Sur les 52 activités inscrites dans son plan d’actions, le ministère de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle a réalisé 27, soit un taux de réalisation de 52 %. Les activités qui sont en cours de réalisation sont au nombre de 13 contre 12 non réalisées. Le taux des activités réalisées et celles en cours de réalisation est 77 %, l’écart se justifie par les coupes budgétaires et surtout le retard dans la mobilisation des ressources. Ces précisions ont été données mardi dernier, lors de la session de redevabilité des six mois d’activités du département de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle. La session était présidée par le chef du département Bakary Doumbia, en présence d’une cinquantaine de participants venus du niveau national et des régions.
Cet exercice visait spécifiquement à partager les réalisations du ministère avec l’opinion publique nationale. Il s’agit dans cette démarche pédagogique de recenser les résultats obtenus au cours des six derniers mois de l’année, de les analyser, d’apprécier les écarts et de proposer les mesures correctives. L’objectif général est de contribuer à l’amélioration de la gouvernance des trois programmes du ministère de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle.
La session s’est focalisée sur la mise en œuvre des 52 activités issues de trois programmes à savoir l’administration générale, l’amélioration du cadre législatif et promotion de l’emploi et la formation professionnelle. Les participants ont aussi mis l’accent sur l’atteinte des deux résultats que le département s’est fixé en rapport avec sa vision à savoir la création des conditions contribuant à l’apaisement du climat social et la création des opportunités d’emplois pour les populations en milieu urbain et rural.
Les principaux problèmes rencontrés durant ces 6 mois sont
liés, entre autres, à l’insuffisance et la non disponibilité des crédits à
temps, l’insuffisance des ressources humaines et le déficit chronique des
cadres organiques. Pour améliorer le taux d’exécution des activités, les
participants ont proposé, entre autres solutions, l’ajustement des activités en
fonction des ressources disponibles, la mobilisation des ressources financières
conséquentes et le renforcement des capacités des ressources humaines. Le
ministre de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation
professionnelle a préconisé l’organisation des revues mensuelles au niveau
national et régional pour assurer le suivi de la mise en œuvre des plans de
travail annuel des structures.
Il a également souligné la dotation des
structures en moyens humains, matériels et financiers en vue de les permettre
de réaliser les activités programmées ainsi que la mutualisation des ressources
financières et les moyens des structures afin de rendre plus efficaces les
interventions. Le ministre Bakary Doumbia a précisé que la culture de la
redevabilité doit être au cœur de toutes nos préoccupations, car a-t-il justifié,
elle est indispensable pour mesurer notre efficacité et l’efficience de nos
actions. Selon lui, elle constitue aussi un moyen pour les citoyens de disposer
d’un canal de communication entre eux et l’administration.
En termes de perspectives, les participants ont proposé notamment la validation des rapports des études sur «les opportunités d’emplois dans le secteur de l’eau et de l’irrigation dans la Région de Ségou» et «les opportunités d’emplois dans le domaine des intrants agricoles et semences dans la Région de Sikasso et le suivi accompagnement des micros entreprises fragiles par l’Agence pour la promotion de l’emploi des jeunes (Apej).
Amadou GUÉGUÉRÉ
Rédaction Lessor
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