Lors de son discours à la tribune des Nations
unies, samedi dernier, le Premier ministre par intérim, le colonel Abdoulaye
Maïga, n’avait pas hésité à utiliser des métaphores footballistiques pour
exprimer certaines idées.
L’accueil triomphal que lui ont réservé des
milliers de Maliens, hier après-midi, n’avait rien à envier à celui qu’on
réserve aux grands champions auteurs de prouesses internationales.
«Le champion», «Notre champion», scandaient
justement certains jeunes rassemblés au monument de l’indépendance lors du
passage du cortège du chef du gouvernement. Une foule spontanée avait pris
d’assaut ce lieu symbolique pour accueillir le Premier ministre par intérim tel
un nouveau «Messie».
Le colonel Abdoulaye Maïga ne s’est pas privé de prendre
un bain de foule, un portrait du chef de l’État en main. De sa voiture, qui
avait du mal à se frayer un chemin, coiffé d’une chéchia blanche, il faisait
des garde-à-vous aux personnes venues l’accueillir.
Cet accueil pour le chef du gouvernement par intérim était préparé par de nombreux Maliens qui l’avaient souhaité de tous leurs vœux. Des appels à la mobilisation ont été lancés dès les premiers jours qui ont suivi le discours du colonel Abdoulaye Maïga à la tribune des Nations unies.
Les populations se sont mobilisées, bien avant l’arrivée
de l’avion du Premier ministre par intérim. Le long des artères menant à
l’aéroport, les drapeaux sont sortis enroulés autour du cou ou cousus en
habits.
En pleine circulation, les automobilistes et les motocyclistes ne se
privaient pas de marquer un arrêt le temps pour eux d’acheter des drapeaux
vendus à 500 Fcfa l’unité. Un premier rassemblement attendait la délégation à
l’entrée de l’Aéroport. Encadrés par les forces de l’ordre, les manifestants
patientaient aux sons des vuvuzelas et des chants patriotiques.
L’avion du chef du gouvernement par intérim a
atterri sur le tarmac de l’Aéroport Président Modibo Keïta à 13h30. Aussitôt
sorti de l’appareil, le colonel Abdoulaye Maïga a adressé ses premiers mots à
la presse. Il remerciera le chef de l’État, le colonel Assimi Goïta et le
peuple malien. «Nous sommes des exécutants qui avons accompli notre mission. On
ne s’attendait pas à un tel accueil.
Nous avons fait notre devoir. En toute
honnêteté, c’est trop d’honneur pour ma modeste personne», a confié le colonel
Abdoulaye Maïga visiblement ému, avant d’exprimer sa «grande fierté» et de
solliciter de «l’accompagnement de tous les Maliens».
«Nous ne pouvons relever
ce défi qu’en formant un bloc homogène», insiste-t-il. Son cortège s’ébranle
alors sous les regards admiratifs et bruyants des milliers de manifestants.
Les
voitures officielles avançaient au rythme de la foule en liesse, déterminée
qu’elle était à accompagner le chef du gouvernement par intérim sur tout le
trajet.
«Nous sommes comblés par les décisions des
autorités, notamment le président Assimi Goïta et le Premier ministre par
intérim. Je suis satisfait du discours du Premier ministre par intérim à l’ONU
qui reflète la pensée de la majorité des Maliens», nous confie, Lené Diarra, un
manifestant de 62 ans. Il a assuré qu’il était présent à l’entrée de l’aéroport
depuis 10 heures pour accueillir le Premier ministre par intérim.
Drapeau noué
autour du bras, Mohamed Togola, 42 ans, photographe, assurait lui aussi avoir
attendu plus d’une heure pour manifester sa fierté à l’endroit du chef du
gouvernement par intérim.
«Nous sommes venus montrer notre patriotisme, notre
fierté et notre honneur. Nous avons été honorés par le colonel Abdoulaye Maïga
à la tribune de l’Onu. Ses paroles ont fait la fierté de l’Afrique, nous étions
obligés de venir l’accueillir», lance-t-il.
Poussés par la même fibre patriotique de nombreux
jeunes et vieux tenaient à accompagner le cortège, qui a mis plus d’une heure à
atteindre le monument de l’indépendance.
Tout le long du trajet, la foule était
massée des deux côtés de la voie pour saluer son passage. Après le bain de foule, le colonel Maïga et son
cortège se sont dirigés vers le palais de Koulouba où l’attendait le président
de la Transition.
La foule a tenu à l’accompagner jusqu’au bout. Dans cette
masse figurait Mariam Baby, à moto, le drapeau du Mali sur le dos, elle était
décidée à suivre le cortège le plus loin possible.
« J’irai jusqu’au
Palais avec le cortège si possible. C’est une façon d’exprimer mon patriotisme.
Je suis fière de la ligne politique de nos dirigeants et prête à les soutenir
de toutes mes forces», assure la jeune dame, avant de suivre la longue
file.
Mohamed TOURE
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