L'accès au siège de l'Onu est soumis à plusieurs étapes de contrôle
Partout des deux côtés de la rue sont stationnées des grosses voitures noires de la FBI (Bureau fédéral d’enquête, Federal Bureau of investigation en anglais) et des services secrets américains (American discret service). Premier check point, le contrôle des badges pour accéder à la rue qui mène au siège des Nations Unies. Au deuxième point de contrôle, tous les bagages (sacs, appareils photos, ordinateurs, téléphones, etc) passent à la machine.
Plus loin à l’entrée du jardin menant au siège de l’institution onusienne, nouveau contrôle qui s’effectue cette fois avec des chiens renifleurs. Quelques minutes plus tard, nous voilà enfin dans le grand jardin entourant le siège de l’Onu. Comme par hasard, nous nous retrouvons en face d’un policier dont le regard intéressé attire notre attention. «Bonjour Messieurs», nous lance-t-il en français, avant de continuer : «Awka Kéné» (comment allez-vous en bambara). Le policier nous dira qu’il s’appelle Moussa Doumbia et qu’il travaille à Genève en Suisse au compte bien entendu de son pays, les États-Unis. «J’ai été appelé comme beaucoup d’autres policiers américains travaillant hors du pays pour l’Assemblée générale de l’Onu», précisera Moussa Doumbia avant de nous donner au revoir.
Une autre surprise nous attendait cette fois dans les couloirs du siège des Nations Unies. Alors que nous nous rendions au centre média, notre équipe s’est retrouvée nez à nez avec le président français, Emmanuel Macron entouré de ses gardes du corps (4 hommes). Sans nous barrer la route, l’un d’eux nous lança : «Laissez passer s’il vous plaît». Le président Macron jette un coup d’oeil discret vers notre équipe avant de poursuivre son chemin.
Après son passage, Aïssata Ibrahim Maïga nous raconta que 24h plutôt, c’est-à-dire mardi, Emmanuel Macron avait été bloqué pendant quelques minutes par les services de sécurité américains et qu’il a fallu un coup de fil du Président Donald Trump pour débloquer la situation. En fait, le FBI avait bloqué tous les accès de la salle des débats pour permettre à Donald Trump d’y accéder et malheureusement pour le président français, son arrivée au siège des Nations Unies a coïncidé avec celle de son homologue américain.
Cette mésaventure du président Emmanuel Macron illustre parfaitement la situation sécuritaire qui prévaut à New-York depuis l’ouverture de la 80è session de l’Assemblée générale de l’Onu. Dans les rues, comme dans les hôtels où sont logées les délégations, les agents du FBI sont partout et suivent tous les mouvements.
Des policiers se mêlent même à la population, alors que d’autres exercent sur des vélos ou des engins à deux roues. Toutes les cinq dix minutes, on entend des sirènes. A l’image du Premier ministre Abdoulaye Maïga, les officiels qui pratiquent le sport notamment la marche, sont toujours accompagnés par des agents de sécurité. Malgré cet impressionnant dispositif sécuritaire, des activistes, notamment les pro-Palestiniens, parviennent quand même à se faire entendre.
Comme ce jeune qui, tous les jours, déploie sur la rue menant au siège de l’Onu une banderole sur laquelle on peut lire : «Israël soldiers shooting kids» (les soldats israéliens tuent des enfants, en français). Juste à côté, une jeune femme distribue des tracts pro palestiniens, alors qu’un Américain noir de 3è âge vêtu de treillis déploie une banderole avec cette inscription : «Please President Trump don’t give money for Africain» (s’il vous plaît président Trump, ne donne pas d’argent pour l’Afrique en français». Au pied d’un poteau électrique, un jeune couple à moitié nu, dort à même le sol, sous la surveillance d’un chien.
Ainsi va la vie à New-York, Assemblée générale de l’Onu, on voit tout dans cette ville qui est la plus grande des états-Unis avec ses cinq arrondissements (Brooklyn, le Bronx, Manhattan, Queens et Staten Island) et ses 8,5 millions d’habitants.
Envoyé spécial
Soulemane Bobo TOUNKARA
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