La cérémonie a été présidée
par l’ambassadeur-secrétaire général Seydou Coulibaly du ministère en charge
des Affaires étrangères, en présence des représentants des partenaires bilatéraux,
des organisations internationales et ceux des différents départements. L’objectif de ce forum est de mettre en
exergue des causes profondes de la problématique sécuritaire et des stratégies
renforcées pour une amélioration durable de la situation et des conditions de
vie des populations.
Aussi, vise-t-il à analyser l’impact du retrait des forces
internationales (Barkane, G5-Sahel, Minusma) sur la situation sécuritaire au
Mali et dans le Sahel. Outre ces aspects, le forum entend, entre autres,
analyser les effets de l’évolution de la situation sécuritaire sur le processus
de développement économique et social de cette zone ; identifier le rôle des
différents acteurs; à savoir la société civile, l’Union africaine, les Nations
unies et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).
Enfin, il s’agit de faire le point des dispositions prises au plan national, régional
et international pour l’amélioration de la situation sécuritaire au Sahel. Par
ricochet, ce dernier volet a été marqué, le 16 septembre dernier, par la
signature de la Charte du Liptako-Gourma instituant l’Alliance des États du
Sahel (AES).
VISION CLAIRE DES ENJEUX- L’ambassadeur-secrétaire
général du ministère des Affaires étrangères et
de la Coopération internationale a affirmé que le Mali est à la croisée
des chemins et vit un tournant historique de son existence. Seydou Coulibaly a
ajouté qu’en ces temps de terrorisme multiforme, le Sahel cristallise toutes
les attentions. Soutenant que les enjeux liés à sa sécurité sont des questions
de paix et de sécurité mondiales. Le forum participe de cette dynamique visant à
approfondir la réflexion sur la situation sécuritaire dans la Région du Sahel,
a-t-il expliqué.
Selon Seydou Coulibaly, l’actualité sous-régionale marquée par
la création de l’Alliance des États du Sahel est une illustration de la
solidarité manifeste d’États déterminés à faire face aux défis communs. Aussi,
a indiqué le secrétaire général, l’AES symbolise l’engagement du Burkina Faso,
du Mali et du Niger à promouvoir des initiatives et des mécanismes purement
africains. Lesquels privilégient les intérêts africains et excluent toute ingérence
extérieure.
Seydou Coulibaly de dire que toutes ces actions s’inscrivent dans
le processus de refondation de l’État. C’est pourquoi, l’ambassadeur- secrétaire
général du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération
internationale a rappelé que le Mali assurera la plénitude de ses prérogatives
dans le strict respect des trois principes clés édictés par le président de la
Transition, le colonel Assimi Goïta. Il s’agit du respect de la souveraineté,
du respect des choix stratégiques et des partenaires opérés par le Mali et de
la défense des intérêts vitaux du peuple malien dans les prises de décision.
Pour sa part, le coordinateur de la Casmap,
Abdallah T. Dicko a relevé que les activités de sa structure viennent en appui
aux efforts du gouvernement dans la recherche de solution aux défis du Sahel.
Le représentant du ministère de la Défense et des Anciens combattants a fait
remarquer que notre pays se situe à un moment déterminant de son histoire, de
son développement et de croissance en tant que
nation héritière d’un passé glorieux. Le colonel Aliou Bagayoko a
poursuivi que cette période exige d’avoir une vision claire des enjeux et une détermination sans faille pour relever
les nombreux défis.
«Il y a une impérieuse
nécessité pour nous et nos amis du Sahel de s’approprier ces défis afin de les
surpasser dans une vision de coopération
franche et sincère», a conclu
l’officier supérieur en charge de la formation à l’École de maintien de la paix
Alioune Blondin Bèye.
La Casmap a été créée en novembre 2015. Elle est rattachée au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale.
Namory KOUYATE
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