Cela n’étant pas toujours le cas, nous assistons malheureusement à des morts qui n’en valaient pas la peine. Ce jeune mécano que nous désignons par l’initiale A vient de faire les frais d’une négligence qui lui a tout simplement couté la vie sans autre forme. Nous étions en fin de semaine, à trois jours seulement d’une cérémonie de mariage dont les préparatifs allaient bon train dans la famille X de ce quarter périphérique de Bamako.
Comme cela est généralement le cas, les membres de la dite famille étaient au four et au moulin pour accueillir cet évènement. A.S ne faisait pas exception, surtout qu’il est le grand frère de la future mariée. Il décida alors de remettre son véhicule en bon état pour fêter le mariage sa sœur. Cela nécessita qu’il fasse appel à un mécanicien pour retoucher sa voiture. Il a cherché et trouvé deux jeunes mécaniciens à qui il a confié le travail et a payé cash leur dû. Les deux jeunes mécanos se sont présentés dans la famille nuitamment (vers 22 heures) pour réparer l’engin, car ils avaient déjà empoché l’argent.
Surpris par l’heure tardive, l’un des frères de la future mariée a d’abord les a conseillés de remettre la réparation du véhicule au lendemain. Il justifia cette proposition par le fait qu’il faisait déjà un peu tard, donc les mécanos n’ont qu’à attendre juste le lendemain pour faire le travail. Mais, bizarrement, ces derniers ont rejeté cette idée prétextant que « c’est un petit problème qui peut être résolu en quelques minutes ». Face à leur insistance, le frère de la future mariée a fini par céder. Les jeunes mécaniciens sont allés jusqu’à demander à ses parents d’intervenir pour qu’il les laisse travailler. Ainsi dit, ainsi fait.
Mais juste avant de commencer le travail, un autre obstacle s’est présenté à eux. Ils ont fouillé partout dans le véhicule, il n’y avait aucun outil adapté pour soulever le véhicule. Cela ne découragea point nos jeunes mécanos. Au lieu d’attendre le matin pour chercher cet outil et faire le travail dans le calme et la sérénité, ils avaient un plan « B ». Et c ‘était juste utiliser une brique à la place d’un cric pour soulever l’engin à quatre roues, comme cela se faisait dans le temps.
Immédiatement, ils ont cherché et trouvé des briques qui traînaient non loin. Puis ils les ont empilés sous le véhicule jusqu’à ce que ses quatre roues laissent le sol. Jusque là, tout se passa sans anicroche à la satisfaction des deux jeunes mécanos. Certaines sources expliquent qu’ils avaient ainsi forcé espérant que le propriétaire de l’engin allait augmenter la mise pour eux.
« Le malheur vient à un moment où l’on s’y attend le moins », dit un adage. L’un des jeunes mécaniciens a trouvé l’espace sous le véhicule assez suffisant pour faire le travail. Il s’y glissa avec clés et autres outils nécessaires à la réparation qu’il allait faire sans nul doute avec la lumière d’un téléphone portable. Les choses sont allées ainsi durant des dizaines de minutes. A un moment donné, les membres de la famille et d’autres témoins du voisinage ont été alertés par un grand bruit. Très friable, une des briques qui soulevait le véhicule a cédé sous son poids. L’engin s’est affaissé sur la poitrine du jeune mécano. Imaginez la scène.
Immédiatement l’atmosphère festive de la famille a viré au drame devant des témoins impuissants. Dans le brouhaha ambiant, des secouristes improvisés tentèrent de soulever le véhicule pour en dégager le malheureux. Ils y parviendront certes, mais le jeune homme avait subit tout le poids du véhicule en pleine poitrine. Dans la foulée, ils ont appelé un agent de santé pour une prise en charge urgente.
En dépit de cette intervention d’urgence le malheureux restait toujours inconscient. Il a fallu faire appel à une ambulance pour l’amener à l’hôpital du Mali afin d’y subir des soins adéquats. Malheureusement son décès a été constaté à son arrivé à l’hôpital. Le garçon avait rendu l’âme en cours de route. Informés, les limiers ont ouvert une enquête pour déterminer les circonstances de ce drame. Un drame qui a plongé une famille qui se préparait à célébrer le mariage de l’une des leurs.
Comme cela est généralement le cas, après cet incident malheureux, les commentaires des témoins allaient bon train. Les plus fatalistes pensent que c’est «l’heure » du pauvre mécano qui a sonné. Quant à d’autres, eux murmuraient qu’il n’a tout simplement pas respecté les règles élémentaires de prudence en la matière. Triste fin pour un jeune mécanicien.
Moussa DEMBELE
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Les éléments de la brigade mobile d’intervention (BMI) des services douaniers viennent une fois de plus prouver qu’ils veillent au grain et qu’ils sont prêts à lutter efficacement contre la fraude les trafics illicites et la criminalité transfrontalière..
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