Cette année, la compétition met aux prises 12 formations, issues des 8 régions, de la présidence de la République, du gouvernement, du Conseil national de Transition (CNT) et du District de Bamako. Les équipes ont été réparties en deux poules de six. La poule A est constituée de la présidence de la République, du gouvernement et des Régions de Ségou, Koulikoro, Kayes et du District de Bamako. Dans la poule B, on retrouve l’équipe du CNT, les Régions de Gao, Kidal, Tombouctou, Mopti et Sikasso.
Les deux premiers de chaque poule se qualifieront pour les demi-finales. Le match d’ouverture mettra aux prises les formations de Bamako et Koulikoro et la grande finale est prévue le 17 septembre.
Le tirage qui s’est déroulé hier dans la salle de conférence du stade Mamadou Konaté, a été couplé de la remise des maillots aux équipes participantes. La cérémonie était présidée par le conseiller spécial du président de la Transition, Aguibou Dembélé, en présence du ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne, Mossa Ag Attaher et du président de la commission d’organisation, le lieutenant-colonel Cheick chérif Mamadou Tounkara.
Dans son intervention, le conseiller spécial du président de la Transition a mis l’accent sur les objectifs recherchés à travers cette compétition, avant d’exhorter les équipes au fair-play. «En initiant cette compétition, le président de la Transition souhaite voir la jeunesse se mobiliser pour mieux s'organiser afin de jouer pleinement son rôle incontestable dans le développement de notre pays. Le sport demeure un grand facteur de cohésion et de mobilisation collective au profit de la nation.
Une jeunesse attachée au sport serait forcément une jeunesse détournée de la violence, de la drogue et de toutes les conséquences qui y sont associées», a dit Aguibou Dembélé. Et de renchérir : «Qu'il me soit permis, ici et maintenant, de saluer l'esprit fédérateur du président de la Transition qui n'a jamais cessé de croire au potentiel de notre jeunesse, tant sur le plan sportif, socio-économique, que culturel. C'est pourquoi, et à juste titre, cette édition 2022 sera placée sous le signe de la promotion de la jeunesse du Mali».
«Comment parler de la jeunesse malienne de nos jours sans faire mention des efforts gigantesques déployés par le département en charge de la Jeunesse, des Sports et de la Construction citoyenne ? Je voudrais à cet effet, saluer l'engagement personnel du ministre de la Jeunesse, des Sports, de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne, Mossa Ag Attaher», complètera le conseiller spécial du chef de l’Etat.
Pour sa part, le ministre Ag Attaher dira que «le sport est un facteur important de brassage, de fraternité, de mieux être au service des Etats et des peuples. Il est un puissant facteur d’union et d’épanouissement, un instrument de paix, de développement et de solidarité. Il concourt à la promotion de l’esprit d’équipe, la discipline, le respect de l’autre, la fraternité et le fair-play». Mossa Ag Attaher a, ensuite, salué, l’élargissement du tournoi aux Ligues régionales. Pour lui, cette initiative va concourir à une mobilisation accrue de la jeunesse autour des idéaux de la Transition».
Il faut rappeler que les joueurs de la première et deuxième divisions ne peuvent pas participer à la compétition.
Seibou Sambri KAMISSOKO
Cette année, 18 joueurs sont en lice pour le titre de champion du Mali. Les participants au championnat national viennent de 7 Ligues, à savoir Bamako, Kayes, Koulikoro, Ségou, Sikasso, Koutiala et Mopti. Les Ligues de Bamako et Koulikoro sont représentées, respectivement par 5 et 3 joueurs, co.
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