Les administrateurs ont adopté les différents documents soumis à leur approbation
La structure entend également donner une nouvelle impulsion à la recherche en rendant fonctionnel son conseil scientifique. Ces perspectives ont été révélées à la faveur de la 29è session ordinaire du conseil d’administration de l’Institut, tenue mercredi dernier dans ses locaux.
L’ouverture des travaux était présidée par le représentant du ministère de la Santé et du Développement social, Souleymane Traoré, en présence du directeur général de l’IOTA, Ousmane Attaher Dicko.
Au cours de la session, les administrateurs devaient élire un nouveau président du conseil d’administration. Et Lassana Sylvestre Diarra a été reconduit. Après, les administrateurs ont aussi adopté les différents documents soumis à leur approbation.
Il s’agit du procès-verbal et de l’état d’exécution des recommandations de la précédente session, le rapport d’activités et de l’état d’exécution du budget 2022, la liste du conseil scientifique et le règlement intérieur. Ils ont aussi donné leur quitus pour le plan opérationnel (PO) et le projet de budget pour l’exercice 2023.
Le représentant du ministère de la Santé et du Développement social s’est réjoui des résultats atteints en 2022 par l’administration hospitalière et l’ensemble du personnel. Ces efforts ont permis de réaliser 118% de consultations ophtalmologiques, 94% d’interventions chirurgicales, 86% d’hospitalisations et 95% d’examens de laboratoire.
Pour atteindre ces résultats, a expliqué Souleymane Traoré, le CHU-Iota a mobilisé plus de 2, 209 milliards de Fcfa sur un budget prévisionnel de 2, 285 milliards Fcfa, soit un taux de réalisation de 96,70%.
Par ailleurs, Souleymane Traoré a rappelé que les sanctions injustes et inhumaines imposées à notre pays par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et l’Union économique et monétaire Ouest africaine (Uemoa) et l’embargo ont impacté les activités de l’établissement.
Selon lui, la structure a souffert des difficultés d’approvisionnement du pays en produits de première nécessité, en médicaments et consommables médicaux. Parmi lesquelles, on peut citer aussi les effets de la Covid-19, l’insuffisance des ressources de l’État, mais aussi des ressources humaines.
En dépit de ces difficultés, a-t-il indiqué, l’Institut envisage de faire adopter par ce conseil, le projet d’établissement 2023-2027 et poursuivre son renforcement, en termes de ressources humaines avec un accent particulier sur les spécialités. S’y ajoutent la poursuite de l’informatisation du dossier du patient et la création de la pharmacie hospitalière.
Quant au directeur général de l’IOTA, il a annoncé que sa structure envisage de développer des partenariats très importants dans le domaine de la formation. Et Ousmane Attaher Dicko de souligner que son établissement hospitalier va encore revendre son expertise en matière de formation. Il a aussi cité la poursuite du relèvement du plateau technique et l’adapter aux besoins émergents.
«Il est important d’acquérir de nouveaux équipements pour encore mieux faire ce que nous savons faire», a déclaré le patron de l’IOTA. Et d’ajouter que l’Institut poursuivra les démarches auprès de l’enseignement supérieur pour la régularisation des diplômes des assistants médicaux en ophtalmologie (Amo).
Enfin, le directeur a estimé que la réalisation de ces actions va renforcer la place dominante de sa structure dans le domaine de la prise en charge des soins ophtalmologiques au Sud du Sahara. En outre, Il a également tenu à témoigner de sa reconnaissance au personnel pour les efforts fournis dans la fourniture de soins efficaces aux Maliens et aux Maliennes.
Mohamed DIAWARA
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