Le Premier ministre qui prenait part à ce grand rendez-vous, a fait un plaidoyer en vue d’attirer de potentiels partenaires, notamment qataris, à investir dans notre pays
Après la cérémonie d’ouverture des travaux du 20è Forum de Doha, présidée par l’émir du Qatar, Son Altesse Cheikh Tamin Bin Hamad Al Thani, le Premier ministre, Dr Choguel Kokalla Maïga a pris part aux travaux du panel «Investir en Afrique : Opportunités et défis d’aujourd’hui» dans le cadre du Forum des affaires Qatar-Afrique. Ces échanges avaient pour but de rapprocher le Qatar de l’Afrique et d’avoir l’opportunité de s’entretenir sur la question de l’investissement en Afrique.
Dans son exposé, le chef du gouvernement a souligné que l’Afrique est un continent au potentiel indéniable au plan minier, au plan énergétique et au regard de la disponibilité en ressources naturelles. Pour devenir une terre d’opportunités pour les investissements, Dr Choguel Kokalla Maïga a fait savoir que l’Afrique doit se transformer en un écosystème favorable.
«Notre continent a connu des facteurs historiques ayant désorganisé son système social et qui ont retardé son développement économique. Après les indépendances, la balkanisation de l’Afrique, ajoutée aux errements des politiques de développement ont constitué un frein à son essor économique, comme en témoignent son faible niveau d’industrialisation et la faiblesse des échanges intra-africains », a-t-il développé.
Selon le Premier ministre, l’Afrique est un continent d’opportunités pour les investisseurs. Ici tout ou presque reste à faire des mines, en passant par l’énergie, les infrastructures de transport et de télécommunication, les industries.
L’Afrique est aussi un vaste marché de consommation, avec une main d’œuvre jeune et bon marché, et une disponibilité des matières premières. Pour illustrer ses propos, le chef du gouvernement a pris le cas du Mali.
Il a mis l’accent sur un sous-sol riche en réserves minérales insuffisamment exploitées ; et 900.000 kilomètres carrés de bassin sédimentaire. De ce fait, les opportunités d’investissements ne manquent pas, à savoir la construction de lignes de chemins de fer pour désenclaver et faciliter le commerce inter-états ; le développement des ports ; le transport aérien qui reste embryonnaire et le développement du réseau de communication, en particulier des TIC (Technologies de l’information et de la communication) pour profiter de tout le potentiel offert par le numérique.
«Au plan de l’énergie, notre pays a besoin de centrales électriques pour combler le déficit structurel. A titre d’exemple, le Mali a aujourd’hui besoin de 2.252 milliards de Fcfa, soit environ 4 milliards de dollars. Le secteur énergétique représente 45% d’énergie thermique avec une croissance prévue dans les secteurs minier et industriel en plus du déficit d’approvisionnement de la classe moyenne, 22.600 Gigawatts/heure d’énergie à fournir d’ici 2030 ; 5 000 Gigawatts de potentiel d’énergie hydro-électrique.
RÉGLEMENTATION FAVORABLE- Au plan législatif et réglementaire, notre pays a adopté un nouveau Code des investissements plus attractif en termes de mesures incitatives pour les investisseurs potentiels», a rappelé Dr Choguel Kokalla Maïga, ajoutant que le Mali dispose également d’une règlementation favorable fondée sur la non-discrimination, la possibilité de rapatrier ses profits et la possibilité de détention de 100% du capital par un étranger.
Ces avantages ne sont certainement pas passés inaperçus pour les hôtes du forum, en l’occurrence l’émir du Qatar. Qui a, à l’ouverture de ce grand rendez-vous international, souligné quelques problématiques auxques le monde est confronté.
Le monde d’aujourd’hui, a relevé son Altesse Cheickh Tamim Bin Hamad Al Thani, a atteint un stade critique à tous les niveaux : politique, économique, environnemental et social. Et cette étape nécessite des révisions radicales avant que le monde n’atteigne un état de déséquilibre structurel.
«Au niveau de l’environnement et du changement climatique, nous constatons que les modes de consommation non respectueux de l’environnement et les taux de production industrielle irresponsable augmentent régulièrement, ce qui pourrait entraîner des conséquences catastrophiques affectant l’humanité tout entière et même les générations futures», s’est inquiété l’émir qatari.
Sur le plan politique et sécuritaire, il est regrettable de voir le rétrécissement des espaces politiques et diplomatiques au profit de l’expansion militaire et des solutions armées. à propos de la situation en Ukraine, son Altesse Altesse Cheickh Tamim Bin Hamad Al Thani a souligné que son pays est solidaire avec les millions d’innocents et de réfugiés, victimes de cette guerre injuste et des spéculations géopolitiques.
«Il nous incombe à tous, en particulier aux grandes puissances, de prendre une position sérieuse pour déterminer l’avenir du système international et de nous poser une question importante : Quelle sera la forme du monde que nous voulons léguer à nos enfants ?
Quelle est la nouvelle ère, que la guerre actuelle sur le continent européen et avant elle la pandémie de coronavirus et d’autres crises successives ont prouvé, et pour laquelle nous devons travailler afin de la remodeler au profit de l’humanité toute entière?
Les grandes puissances répondront-elles à ces questions par la guerre après avoir concouru au développement de nouveaux types d’armes ? L’humanité ne peut admettre ce scénario catastrophique, et il doit y avoir d’autres procédés et moyens, hormis la guerre, pour parvenir aux réponses», a estimé l’émir du Qatar, l’hôte de ce forum.
Envoyé spécial
Moriba COULIBALY
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