La ministre des Transports et des Infrastructures du Mali, Mme Dembélé Madina Sissoko, accorde une interview à la presse
Il y avait également le
ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière du
Burkina Faso, Frère Roland Somba et celui des Transports et de l’Équipement du
Niger, le colonel Salissou Mahaman Salissou.
Ce
forum de deux jours est initié par le département en charge des Transports à
travers l’Agence nationale de la sécurité routière (Anaser). Plus de 200
participants pour une vingtaine d’experts sont à ce rendez-vous pour échanger
sur les six piliers de la Stratégie nationale de la sécurité routière.
Ces
piliers sont la gestion de la sécurité routière, la sécurité des routes et
mobilité, la sécurité des véhicules, la vitesse plus sûre, le comportement des
usagers et les soins post accidents. Chaque année, environ 1,3 millions de
personnes perdent la vie dans les accidents de la route, essentiellement les
piétons et les cyclistes, selon le représentant résident de l’Organisation mondiale
de la santé (OMS). Dr Christian Mayikuli Itama a précisé qu’on «recense à plus
de 20 à 50 millions de blessés, le nombre d’entre eux gardant une invalidité à
la suite de leur blessure».
Pour lui, la prévention des accidents de la route
passe par l’implication des secteurs du transport, la police, la santé et
l’éducation. Il dira que cette rencontre répond correctement à cette attente.
Dr Christian Mayikuli Itama a souligné que le Mali a réduit progressivement le
taux de décès lié aux accidents de voie
publique dans les dix dernières années de 25 à 20 décès pour 100.000
habitants. À l’heure actuelle, a-t-il salué, les derniers chiffres nous
montrent que le Mali enregistre un taux de létalité de 20, 2 pour 100.000
habitants en 2021.
Pour
sa part, la ministre des Transports et des Infrastructures a confié que le
non-respect des conditions de la circulation fixées par la réglementation, dû
au déficit d’éducation et de sensibilisation à la sécurité routière, engendre
un accroissement inquiétant du nombre des accidents de la route. Pour inverser
cette tendance, Mme Dembélé Madina
Sissoko a rappelé que le Mali a élaboré en 2021 la Stratégie nationale
de sécurité routière, assortie d’un plan d’actions. Et de préciser que cette
Stratégie repose sur une approche de «système sûr», en concordance notamment
avec le contexte de la 3è Conférence ministérielle mondiale sur la sécurité
routière.
Cette rencontre, a-t-elle poursuivi, a invité les États membres à
s’efforcer de réduire de 50% le nombre de blessés graves et de décès
consécutifs à des accidents de la circulation routière entre 2021 et 2030.
Selon elle, ces priorités déclinées en axes stratégiques comprennent la
sécurisation des engins motorisés à 2 ou 3 roues, la sécurité des piétons, la
réduction des accidents des véhicules légers, le renforcement de la sécurité
des usagers âgés de 15 à 34 ans et la sécurisation du transport
professionnel.
Les
réformes juridiques et institutionnelles qui ont suivi l’approbation de la
Stratégie nationale, se sont traduites notamment par l’adoption en septembre
dernier du décret fixant les conditions de l’usage des voies ouvertes à la
circulation publique et la relecture du Code de la route en août. La cheffe du
département des Transports a révélé que ce nouveau Code interdit expressément
le transport mixte et aménage le régime des sanctions, notamment les
contraventions et les pénalités applicables à la surcharge des véhicules de
transport en commun.
Mme Dembélé Madina
Sissoko a, par ailleurs, annoncé que les réformes qui s’offrent en
perspective porteront, entre autres, sur les institutions du Fonds autonome de
sécurité routière et la création du Comité interministériel de sécurité
routière. Le Premier ministre a salué la tenue de ce Forum dans notre pays. Dr
Choguel Kokalla Maïga a souligné que la présentce des participants est un acte
de foi et de solidarité en cette période marquée par une grande campagne
médiatique contre le Mali. La cérémonie a pris fin par la visite des stands.
Amadou GUEGUERE
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