La campagne qui court du 25 novembre au 10 décembre prochain a été lancée, hier au CICB
Le 25 novembre est consacré Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. C’est dans cet esprit que la campagne 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles a été initiée, depuis 1991 lors du 1er Institut international pour leadership des femmes, pour donner un coup d’accélérer aux initiatives et autres actions de lutte en faveur des droits humains, notamment ceux de la femme.
La campagne qui court du 25 novembre au 10 décembre prochain a été solennellement lancée, hier au Centre international de conférences de Bamako (CICB), sous la présidence de la ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Diarra Djénéba Sanogo. C’était en présence de son collègue de la Jeunesse et des Sport, chargé de l’instruction civique et de la Construction citoyenne, Abdoul Kassim Ibrahim Fomba, du coordonnateur résident du Système des Nations unies au Mali par intérim, Pierre Ngom. Étaient aussi présents le directeur national du Programme national pour l’abandon des violences basées sur le genre (PNVBG), Youssouf Bagayoko, et d’autres invités.
Il est utile de préciser que l’origine de cette Journée internationale remonte à 1960, lorsqu’en République Dominicaine, les sœurs Mirabal furent brutalement assassinées pour avoir milité pour leurs droits. Elles devinrent alors les symboles du combat pour éradique ce fléau qui gangrène aujourd’hui la plupart de nos sociétés.
La journée sert donc de cadre stratégique aux personnes et organisations du monde entier qui appellent à l’action pour prévenir et éliminer la violence à l’égard des femmes et filles. Pour appuyer cette initiative de la société civile, la campagne des jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et filles, édition 2025, se tient sous le thème national : «L’utilisation responsable des réseaux sociaux, gage de protection, de promotion et de préservation des valeurs culturelles des femmes et filles au Mali».
Dans son intervention, la ministre chargée de la Promotion de la Femme a rappelé que cette cérémonie de commémoration est l’expression de la volonté politique et l’engagement des autorités du Mali à poursuivre le combat sans relâche, avec l’ensemble des parties prenantes, mais aussi à prévenir et à fournir des services de prise en charge des cas de violences basées sur le genre, en général, et des violences faites aux femmes et filles, en particulier. Et d’ajouter que l’objectif visé est d’amener les autorités politiques, administratives, religieuses et traditionnelles, ainsi que les populations à prendre conscience des violences numériques afin de prévenir et d’apporter les réponses adéquates à toutes les formes de violences faites aux femmes et filles.
Parmi les utilisateurs des réseaux sociaux au Mali, explique-t-elle, les femmes occupent une forte proportion. Mme Diarra Djénéba Sanogo a aussi précisé qu’à l’ère des technologies de l’information et de la communication, les plateformes en ligne offrent de multiples opportunités de connexion et libre expression d’autonomisation pour les femmes et les filles. Cependant, selon la ministre Sanogo, ces plateformes représentent également pour elles des risques d’harcèlement, de discrimination, d’exclusion, de menaces ou d’abus à travers la manipulation, l’utilisation d’images intimes pour faire du chantage, les discours de haine, etc. Par ailleurs, la cheffe du département en charge de la Promotion de la Femme a remercié tous les acteurs impliqués dans la réussite de l’événement.
Le coordonnateur résident du Système des Nations unies au Mali par intérim a aussi rappelé que cette année, la campagne met l’accent sur la violence numérique envers les femmes et filles, une forme de violence en expansion rapide, amplifiée par les nouvelles technologies et difficile à encadrer juridiquement. Ajoutant que les violences en ligne réduisent au silence, isolent et fragilisent les femmes, limitant leur participation à la vie publique ainsi que leur accès aux opportunités sociales, éducatives, économique et politiques.
Et de rappeler que malgré des avancées importantes, 1/3 de la gent féminine dans le monde subit des violences physiques ou sexuelles au cours de sa vie. L’espace numérique donne aujourd’hui naissance à de nouvelles menaces : abus d’images, deepfakes, désinformation sexiste, harcèlement coordonné et traque numérique. Pour lui, les données disponibles montrent que la violence numérique touche entre 16% et 58% des femmes et des filles selon les contextes.
Amsatou Oumou TRAORE
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