Pendant trois jours, les participants vont convenir d’une vision répondant à l’approche climat-paix et sécurité
Présidée par le secrétaire général du ministère en charge de l’Environnement,
Mamadou Haïdara, la cérémonie d’ouverture a réuni les autorités politiques et
administratives, la société civile, les chercheurs, les planificateurs et les
acteurs engagés dans la lutte contre les changements climatiques.
Pendant
trois jours, les participants venus de toutes les régions du Mali vont
identifier les mécanismes de prévention et de résolution des tensions sociales
ou des conflits en lien avec la gestion des ressources naturelles et convenir
d’une vision répondant à l’approche climat-paix et sécurité. Ces concertations,
qui font suite au Forum régional sur le nexus climat, paix et sécurité, tenu en novembre 2023 à Bamako, permettront de faire
le diagnostic de l’existant, de poser les défis à relever et de donner des
orientations pour l’élaboration de la Stratégie et de son plan d’actions de
mise en œuvre. Faut-il noter que l’une des principales recommandations issues de
ce Forum était l’élaboration de Stratégies nationales de sécurité climatique,
assorties de plans d’actions pour les pays de la région du Sahel.
Selon le
secrétaire général du département en charge de l’Environnement, Mamadou
Haïdara, le Sahel est l’une des régions les plus vulnérables aux changements
climatiques. Les données montrent que cette région subit des hausses de
température plus rapides que la moyenne mondiale et que la récurrence des
sécheresses, l’avancée du désert et l’irrégularité des précipitations avec son
lot d’inondations, ont des conséquences désastreuses sur nos écosystèmes et nos
populations.
Une Stratégie nationale sera, dit-il, un référentiel dont
découleront subséquemment toutes les actions qui seront menées dans le domaine
de la lutte contre les changements climatiques en lien avec les questions de
paix et sécurité. Elle permettra de renforcer la sécurité climatique dans la
région du Liptako Gourma.
Mamadou Haïdara a rappelé aux acteurs de la lutte contre les changements climatiques, leur responsabilité à bâtir une Stratégie qui doit être à la fois ambitieuse et réaliste et les a invités à tenir compte des spécificités de notre pays et des aspirations de notre peuple.
La
secrétaire exécutive de l’Autorité de développement intégré de la Région du
Liptako-Gourma, Hawa Aw, a indiqué que la sécurité climatique représente un
problème transfrontalier et qui requiert une synergie d’actions efficaces et
efficientes. C’est pourquoi, selon elle, chaque État membre doit élaborer une
Stratégie nationale assortie d’un plan d’actions ainsi que les ressources
nécessaires pour son opérationnalisation.
Pour le
représentant du Pnud, la lutte contre les effets négatifs des changements
climatiques est devenue une priorité au niveau mondial et pour chaque pays. En
effet, a soutenu Ademonkoun Missinhoun, les impacts de ces changements sont de
plus en plus ressentis par les communautés vulnérables à travers le monde, en
particulier dans le Sahel, exacerbant l’insécurité alimentaire, les tensions
autour des ressources et l’instabilité politique et économique.
Dans la
lutte contre le changement climatique, le Pnud a soutenu diverses initiatives
et programmes pour renforcer la résilience, la prévention des conflits et la
consolidation de la paix, a rappelé son représentant. Il a réitéré l’engagement
de son organisation à accompagner le Mali dans ses efforts et priorités en
matière de promotion du nexus climat-paix-sécurité dans la perspective d’un
développement durable et beaucoup plus inclusif.
Quant à l’ambassadeur du Royaume de Belgique, il a déclaré que ces concertations marquent l’engagement du Mali à affronter un défi global majeur, celui du changement climatique et de ses impacts multiples, en particulier sur la sécurité et la stabilité. Patrick Deboeck précisera que la lutte contre le changement climatique ressort clairement comme une priorité thématique de la coopération belge au développement.
Anne Marie KEITA
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