Le président du Conseil économique, social et culturel (CESC), Yacouba Katilé, a présidé hier dans l’enceinte de son institution l’ouverture de la 1ère session ordinaire de la 6è mandature dont le thème porte sur : «Réformes institutionnelles, politiques et sécuritaires : contributions du CESC».
L’évènement a enregistré la présence du ministre de la Refondation de l’État, chargé des Relations avec les institutions, Ibrahim Ikassa Maiga, du ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des Reformes politiques et institutionnelles, Fatoumata Sékou Dicko et d’autres personnalités.
Au cours de cette session, qui durera jusqu’au 21 février, les membres du CESC passeront au peigne fin tous les aspects des reformes politiques, institutionnelles et sécuritaires. Plusieurs sous thèmes, notamment «Réformes électorales adoptées : le projet de loi électorale», «Autres réformes en cours en lien avec le processus électoral», seront abordés.
Le président du CESC a rappelé que cette session se tient dans un contexte particulier, marqué par une crise diplomatique entretenue par certains de nos partenaires avec son corolaire de sanctions économiques et financières.
Selon Yacouba Katilé, les sanctions sont loin d’être la meilleure des alternatives pour la sortie de la situation de crise politique et sécuritaire que notre pays traverse depuis 2012. Et de dénoncer que ces sanctions infligées à notre pays depuis le 9 janvier dernier par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) et l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) souffrent non seulement d’illégitimité et d’illégalité, mais aussi touchent directement les populations.
Le président de la 8è institution de la République a affirmé que le Mali, à la croisée des chemins, a plutôt besoin de la manifestation de la solidarité internationale et non d’être asphyxié et isolé du reste du monde.
Pour Yacouba Katilé, aujourd’hui, tout porte à croire que la communauté internationale, de part sa posture vis-à-vis du Mali, est sans nul doute dans une erreur d’appréciation notoire de la situation. Occasion pour lui d’exhorter les organisations régionales et les autres partenaires à privilégier la voie du dialogue avec les autorités de la Transition, afin de parvenir à un chronogramme raisonnable. «Ce dialogue devra tenir compte de la dimension sécuritaire et l’impératif des réformes politiques et institutionnelles», a ajouté le président du CESC.
Parlant de la démocratie, Yacouba Katilé a analysé que les déstabilisations politiques et institutionnelles récurrentes dans nos pays doivent nous conduire à une introspection profonde voire à poser un diagnostic sur l’état de santé de notre démocratie. Il faut passer à la loupe les facteurs endogènes et exogènes. Selon le premier responsable du Conseil, la démocratie doit favoriser l’instauration d’une gouvernance vertueuse.
Une gouvernance, a-t-il poursuivi, qui répond à la demande sociale, porteuse d’une vision qui tient compte de la justice sociale et loin de toutes les formes de corruption. D’où, a ajouté Yacouba Katilé, l’impérieuse nécessité de repenser notre système démocratique. Et ce, en l’adaptant aux défis et enjeux actuels. «Nous avons placé notre mandature sous le signe du renouveau. Nous ne ménagerons aucun effort pour hisser le CESC au rang qui est le sien dans l’architecture institutionnelle. Et ce, en lui rendant toutes ses lettres de noblesse», a souligné le président du Conseil.
Saluant la montée en puissance des forces de défense et de sécurité sur le théâtre des opérations, le président du CESC a félicité le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta pour cette prouesse, fruit de son engagement constant.
Mariétou KOITÉ
Rédaction Lessor
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