Les agents du commissaire de police du 1er arrondissement de Sikasso ont mis la main sur des braqueurs qui perturbaient le sommeil des paisibles populations de la capitale du Kénédougou.
Le 5 août dernier, Amadou Diallo s'est présenté au commissariat de police du 1er arrondissement pour déclarer qu'il a été braqué sur la route de Missirikoro (village rattaché à la Commune urbaine de Sikasso).
Les braqueurs, selon ses dires, l’ont ensuite dépossédé de sa moto Djakarta et de son sac à dos contenant ses effets personnels. Le plaignant a précisé que les individus qui lui ont fait subir ce sort détenaient une arme à feu.
Nantis de ces bribes d’informations, le commissaire de police du 1er arrondissement, le principal Sanoussi Danioko et son adjoint, le commissaire de police Sidiki Kanté ont mis les éléments de la brigade de recherches, dirigés par l'adjudant-chef Alassane Coulibaly, en branle.
Quelques instants plus tard, les limiers ont reçu des informations par l’intermédiaire d’un anonyme indiquant la présence d'un individu en possession d'une arme à feu au quartier Sanoubougou I.
Sans perdre de temps, les enquêteurs de la BR ont rallié le lieu indiqué. Sans grande difficulté, ils ont procédé à l’interpellation de l’individu armé et l’ont conduit dans leurs locaux. Coincé et interrogé, le suspect est passé aux aveux.
Il a, par la suite, détaillé la façon dont les évènements se sont passés dans la nuit du 5 au 6 août 2023, aux environs de 21 heures. Cette nuit-là , il était accompagné de son oncle pour, selon lui-même, une destination inconnue.
Arrivés au niveau du secteur de Kouloufini, un coin se trouvant à cheval entre la ville de Sikasso et le village de Missirikoro, ils ont décidé monter le guet, attendant leur proie.
Pendant qu’ils étaient dans l’attente, ils ont aperçu leur future victime se dirigeant vers eux à moto. Une fois arrivée à leur niveau, sans lui donner le temps de comprendre quoi que ce soit, ils ont surgit du noir et l’ont braqué avec l’arme à feu qu’ils détenaient, l’obligeant à leur remettre son engin à deux roues et tout ce qu’il possédait comme biens sur place.
Une fois qu’ils ont terminé avec l’opération, le malfrat que nous désignons par C. D. et son complice ont pris la direction de la ville de Sikasso. Ils y sont restés jusqu’à la date du 12 août 2023, date à la quelle le nommé CD a été interpellé, alors qu’il avait encore les butins.
Les policiers ont diligenté son dossier pour le déférer devant les juges. Entre-temps, son complice avait eu vent de l’arrivée imminente des policiers pour l’interpeller. Il a pris la fuite et est activement recherché pour qu’il rejoigne son neveu derrière les barreaux.
Fousseyni DIABATÉ
AMAP/Sikasso
Rédaction Lessor
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