À Niafunké, des bandits armés sèment la terreur depuis plusieurs années. Ils volent, pillent, harcèllent et menacent impunément les paisibles populations ainsi que des investisseurs pour les riziculteurs. Ils opèrent surtout dans le secteur de N’gourounè à environ 7 km à l’Est de la ville sur la route qui mène à Tonka. De nombreux riziculteurs se partagent cet espace qui regorge plusieurs dizaines de périmètres rizicoles dont celui de Macinanké, le chef de village de Niafunké.
Macinanké est un natif de la localité et s’était installé á Bamako après un passage à Abidjan, en Côte d’ivoire. Depuis ce pays voisin, il a investi plusieurs dizaines de millions de Fcfa pour l’aménagement et l’achat d’équipements pour cultiver environ 300 ha sur les 800 qu’il avait prévu dans son projet.
Il faut préciser qu’en plus du riz, sa céréale préférée est également l’oignon.
Il procède à un stockage de ces produits vivriers dans le but de les revendre durant la période de soudure à un prix toutefois accessible pour les ménages à faibles revenus, dans le but de soulager l’ensemble des populations. Comme si cela ne suffisait pas, pour la campagne 2023-2024, il a mis à la disposition de certains riziculteurs environ 200 hectares afin que ces derniers puissent cultiver.
Durant les deux années écoulées, le riziculteur aurait enregistré une perte estimée à plusieurs dizaines de millions de nos francs du fait des bandits armés. Il y a 3 semaines, une fois encore cinq hommes armés sont passés dans sa rizière pour détruire tracteurs, bulldozers, moissonneuses et autres équipements agricoles. Durant leur opération, ils ont menacé le gardien des lieux et saccagé ou emporté tout ce qu’ils pouvaient emporter, avant de se fondre dans la nature.
Dans la même semaine, des voleurs qui se croyaient en terrain conquit sont revenus au même lieu. Comme ils l’ont fait précédemment, ils s’en sont une fois de plus pris aux installations de la rizière du chef de village. Ils se sont emparés de tout ce qu’ils pouvaient prendre avant de détruire le reste sur place.
Des heures de combat acharné- Meurtri dans son âme, le riziculteur a décidé de réagir face aux prédateurs qui s’en prennent toujours à ses biens. Il a mis deux de ses enfants à contribution pour piéger les malfrats, les identifier, si possible, les prendre et les mettre à la disposition des autorités compétentes.
Les enfants sont restés sur place en montant la garde. Après trois jours de garde, précisément dans la nuit du jeudi au vendredi, vers 2 h 30, à bord de plusieurs engins à deux roues, les malfrats sont revenus dans la ferme rizicole. Vraisemblablement, ils étaient revenus pour « achever leur mission » dans la rizière de Macinanké. Cette fois, ils s‘en sont pris aux motopompes garées sous un hangar. Ils n’auront pas le temps de se retirer.
Les enfants du propriétaire des lieux ont vigoureusement riposté. Un combat acharné s’en est suivi. Durant plusieurs heures, les deux camps ont échangé des tirs d‘armes à feu. Finalement, les bandits ont été obligés de se replier, faute de munitions. Ils se sont fondus dans la nature, laissant un blessé sur place. Les enfants du riziculteur l’ont pris, l’ont attaché et l’ont ensuite remis aux gendarmes.
À la suite des enquêtes, les pandores ont établi que l’individu appartient á une bande de malfrats bien organisée ayant des ramifications á Niafunké, Tonka et Goundam. Les autorités ont décidé de démanteler et mettre hors d'état de nuire tout le reste de la bande, afin de soulager les populations et permettre aux producteurs d'aller et de revenir aux champs sans être inquiétés.
Affaire à suivre
Sékou A. Maïga
AMAP/Niafunké
Rédaction Lessor
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