
Les responsables des centrales syndicales hier au siège de la CSTM après la signature de la convention
La Plateforme du 1er mai 2024 compte désormais quatre centrales syndicales sur les cinq que compte notre pays. Il s’agit de la Confédération syndicale des travailleurs du Mali (CSTM), de la Confédération démocratique des travailleurs du Mali (CDTM), de la Confédération malienne des travailleurs (CMT) et de l’Union syndicale des travailleurs du Mali (USTM) qui vient de rejoindre le groupe. La signature de la convention de regroupement a eu lieu hier au siège de la CSTM.
Cette signature d’adhésion à cette Plateforme syndicale est un moment fort. L’un des objectifs de la CSTM étant de rassembler toutes les centrales syndicales pour réussir la lutte commune. La signature a été suivie d’un point de presse. C’était en présence du secrétaire général de la CSTM, Hamadoun Amion Guindo, du secrétaire général l’USTM, éric Diarra, de la représentante de la CDTM, Mme Simpara Aissata Keïta, et du représentant de la CMT, Bourama Keïta. L’USTM est une organisation de masse pour la défense des intérêts matériels et moraux des travailleurs maliens vivant au Mali et à l’étranger, a fait savoir éric Diarra.
Elle est composée de 10 syndicats nationaux qui se retrouvent dans le domaine de la presse, de la communication et des télécommunications, du développement rural, de l’hôtellerie et du tourisme, de l’environnement, de la surveillance, entre autres. Pour le syndicaliste, l’USTM enregistre l’adhésion de plusieurs milliers de travailleurs, tous secteurs de production confondus et est représentée dans 10 régions au Mali.
Il a précisé que l’on organisation a volontairement adhéré à la plateforme du 1er Mai car «nous nous reconnaissons en eux à travers leur amour pour notre pays, par leur méthode de négociation et leurs statut et règlements intérieurs». L’USTM s’est engagée à collaborer avec toutes les organisations ayant comme repère le Mali et comme principe la résolution pacifique et élégante des crises.
Le principe de base de l’USTM est le syndicalisme de développement qui s’articule autour de cinq axes, notamment former, sensibiliser, renforcer les capacités des membres pour assurer un dialogue social apaisé et des revendications axées sur un programme raisonnable et réel. Pour lui, il faut l’équité de rémunération entre les travailleurs de la Fonction publique et ceux du secteur privé, et des emplois décents pour les jeunes.
À l’en croire, sa centrale va accompagner la CSTM, la CDTM et la CMT à poursuivre leurs engagements à respecter le Pacte de stabilité et de croissance qui vise un apaisement du climat social, le respect de la liberté syndicale, de la loi et de la Constitution.
Après la signature de la plateforme du 1er mai 2024, a affirmé Hamadoun Amion Guido, nous essayons d’engager les actions pour l’élargir. La plateforme permettra de renforcer la cohésion entre les syndicats. «Nous avons des préoccupations qui sont dans les mains du gouvernement.
Il faut s’unir pour aller d’une seule voix vers le gouvernement que d’aller de manière séparée», a-t-il expliqué. C’est cette raison qui nous a poussés à nous donner la main pour rencontrer l’USTM qui a accepté d’adhérer à la vision en raison de son intérêt général.
Il a souhaite que d’autres travailleurs comprennent que l’intérêt général des travailleurs ne peut pas aller sans les actions de rassemblement, les actions communes. Le Pacte de stabilité et de croissance est une vision du Chef de l’État inscrite dans l’action gouvernementale et adoptée par le Conseil national de Transition (CNT), a rappelé le secrétaire général CSTM. Et de préciser qu’au regard des ennemis de la Nation, des défis extérieurs qui menaçaient l’existence du pays, le Chef de l’État a estimé qu’il fallait d’abord une stabilité à l’intérieur du pays à partir des mouvements syndicaux. Afin que ceux-ci puissent réfléchir sur les perspectives et relever les défis.
Maïmouna SOW
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