C’était en présence du directeur national de la
jeunesse, Baba Mahmoud Arby. L’objectif de ce projet estimé à 300 millions de Fcfa, est de renforcer
la participation des jeunes des huit régions aux processus politiques du Mali
par l’idéathon (compétition d’idée/initiatives). L’IRI est présent au Mali
depuis 2005. De cette date à
maintenant, l’organisation non gouvernementale a conduit des initiatives
de renforcement de capacités des jeunes leaders sur les questions ayant trait à la démocratie et au processus
de décentralisation.
Elle s’est davantage renforcée par l’organisation des
écoles de campagne pour les candidats (femmes et jeunes) aux élections
législatives de 2013. En 2017, l’ONG a été plus active pour la création de cadre
de dialogue et de collaboration entre les leaders communautaires, les citoyens
et le gouvernement. Trois ans plus tard, elle s’est fait remarquer à
travers des actions de sensibilisation
et de transparence dans la gestion des collectivités locales des Régions de
Kayes, Koulikoro et Tombouctou.
L’IRI a fortement soutenu la campagne nationale de lutte contre la
corruption. Aussi, faut-il le signaler, l’Institut est impliqué dans la lutte contre
l’extrémisme violent par des initiatives citoyennes de renforcement de la
cohésion sociale et l’implication des jeunes dans les efforts de consolidation
de la paix. Depuis plusieurs années, le Mali a adopté des mesures pour
favoriser l’inclusion des jeunes dans les processus décisionnels. Malgré ces
avancées, les pouvoirs de décision restent majoritairement entre les mains des
hommes d’un certain âge.
Selon l’IRI, les jeunes représentant les 65% de la
population, sont parfois à la marge des processus politiques. D’où ce projet
pour lever les obstacles à la participation des jeunes aux processus
politiques. Dans son discours, Ibrahim Ikassa Maïga a dit que ce projet vise à encourager la participation des jeunes
dans le processus démocratique et de
refondation. Il reste convaincu que les efforts en cours ne peuvent réussir
sans la participation de toutes les franges de notre société. Pour lui,
l’inclusion des jeunes est une condition sine qua non d’une nation plus forte,
prospère et démocratique.
Le ministre en
charge de la Refondation de l’état d’ajouter que l’initiative de l’IRI est
complémentaire des actions de refondation. En ce sens que l’ONG donne
les moyens pour les jeunes des
régions de s’engager dans la vie
politique, démocratique et du renouveau du Mali, a expliqué Ibrahim Ikassa
Maïga. Il a affirmé que ce projet fournira aux jeunes les compétences et les
connaissances pour s’engager et faire entendre leur voix. Même tonalité du côté
du gestionnaire de programme IRI-Mali, qui a fait savoir que la transformation
économique, sociale et politique doit inclure et promouvoir les opinions des
jeunes.
Leandre Banon a martelé que la jeunesse malienne est prête à servir de
ressource à la fois qualitative et quantitative pour faire avancer la société
malienne sur la voie de refondation.
« C’est un projet d’étude qualitative sur les perspectives des jeunes des
régions sur les obstacles à leur participation aux processus politiques et à la
cohésion sociale au Mali», a-t-il conclu.
Rédaction Lessor
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