Vendredi au palais de Koulouba, la délégation a d’abord été reçue en audience par le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, en présence du secrétaire général de la Présidence, Mamadou Oulalé et le ministre des Affaires étrangères et de Coopération internationale, Abdoulaye Diop. Puis, le chef de l’état a eu un tête-à-tête avec Hissein Brahim Taha.
À sa sortie d’audience, le secrétaire général de l’OCI a confié à la presse qu’à travers cette visite de travail, l’organisation est venue exprimer toute sa solidarité avec le Mali, d’abord en tant que membre fondateur de l’OCI. Et surtout en raison de tous les problèmes auxquels ce pays membre est confronté, notamment sur les plans sécuritaire et économique. «C’était un devoir pour nous de venir saluer le président de la Transition et lui dire combien l’OCI tient à la paix, à la stabilité et au développement du Mali», a déclaré le haut responsable de l’Organisation de la coopération islamique.
Occasion mise à profit pour échanger avec le colonel Assimi
Goïta sur les liens de coopération et voir comment l’organisation peut
«apporter un soutien effectif au Mali et aux autres pays membres». Hissein
Brahim Taha s’est prononcé sur la situation globale de notre pays, en mettant
l’accent sur l’aspect sécuritaire. «Le Mali est attaqué. Nous pensons qu’il est
en droit de se défendre et qu’il peut se défendre», a-t-il soutenu. Et
d’ajouter : «Nous apporterons tout notre soutien à ce pays frère, ami et membre
fondateur de notre organisation».
L’hôte de marque a rappelé aussi que malgré les difficultés, l’Organisation de la coopération islamique a toujours été aux côtés du Mali et poursuivra ses efforts comme à l’accoutumée. Ainsi, les autorités de la Transition peuvent compter sur son accompagnement pour la concrétisation de certains projets. L’OCI, en plus de la présence de la Banque islamique, est disposée à «soutenir plusieurs chantiers de développement, dans les domaines des infrastructures routières, de la santé, de l’éducation…» Hissein Brahim Taha a précisé que ces secteurs connaissent également des «difficultés dans plusieurs autres pays membres de l’OCI».
Quelques heures avant de rencontrer le chef de l’état, la délégation de l’OCI était au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale où elle a eu une séance de travail avec le ministre Abdoulaye Diop et ses collaborateurs. Au terme de cette séance, Hissein Brahim Taha et le chef de la diplomatie malienne ont animé une conférence de presse. Le visiteur de marque a expliqué qu’il a été suffisamment briefé par le ministre Diop sur la situation qui prévaut au Mali et dans la sous-région. Et que devant cette situation, l’OCI ne peut pas rester les bras croisés. «Face à l’insécurité politique, militaire et même alimentaire pour certaines régions, il faut agir très vite», a-t-il déclaré. Et donc nous, en tant qu’organisation, mobiliserons les pays membres qui ont les moyens pour soutenir ceux qui sont en difficulté».
Selon Hissein Brahim Taha, cette mission lui a permis de
toucher du doigt les problèmes au Mali. Il a assuré que le phénomène du
terrorisme sera combattu à tous les niveaux par l’OCI. Un engagement bien
apprécié par le chef de la diplomatie malienne, qui a salué les multiples
efforts consentis dans divers domaines par l’OCI en faveur de notre pays.
Estimant que le secrétaire général de l’OCI «constitue une autorité dans le
monde islamique et arabo-musulman», le ministre Diop a invité Hissein Brahim
Taha à plaider la cause du Mali pour une meilleure compréhension de notre
situation. Il a également sollicité un accompagnement plus grand de
l’organisation et de ses organes, dont la Banque islamique de développement
(BID).
Crée en 1969 à Rabat au Maroc, l’OCI a pour objectifs entre autres, de renforcer la coopération et la solidarité entre ses États membres et protéger les droits et intérêts du monde islamique.
Aboubacar TRAORE
Babba B.COULIBALY
Rédaction Lessor
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