Le lancement de ce projet, institué : «Projet Kelen-ya», a eu lieu hier à la Fédération nationale des associations de santé communautaire du Mali (Fenascom). C’était sous la présidence du représentant de la ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Sayon Doumbia. On notait également la présence du directeur pays de Marie Stopes Mali, Martiu Migombano et du coordinateur du Projet Kelen-ya, Hamidou Kanté.
Le «Projet Kelen-ya» a pour
objectif d’améliorer les capacités des organisations de la société civile, des
femmes et des filles à promouvoir un environnement favorable pour le développement
socio-économique du Mali.
Dans son intervention, le représentant
du ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille a
expliqué que le consortium Marie Stoppes Mali et Wildaf a bénéficié d’un
financement de l’Union européenne dans le cadre du projet intitulé : «Projet
Kelen-ya» sur une période de 24 mois (avril 2023 à mars 2025)». Pour Sayon Doumbia, ce
financement a pour but de soutenir les efforts du gouvernement du Mali
notamment dans les Régions de
Sikasso, Ségou, Mopti et le District de Bamako dans le domaine de la
planification familiale.
Quant au représentant de l’Union
européenne, il a signalé que le Projet Kelen-ya vise à promouvoir le changement
en matière de qualité des genres en termes de planification des femmes. Il a
aussi pour ambition, selon Pierre Bermane, d’améliorer les capacités des organisations de la société civile, des
femmes et des filles de façon à promouvoir un environnement favorable pour le développement
socio économique dans notre pays.
Le directeur pays de Marie Stopes a
fait savoir que toutes les activités du projet ont été conçues en fonction des
principes d’égalité de genre, d’inclusion, de durabilité et d’appropriation
locale. Martiu Migombano a également
expliqué que l’égalité de genre est fondamentale à la mission de MSI et celle
de Wildaf car cette dernière, a-t-il ajouté, contribue à répondre aux besoins
des individus, mais aussi ceci permet aux femmes de prendre des décisions
notamment sur l’accès à la scolarité et bien plus tard à l’autonomisation des
femmes. Pour lui, ces efforts permettent de réduire les violences faites aux
femmes et les mariages des enfants ainsi qu’une réduction de la mortalité
maternelle et infantile mais aussi un meilleur accès aux emplois.
Selon Martiu Migombano, l’égalité de genre est un socle pour la résilience des communautés et un moteur au développement du Mali, sachant que sa population féminine représente une proportion importante. C’est pourquoi, dira-t-il, à travers le «Projet Kelen-ya», le consortium Marie Stopes Mali et Wildaf prévoit, entre autres, de renforcer l’engagement des organisations des femmes et des filles en tant qu’actrices du changement en matière d’égalité de genre et de cohésion sociale.
Le Projet Kelen-ya, selon son
coordinateur Hamidou Kanté, a pour
ambition de promouvoir l’autonomisation de la femme, des filles, ainsi que la
santé de la mère et de l’enfant.
Aminata SOUMAH
Rédaction Lessor
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