#Mali: Examen du Baccalauréat : Pas d’incident majeur

Dans les différents centres d’examen à Bamako règnent le calme et la sérénité. Tout se passe bien, même si par endroits certains élèves avaient tenté de tromper la vigilance des surveillants qui veillent au grain

Publié mardi 25 juin 2024 à 16:10
#Mali: Examen du Baccalauréat : Pas d’incident majeur

Des candidats du centre d’examen du lycée Notre Dame du Niger après les épreuves

 

 L’examen du Baccalauréat s’est poursuivi hier dans notre  pays dans le calme et la sérénité. Dans les différents centres d’examen de la capitale, c’est le constat qui a prévalu. Pour s’en convaincre, notre équipe de reportage a fait le tour de quelques centres. Les candidats à l’examen ont bravé la fine pluie qui continuait d’arroser Bamako pour rallier leurs centres respectifs.

Au centre d’examen du lycée Massa Makan Diabaté, sis à Baco Djicoroni en Commune V du District de Bamako, il était environ 8h30 quand trois retardataires essaient d’implorer la clémence des surveillants pour se faire accepter dans la salle au motif qu’ils avaient été contraints par la pluie. Le président de ce centre, Moustapha Coulibaly, appliquera simplement la réglementation et leur renvoyant à leurs chères études.

Ainsi, ces retardataires  ratent l’épreuve d’anglais, une matière principale pour les 408 élèves de la Terminale langue et littérature (TLL) que  cet établissement accueille. Ceux-ci sont répartis entre 14 salles sous la surveillance de 30 enseignants. Selon Moustapha  Coulibaly, l’examen se déroule bien. «Nous n’avons pas enregistré de cas de fraudes», assure ce professeur de physique Chimie. Il précise que son centre a enregistré le premier jour de l’examen 49 absents, majoritairement des candidats libres (CL).


Mais lors des épreuves qui se sont déroulées hier, des élèves tentaient de se passer des brouillons, mais n’y ont pas pu grâce à la vigilance des surveillants. D’autres avaient aussi essayé de rentrer en classe avec des cahiers. Le président du centre qui appelle à la moralisation des examens dans notre pays raconte même une scène anecdotique. Une jeune candidate qui avait recopié des leçons sur son corps en vue de tricher.

Au centre d’examen du lycée Notre-Dame du Niger (LNDN), au Quartier du fleuve, certains candidats qui composent dans la série Terminale sciences sociales (TSS) avaient fini de traiter l’épreuve de géographie.

Lassana Keïta, inscrit au centre d’examen du LNDN, se dirigeait vers la porte de sortie de l’établissement. Il affiche pour sa troisième tentative au Bac une grande confiance en soi. Dans un autre coin du centre d’examen, Nana Kouyaté et quatre autres candidates assises sous un hangar, échangeaient. Elle trouve les sujets abordables.  «Je garde espoir d’être admise», témoigne-t-elle, avant de conseiller à ses camarades de réviser  les leçons, mais surtout de compter sur leurs propres efforts.

Dans une salle, le président du centre d’examen du  LNDN élaborait le rapport journalier. Youssouf Kané affirme qu’il a sous sa responsabilité 513 candidats dont 253 filles. Il précise avoir enregistré 28 absents dont 15 CL lors de cette deuxième journée. Ce planificateur de profession affirme que les épreuves se déroulent correctement grâce aux efforts des surveillants et des agents de la sécurité.

Toutefois, il précise que certains élèves dénonçaient les fouilles corporelles. Il se réjouit de la ponctualité des élèves et des surveillants. Son collègue du centre d’examen du lycée Satigui Issa Kanté (Lsika), situé à Baco Djikoroni, abonde dans le même sens. Karim Diassana déclare que tout se passe comme  sur des roulettes dans son centre. Il accueille 287 candidats dont 106 filles et 8 CL, tous de la série Sciences exactes (SE)  qui sont dispatchés entre 11 salles.

L’établissement dispose de 24 surveillants qui veillent au bon déroulement de l’examen. Il explique succinctement que son centre d’examen reçoit  régulièrement  la visite des équipes d’inspection et se réjouit du bon état d’esprit des postulants.  Il encourage ceux-ci à réviser les leçons afin d’avoir la chance de se rattraper pour ceux qui n’auraient pas bien travaillé dans les premières matières.  Et d’exhorter les parents à accompagner, mais surtout de réconforter leurs mômes en cette période.

Devant le centre du Lsika, Abdoul Salam Doumbia, un candidat issu du lycée Soundiata Keïta, explique qu’il vient de terminer l’épreuve de physique.  «Nous avons traité un sujet sur l’électricité qui reste d’actualité. C’était abordable», dit-il avec un air confiant. Le garçon de 16 ans salue la qualité de la surveillance et invite ses camarades à se concentrer sur les sujets. Autre constat général, dans tous les centres  visités, des agents de sécurité veillent au maintien d’ordre.

