Ce document produit fait suite à une série de
consultations de tous les acteurs du secteur
C’est ce qui ressort du rapport d’évaluation environnementale intégré du Mali (EEI), réalisé sur la période 2021-2022, sous la direction conjointe du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), en étroite collaboration avec le gouvernement malien, impliquant toutes les parties prenantes onusiennes, gouvernementales et la société civile.
Sa validation a fait l’objet d’un atelier, le 30 août dernier dans le
cadre feutré d’un hôtel de Bamako.
Le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement
Durable, Modibo Koné a lancé les travaux en présence de ses collègues du
développement rural, Modibo Keïta, de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et
de la Famille, Mme Wadidié Founè Coulibaly, du représentant résident du Système
des Nations unies au Mali, Alain Noudehou et des représentants des partenaires
techniques et financiers du Mali dans le domaine de l’environnement.
Ce document qui fait suite à une série de consultations de tous les
acteurs du secteur à tous les niveaux et de missions dans toutes les régions du
Mali, dresse le bilan de l’état de l’environnement du pays au regard des
tendances sociales, économiques, sécuritaires et de gouvernance qui
l’affectent. Le rapport comprend une analyse de la biodiversité, des conditions
et des tendances climatiques, des terres et des sols, des ressources en eau, de
l’exploitation des ressources extractives et de l’environnement urbain.
L’évaluation identifie les principaux défis environnementaux dont, celui de la
gouvernance environnementale et recommande des mesures pragmatiques au
gouvernement du Mali et à l’ensemble des parties prenantes de la société civile
malienne, appuyés par le Système des Nations unies et d’autres partenaires
internationaux, pour transformer les risques liés à la dégradation de
l’environnement et au climat, en opportunités de paix et de développement
durable.
Les recommandations du rapport s’alignent sur les conclusions des
Assises nationales de la refondation de l’État de décembre 2021. L’évaluation
des experts met en évidence une dégradation considérable de l’environnement au
Mali, liée notamment au changement climatique, à la démographie et aux
différentes conséquences de la mondialisation.
Les pressions et leurs impacts varient selon les régions. Les pressions
augmentent au sud en raison de la croissance des activités économiques liées au
secteur extractif, à l’élevage et l’agriculture. Les impacts se manifestent par
la dégradation des terres, la pollution des cours d’eau et la
déforestation. Au nord et au centre,
l’insécurité a des répercutions notables sur l’accès aux ressources et le partage
des bénéfices. On constate une diminution importante des superficies
cultivables.
Dans le delta intérieur du Niger, qui joue un rôle clé pour la
biodiversité et l’approvisionnement en ressources (pêche, élevage,
agriculture), on assiste à une concentration de nombreux utilisateurs et
l’augmentation de la compétition autour de l’eau et les pâturages.
Les aménagements en amont constituent un risque pour les écosystèmes de la zone et les secteurs qui reposent sur les ressources. Enfin, note le rapport, les zones urbaines qui ne couvrent que 9% du territoire national, abritent plus de la moitié de la population malienne, posent de nombreux défis environnementaux, dont l’accumulation des déchets et la pollution des eaux, du sol et de l’air.
Cheick Amadou DIA
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