Le commissariat de police de Moribabougou vient de se faire entendre, de nouveau, avec l’interpellation d’un duo de braqueurs de motos. Il s’agit de Boubacar Mariko et de Hamadasalia Touré, tous deux âgés d’une vingtaine d’années environ.
Le premier qualifié par les limiers de véritable malfrat sans foi ni loi doit sa particularité à sa gâchette facile et le fait d’opérer à tout bout de champ. Quant au second, il est un jeune bien nanti qui a préféré la voie du larcin aux bancs d’école. Ces individus peu recommandables, évoluant en bande de trois, ont choisi comme spécialité le braquage à main armée dans les secteurs de Moribabougou et ses environs. Ils dépossédaient leurs victimes de leurs biens, sous la menace d’une arme à feu. Par malheur, le glas a sonné pour ces malfrats, lorsque leur chemin a croisé celui des éléments du commissaire divisionnaire Salim Cissé.
L’interpellation du duo a eu lieu dans la nuit du 30 mars au 1er avril dans les confins du quartier cité plus haut. Elle s’est déroulée, lors d’une mission nocturne des éléments de la Brigade de recherches dudit commissariat. Une fois sous les verrous, les limiers n’ont pas trainé avec le dossier des deux bandits. Depuis, ils croupissent derrière les barreaux. Ils comparaîtront pour braquage à main armée, association de malfaiteurs, détention et port illégal d'arme à feu (pistolet automatique de fabrication artisanale). Inutile de rappeler que les patrouilles policières sont dissuasives. Celles-ci permettent du point de vue sécuritaire d’anticiper sur les faits. C’est ce qui a été déterminant dans cette affaire.
De sources proches du dossier à la police, à la date suscitée, comme à l’accoutumée, les éléments de la BR avaient déjà investi nuitamment les coins et recoins de certains quartiers relevant de leur autorité, du point de vue sécuritaire. Cette nuit-là , les efforts des policiers patrouilleurs ont porté leurs fruits. Pour preuve, leur chasse nocturne n’a pas été vaine. Ainsi, pendant qu’ils fouillaient dans les coins obscurs des quartiers comme c’est généralement le cas lors des patrouilles, le chemin des éléments du divisionnaire Salim a croisé celui des deux suspects dans le quartier de Moribabougou. Ils circulaient sur deux motos, une TVS et une Djakarta. Bizarrement, le duo se trouvait dans une posture suspecte, à cette heure de la nuit.
Une telle attitude n’a pas échappé à l’œil fin des patrouilleurs qui ont aussitôt senti un coup foiré. Et leur flair a fait le reste. Pour en avoir le cœur net, ils ont procédé à l’interpellation des suspects pour un contrôle de routine de leurs identités. Palpés sur place, il a été trouvé en possession de l’un, un pistolet automatique de fabrication artisanale. Au cours de cette fouille, l’autre a pris la fuite sur la moto Djakarta volée auparavant, laissant derrière lui un sac à dos qui a été saisi pour des besoins d’enquêtes. Par la suite, le garçon qui était sur la moto TVS, identifié comme Boubacar Mariko a été conduit au commissariat pour audition. Interrogé, le malfrat a reconnu qu’il venait opérer à Tienfala, où ils ont dépossédé un individu de sa Djakarta.
La même sur laquelle son complice a pris la tangente lors de la fouille. Mieux encore très loquace, il a confié aux limiers qu’ils sont auteurs de six cas de braquages à Moribabougou et environnants et Tienfala, (deux cas à Moribabougou, un cas à Sotuba IER, un cas à Souleymanebougou). Le suspect a aussi indiqué leur antre aux limiers aussi bien que la cachette de son second. Une perquisition opérée dans leur nid a permis de retrouver une moto Djakarta de couleur bleue stationnée dans l’une des chambres d’un bâtiment inachevé et d’autres objets pouvant intéresser les enquêtes ont été saisis par l’équipe pour être placés en scellé. Entendus, tous les deux sur les faits reprochés à eux, les deux bandits ont été mis à la disposition du procureur de la République près le Tribunal de grande instance de la Commune I avant d’être placés sous mandat de dépôt.
Tiedié DOUMBIA
De son vrai nom Abdrahmane Ben Esaayouti, le grand imam a tiré sa révérence ce mercredi 10 decembre 2025. Il a été accompagné à sa dernière demeure par une foule nombreuse de fidèles, d'amis et de parents..
Les autorités de la Transition ont décidé de combler au niveau de la Fonction publique d'État les insuffisances en termes de personnel de l'administration relevant du Code du travail..
Pour Abdoul Niang, il est évident pour tout le monde que ces deux médias publics ont marqué leur époque. L’ORTM est la principale source d’information audiovisuelle au Mali depuis plusieurs décennies. Quant à l’Essor, en tant que journal d’État, il est la référence écrite officiell.
Le VIH/Sida représente un réel problème de santé publique à l’échelle planétaire.
-.
Dans le cadre de l’opérationnalisation effective de l’Université publique de Gao, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Bouréma Kansaye a entamé, le week-end dernier, une visite dans la Cité des Askia qu’il bouclera aujourd’hui. Il est accompagnÃ.