Mohamed DIAWARA

Lire aussi : Bafoulabé : Alerte sur le fleuve Bakoye

Le fleuve Bakoye, autrefois fierté des populations riveraines et source de vie, est devenu aujourd’hui une source de danger, arborant une teinte beige, reflet des déversements chimiques continus, selon le constat des riverains..

Lire aussi : Tribunal de grande instance de Sikasso : La chambre criminelle tient sa 1ère session

La 1ère session de la chambre criminelle du Tribunal de grande instance de Sikasso qui a démarré, lundi dernier, se poursuivra jusqu’à vendredi prochain. La session jugera cinq dossiers à savoir un cas de meurtre et quatre cas d’atteinte sexuel (viols et pédophilies)..

Lire aussi : Cadre de concertation avec les Maliens établis à l’Extérieur : Pour renforcer le dialogue, la cohésion et l’unité au sein de la Diaspora malienne

La session inaugurale de deux jours ouverte hier à cet effet se penchera sur les principales préoccupations de nos compatriotes à l’extérieur avec des recommandations pour une meilleure gouvernance migratoire.

Lire aussi : Médiateur de la République : Le crédo de la formation continue

Une trentaine d’agents du Médiateur de la République suivent une formation de perfectionnement en rédaction administrative dispensée par l’École nationale d’administration (ENA). Cette session de cinq jours, présidée par le Médiateur de la République, Mme Sanogo Aminata Mallé, a déb.

Lire aussi : Profession d’architecte : Les architectes de l’espace Uemoa autorisés à exercer au Mali avec droit de libre circulation et d’établissement

Dans une vision globale, l’architecture est reconnue comme l’art de concevoir, d’organiser les espaces et les bâtiments. Le texte adopté par l’organe législatif renforcera le niveau de formation dans le domaine, mais aussi son accréditation dans notre pays et l’espace Uemoa.

Lire aussi : Région de Bougouni : L’armée détruit deux bases des groupes terroristes

Les Forces armées maliennes (FAMa) continuent avec abnégation leur mission d’escorte des camions transportant du carburant dans notre pays. C’est ainsi que dans le cadre d'une mission d'appui aérien au profit d'un convoi de carburant sur l'axe Kadiana-Kolondiéba-Bougouni, l' aviation a effec.

Les articles de l'auteur

Fonction publique d'État : Le recrutement de 926 agents contractuels lancé

Les autorités de la Transition ont décidé de combler au niveau de la Fonction publique d'État les insuffisances en termes de personnel de l'administration relevant du Code du travail..

Par Mohamed DIAWARA


Publié samedi 13 décembre 2025 à 11:47

Information à la télévision : Le coup de gueule des sourds

Ces personnes atteintes de surdité et ceux qui défendent leurs droits dénoncent la non application des textes. Certains estiment que la télévision nationale doit avoir des interprètes en langue des signes à l’instar de beaucoup d’autres pays de la sous-région.

Par Mohamed DIAWARA


Publié lundi 08 décembre 2025 à 08:09

Violences psychologiques : Les tourments d'une victime

Les activités de la campagne intitulée : «16 jours d'activisme contre les Violences basées sur le genre (VBG)» battent leur plein. Dans ce cadre, une victime de violences psychologiques a accepté de se confier sous anonymat. L'habitante de la Commune I du District de Bamako dit avoir été abandonnée, il y a trois ans, par son mari après une épisiotomie..

Par Mohamed DIAWARA


Publié vendredi 05 décembre 2025 à 09:41

Audiovisuel : Les virtuoses qui font la fierté de l’Ortm

Mme Bintou Ouédraogo Dembélé et Mme Ouédraogo Rokia Traoré ont su tracer avec abnégation leur sillon dans le métier du son, essentiellement dominé par la gent masculine.

Par Mohamed DIAWARA


Publié vendredi 05 décembre 2025 à 09:39

Gestion de la crise des hydrocarbures : 41 pétroliers, responsables syndicaux et chauffeurs décorés

À tout seigneur, tout honneur ! Ainsi peut-on qualifier la décision du Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta, d’attribuer des distinctions honorifiques aux opérateurs pétroliers, aux responsables syndicaux et chauffeurs blessés qui ont accompagné activement l’État dans la gestion de la crise des hydrocarbures. Les décrets d’attribution de ces décorations datent du 26 novembre 2025..

Par Mohamed DIAWARA


Publié mercredi 03 décembre 2025 à 09:34

Mali: L'opérateur économique El Hadj Hamed Niang tire sa révérence

L'opérateur économique et philanthrope Elhadj Hamed Niang est décédé le dimanche 30 novembre 2025 à Dakar dans la capitale sénégalaise.

Par Mohamed DIAWARA


Publié lundi 01 décembre 2025 à 12:15

Santé de la reproduction : Les femmes sourdes refusent la fatalité

Faisant partie de l’une des couches les plus vulnérables du pays, ces dames ont initié, entre elles, des activités d’échanges sur la santé de la reproduction pour favoriser un changement de comportement dans leur communauté.

Par Mohamed DIAWARA


Publié vendredi 28 novembre 2025 à 08:40

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner