Parlant de la rencontre des ministres des Affaires étrangères de l’AES, la secrétaire exécutive a estimé qu’il s’agit d’une continuité pour l’opérationnalisation de la vision des chefs d’État des trois pays. Pour Hawa Aw, ces présidents ont décidé de mutualiser leurs efforts dans la lutte contre les forces obscurantistes qui «affectent la vie de nos populations pendant longtemps». L’Alliance, a-t-elle ajouté, est un moyen pour renforcer les rapports en matière de développement des communautés des trois États.
À la question quel avenir pour l’ALG avec la création de l’Alliance, Hawa Aw a soutenu que les gens se trompent en évoquant sa structure comme quelque chose d’étrangère à la zone. «L’ALG a été créée par les mêmes États qui composent l’AES», a fait remarquer la secrétaire exécutive. Selon elle, il n’y a aucune différence. L’ALG est une structure qui existe, il faut capitaliser son expérience et son expertise, a souligné Hawa Aw. De son avis, cela sera confirmé par des voix beaucoup plus autorisées pour mettre en place ce mécanisme appuyant la vision et les efforts de l’AES. Pour la première responsable de l’ALG, «il n’y a pas de disparité», car l’Autorité est le fruit des trois États. Hawa Aw reste convaincue que son organisation sera prise en compte dans les décisions pour opérationnaliser la vision des présidents du Burkina Faso, du Mali et du Niger.
Abordant la complémentarité entre les actions de l’AES et celles de l’ALG, la secrétaire exécutive a dit que l’organisation naissante a été créée sur la base des objectifs et des idéaux de l’Autorité. Ainsi, a-t-elle révélé, la Charte a été créée sur cette base pour mettre sur fonts baptismaux l’Alliance. «Les autorités ont trouvé qu’il fallait introduire le volet développement à l’agenda de l’Alliance», a rappelé la patronne de l’ALG, relevant que son institution étant un instrument des pays de l’Alliance, il suffit de capitaliser ce volet sur les attributs de l’ALG. Pour elle, l’ALG fait partie de l’Alliance».
RÉPONDRE AUX BESOINS DES COMMUNAUTÉS- En quoi les initiatives prises par l’AES sont-elles différentes de celles de l’ALG ? En réponse, la secrétaire exécutive a dit en substance : «Elles ne différent pas». Dans les discussions que nous avons eues, l’ALG représente tout ce que l’Alliance est en train de définir». De son point de vue, les résultats obtenus lors de la rencontre des ministres de l’Économie et des Finances sont les mêmes éléments et attributs qui sont ceux de l’ALG. C’est pourquoi, elle a rappelé que sa structure a été créée pour l’exploitation en commun des ressources piscicoles, agricoles, agro-sylvo-pastorales, minières et la construction des infrastructures entre les trois États.
La secrétaire exécutive a donné son appréciation sur les défis, les enjeux et les perspectives dans les trois pays du Liptako-Gourma. «Il y a beaucoup d’espoir au niveau de la sécurité. Nos États ont pris leur responsabilité. Ils ont décidé de ne plus être assujettis et de prendre leur destin en main», a-t-elle indiqué, tout en martelant que dans ce cadre, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont gagné sur ce terrain. «Ce n’est pas à 100%, mais l’essentiel est fait», a apprécié la secrétaire exécutive, estimant que l’avenir est meilleur. «Avec la décision forte et la dynamique qu’insufflent les présidents, il suffit de donner aux organisations les moyens de répondre aux besoins des communautés», a exhorté Mme Hawa Aw, ajoutant qu’au-delà du terrorisme, les défis demeurent les questions économiques et la lutte contre la pauvreté.
La secrétaire exécutive a saisi l’occasion pour revenir sur les recommandations du 1er Forum des gouverneurs de l’espace de l’ALG, tenu récemment à Ouagadougou. «Ce Forum des gouverneurs était très opportun. Surtout avec le découpage administratif au Mali où il y a beaucoup plus de régions. Même si, l’espace ne s’est pas agrandi, il y avait plus de gouverneurs», a souligné Hawa Aw en rappelant qu’il a été recommandé à l’ALG de mettre en place une stratégie de stabilisation de la région. «C’est dans le cadre de cette stratégie que nous avons réuni les chefs de l’exécutif régional car ceux-ci seront les premiers acteurs sur le terrain pour la mise en œuvre de la stratégie», a-t-elle expliqué.
Au cours de la rencontre, les gouverneurs ont pu discuter et créer leur propre réseau de communication. «Cette réunion leur a permis de faire des recommandations. L’Autorité de développement intégré des États du Liptako-Gourma est prête à répondre, à leur donner des moyens et des outils pour communiquer. Quand nous arriverons à la mise en œuvre de la stratégie qui est en phase de finalisation, il y aura plus d’interactions», a souhaité Hawa Aw.
Au Mali, les régions concernées sont Mopti, Bandiagara, Douentza, Gao, Tombouctou et Ménaka. Au Burkina Faso, il y a les Régions du Nord, de l’Est, du Centre, du Centre-Nord, du Centre-Est et la Région du Sahel. Concernant le Niger, l’on retient les Régions de Tillabéry, Tahoua, Dosso et Niamey.
Namory KOUYATE
Les deux délégations ont évoqué des sujets d’intérêt commun ayant trait à la coopération économique et commerciale. Il s’agit, entre autres, du projet d’interconnexion ferroviaire, de l’opérationnalisation de nouveaux corridors de transit de marchandises et de la transhumance.
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