Le Sotrama est un moyen de transport incontournable dans la capitale
En effet,
c’est avec ces minibus de transport en commun que la plupart des Bamakois se
déplacent dans la journée. Cependant, le comportement parfois insupportable des
apprentis et des chauffeurs fait dégouter ce moyen de transport à plus d’un. Il
est facile de constater ces véhicules de couleur verte partout en circulation,
avec des apprentis qui appellent les clients pour telle ou telle destination.
Ils embarquent et déposent des passagers partout dans la ville. Utilisés pour
aller au travail, aux cérémonies sociales et rendre visite à des parents, ces
minibus sont pratiques et économiques.
Cependant,
les Sotrama posent de nombreux problèmes. Le comportement des chauffeurs et des
apprentis, appelés «Prantikai», crée le malaise chez les passagers. «On est
maltraités par les apprentis. Non seulement on ne nous rend pas notre monnaie,
mais aussi on ne nous dépose pas à l’endroit demandé et on nous insulte»,
raconte une vieille femme, agacée, assise dans un véhicule. Le Sotrama a une
capacité théorique de 17 à 21 personnes. Mais dans les quartiers périphériques
comme Kalanbancoura ACI, Gouana, Sangha et Niamakorokourani, la réalité est
bien différente.
Les passagers se retrouvent entassés, l’allée centrale n’est
pas épargnée et certains jeunes s’accrochent aux portières. Sans compter les
odeurs désagréables, qui gênent et rendent le voyage difficile. Les passagers,
surtout les personnes âgées et les femmes, subissent des moqueries et des
surnoms désobligeants de la part des apprentis. «Hey korokaraa (tortue), donne
mon argent et tais-toi», lance très souvent les apprentis aux vielles
personnes.
De plus,
il est courant que les chauffeurs ne rendent pas la monnaie aux passagers, ce
qui cause des disputes. Les frais de transport ont aussi augmenté, passant de
60 Fcfa à 275 Fcfa, puis à 400 Fcfa à Golobougou, à cause de la hausse du prix
de l’essence. Les passagers, qui n’ont souvent pas le choix, subissent cette
hausse. «Malgré la baisse du prix du carburant, les apprentis partent toujours
avec notre argent», affirme une dame portant un enfant sur le dos.
Elle se
plaint surtout des façons de faire des apprentis. «Nous sommes aussi des êtres
humains, les gens ne nous comprennent pas. La plupart d’entre nous ont une vie
ratée, donc on ne veut pas être minimisés dans notre travail. Moi, j’insulte et
je fais ce que je veux, personne ne peut rien me faire», affirme un apprenti de
15 ans, tenant en main une canette de boisson alcoolisée.
Aminata DJIBO
Rédaction Lessor
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