Le ministre Traoré a donné ces
informations, mardi lors de son passage à l’émission «Mali kura taasira» de la
Télévision nationale, précisant que le barrage de Taoussa est l’un des projets
phares de son département. Actualité oblige, le ministre ministère des Mines,
de l’Énergie et de l’Eau est revenu sur les efforts du département de sa prise
de fonction à cette année. «Quand nous sommes arrivés aux affaires, les travaux
que nous avons débutés s’étalent pour la plupart sur une durée d’au moins 2
ans. Nous avons travaillé avec nos partenaires pour raccourcir les délais au
maximum», a d’abord introduit le ministre Traoré.
Les travaux de Sirakoro qui étaient
prévus pour 36 mois et qui ont été ramenés à 26 mois, figurent parmi ces
projets. «Ensuite, nous sommes parvenus à ramener la durée de ce projet à 18
mois en fondant l’espoir que l’ouvrage entrera en service pendant la période de
forte chaleur de cette année. Malheureusement, nous avons eu quelques incidents
de parcours liés à la Covid-19 qui ont impacté la chaîne logistique et
l’acheminement des équipements», a expliqué l’invité du jour.
Comme
pour dire que le chemin à parcourir est encore long, Lamine Seydou Traoré a
laissé entendre qu’il est venu trouver un secteur de l’énergie confronté à une
absence d’investissements qui a duré près de 20 ans avec une dette
d’exploitation qui se chiffre à plus de 200 milliards de Fcfa. Le chef du département
a évoqué les difficultés actuelles que le secteur rencontre, notamment la vétusté
des équipements qui provoque des pannes sur le réseau. Les travaux de
renouvellement de ces équipements sont en cours, a-t-il dit, avant d’assurer
que les coupures d’électricité prendront fin à partir de 2024.
Le
ministre en charge de l’Eau a regretté que ce secteur soit également confronté à
la vétusté des équipements mais surtout à un manque criard de moyens pour y
investir. «L’État, malgré les difficultés auxquelles nous sommes confrontés, a
débloqué près de 9 milliards de Fcfa pour mener un programme d’urgence. Ce
programme a consisté à rénover les canalisations dans les centres urbains et réaliser
des forages dans les milieux ruraux pour améliorer la qualité de la desserte».
Selon le ministre Traoré, l’eau produite par la Société malienne de gestion de
l’eau potable (Somagep) est presque de l’eau de roche.
Parlant
du secteur minier, le ministre dira qu’il représente près de 10% du Produit intérieur
brut (PIB) du Mali et 70 % de nos exportations. En 2021, le secteur minier a
contribué à hauteur de 550 milliards de Fcfa aux recettes de l’État, contre 450
milliards de Fcfa en 2020, a souligné le chef de ce département vital pour l’économie
nationale. Dans le processus de production, a insisté le ministre Traoré, 60%
de la production aurifère profite à l’économie nationale en terme d’impôts,
contre 40% pour les investisseurs. Mais, la participation du Mali au capital
est de 20% contre 80% pour les investisseurs.
Selon
le ministre des Mines, de l’Énergie et de l’Eau, pour que l’or puisse briller
suffisamment pour le Mali et pour les Maliens, il faut valoriser les contenus
locaux. «Il faut que les entreprises qui travaillent sur la chaîne de valeur
depuis l’extraction jusqu’à la commercialisation de l’or puissent être des
entreprises maliennes», a-t-il dit. C’est pourquoi, a révélé le chef du département
de tutelle, des discussions sont en cours avec des partenaires pour la création
d’une unité de raffinage au Mali.
Parlant
de la recherche pétrolière, le ministre en charge des Mines a révélé qu’à la
faveur de la révision du Code pétrolier et gazeux menée depuis 6 mois, «une
dizaine de demandes ont déjà été enregistrées et sont en traitement, tout comme
les demandes de blocs pour la recherche du pétrole et du gaz». Selon le
ministre Traoré, notre pays dispose d’une réserve importante de lithium et une
dizaine de permis de recherche ont été délivrés pour sa recherche. «Nous avons
délivré récemment un permis d’exploitation dans la zone de Goulamina, dont la
pose de la première pierre aura lieu le 3 juin (NDLR, demain)».
Amadou GUÉGUÉRÉ
Rédaction Lessor
Les Forces armées maliennes (FAMa) continuent avec abnégation leur mission d’escorte des camions transportant du carburant dans notre pays. C’est ainsi que dans le cadre d'une mission d'appui aérien au profit d'un convoi de carburant sur l'axe Kadiana-Kolondiéba-Bougouni, l' aviation a effec.
Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, a présidé, ce lundi 15 décembre, l'ouverture des travaux des Hauts fonctionnaires de la Confédération AES devant se tenir jusqu'au18 décembre dans notre pays..
Entre opérations terrestres ciblées et frappes aériennes de précision, les Forces armées maliennes (FAMa) ont mené, du 12 au 14 décembre 2025, une série d’actions offensives contre des groupes armés terroristes dans plusieurs régions du pays. L’état-major général des Armées dresse .
Le lundi 8 décembre, ils sont venus de Djebé, Boureya, Kandiona, Saramakana, Waliya et de tout le Mali pour célébrer le Centenaire de l’École fondamentale de Sitakily..
Le Programme régional de cartographie de la fertilité des sols en Afrique de l’Ouest a été officiellement lancé, vendredi dernier, dans notre pays par le conseiller technique au ministère de l’Agriculture, Amadou Cheick Traoré, dans les locaux du laboratoire de technologie alimentaire du .
Le Programme des Nations unie pour le développement (Pnud), en collaboration avec le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, a organisé, jeudi dernier dans un hôtel de Bamako, un cadre stratégique de réflexion de haut niveau sur le développement. Objectif : S.