Elle croitrait respectivement de 5,0% et 5,4%. Ce, après une réalisation de +5,1% au trimestre précédent. Publiée en ce mois de mars, «La note mensuelle de conjoncture économique des pays de l’Uemoa janvier 2022» impute ces prouesses à la bonne tenue des services et des activités de commerce.
Ainsi, pour le mois de février 2022, les économies de l'Union poursuivaient la reprise entamée depuis le mois de juin 2020. Cette dynamique, analyse le document, serait tirée par la hausse attendue des demandes intérieure et extérieure.
Demandes qui seraient motivées par la poursuite de l’amélioration de l’activité dans certains secteurs d’activités (transport, tourisme, hôtellerie, etc.). «Les chefs d'entreprise interrogés anticipent une hausse de leurs activités, en lien avec l'accroissement de la demande», selon les résultats de l'enquête de conjoncture de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), qui estime que l'activité économique serait bien orientée dans l'ensemble des secteurs.
En conséquence, la masse monétaire de l’Union se situerait à 41.679,1 milliards de Fcfa en février 2022 contre une réalisation de 36.393 milliards de Fcfa un an plus tôt, soit une progression de 14,5%. La hausse de 5.286 milliards de Fcfa qui en résulterait, serait imputable à la progression de 6.977,6 milliards de Fcfa (+18,9%) des créances intérieures et au recul des AEN de 1.037 milliards de Fcfa.
Cet accroissement des créances intérieures serait lié à la hausse attendue, en glissement annuel, des créances nettes sur les unités de l'administration publique centrale (+3.954,5 milliards de Fcfa ou +31,8%) et à celle des créances sur l'économie (+3.023,1 milliards de Fcfa ou +12,4%). «Analysé sous l’angle de ses composantes, l’accroissement, en glissement annuel, de la masse monétaire se traduirait à fin février 2022 par la hausse des dépôts (+4.244,5 milliards de Fcfa ou 15,2%) et de la circulation fiduciaire (+1.041,5 milliards de Fcfa ou 12,3%)», Analysent les experts de la Bceao.
À propos des perspectives d'inflation, les informations disponibles font état d'une décélération du rythme de progression, en glissement annuel, à 6,1% à fin février et 5,9% en mars 2022 après une réalisation de 6,5% le mois précédent. Cette réduction est due aux mesures prises dans certains pays pour atténuer les tensions sur les prix.
Il s’agit par exemple des ventes à prix modérés, de la distribution gratuite de denrées alimentaires, de la baisse des prix des produits essentiels, du renforcement de la production et de l'approvisionnement des marchés, du contrôle des exportations des produits vivriers, etc.
Ces projections restent encore fragiles, car sujettes à des risques baissiers, en liaison avec de fortes incertitudes relatives à l'évolution de la Covid-19, à l'environnement sécuritaire dans l'Union, à l'orientation des cours du pétrole ainsi qu'à l'impact des tensions géopolitiques dans le monde.
Cheick Moctar TRAORE
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