant du Pastef Ousmane Sonko, faute d’avoir pu l’installer personnellement au Palais présidentiel.
C’est le second enseignement qui est celui d’une fidélité. Le troisième enseignement est une évidence qu’il ne faut jamais se lasser de répéter : la démocratie n’existe pas ex nihilo et a besoin de démocrates pour vivre, se déployer, se consolider et donner ses fruits à ceux qui l’embrassent comme système de gouvernement. A cet égard, c’est le quatrième enseignement, la classe politique s’est hissée à la hauteur de l’histoire en réussissant un atterrissage en douceur comme elle le fit sept mois plus tôt avec l’arrivée à la magistrature suprême de Bassirou Diomaye Diakhar Faye.
Il faut lui en savoir gré. La nouvelle opposition parlementaire a fait le plus pénible dans une compétition : reconnaître qu’elle a été remportée par l’adversaire. Par ce geste qui perpétue ceux des Présidents Abdou Diouf en 2000 et Abdoulaye Wade en 2012, elle doit être saluée pour sa continuité dans la maturité et l’esprit fair-play. Le pouvoir avait commencé à lui échapper depuis quelques années, comme on l’avait encore noté lors des législatives de 2022 avec sa faible majorité à la 14è législature.
L’usure du pouvoir qui éloigne certains gouvernants des réalités a rencontré et même entraîné un appel d’air frais et de changement dont le point d’orgue aura été le 24 mars. Même en ayant perdu les sièges qui étaient les siens dans la 14è législature, l’opposition doit être considérée comme une composante dont les avis, les critiques mêmes doivent être étudiés avec attention. On le verra dans les débats et les comportements au sein de l’hémicycle, dès la prochaine rentrée parlementaire.
La démocratie ne se suffit pas d’être célébrée au rythme des saisons électorales, il lui faut habiter le quotidien des citoyens par la protection de la minorité par la majorité. Cette protection commence par la prise en compte des préoccupations de ceux qui ont perdu.
Après le temps de la jubilation, fort bien méritée, le camp des vainqueurs entrera dans l’une des phases les plus difficile dans l’exercice du pouvoir, celle qui consiste à dompter le triomphe en le recevant comme un catalogue de défis. Chaque bulletin de vote pour la victoire signifie, pour celui qui l’aura déposé, des attentes multiples : pêle-mêle, emplois, eau, électricité, logement décent, éducation, santé, transport, production agricole, pastorale, industrielle, développement des potentialités du sol et du sous-sol, exploitation des richesses culturelles, touristiques et autres.
Le Pastef doit donc savoir se mettre au-dessus de l’impressionnant raz de marée en l’interprétant pour ce qu’il est : une nouvelle étape dans le bail accordé par le peuple sénégalais. Pour celui-ci, la campagne électorale est loin derrière avec son lot d’échanges houleux parfois marqués d’invectives voire hélas d’affrontements physiques regrettables. Demain, le scrutin législatif sera dépassé comme le fut le scrutin présidentiel ; et les attentes ne changeront pas si la conquête du bien-être des citoyens ne demeure pas le souci principal des autorités.
Elles seront jugées à l’aune de leur réussite par des personnes pressées autant qu’exigeantes qui veulent souvent tout et tout de suite. Devant l’ampleur des urgences, le temps des célébrations sera court et la conduite sera « cent fois sur le métier remettre son ouvrage». Telle est la vocation de tous ceux qui ont décidé de consacrer leur vie au service de l’intérêt général.
Il faut éviter d’être rabat-joie et inviter le peuple sénégalais, ici et maintenant, à jouir de l’état de grâce, parce qu’il sera éphémère, et lui dire, chapeau bien bas, «celui qui fait quelque chose de grand, mérite quelque chose de grand». Gaindé Ndiaye Mbara Wathie
Hamadoun TOURé,
journaliste, auteur
Rédaction Lessor
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